Résultats de recherche
95 results found with an empty search
- Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
Prise en charge de la Recto Colite Hémorragique à Toulouse avec le Centre des Maladies de l'Appareil Digestif Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (ou MICI) regroupent la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique. Elles se caractérisent toutes les deux par une inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif. La rectocolite hémorragique (RCH) se distingue de la maladie de Crohn par sa localisation exclusive au niveau du côlon. Elle touche toujours la partie basse du rectum et l’extension vers le haut est plus ou moins importante selon la forme de la maladie : atteinte isolée du rectum, du rectosigmoïde, du côlon gauche, du côlon transverse et parfois de la totalité du côlon (pancolite). Il s’agit d’une inflammation chronique dont l’évolution est entrecoupée de périodes de poussée et de rémissions pendant lesquelles la maladie peut rester totalement silencieuse en particulier sous l’efficacité des divers traitements. Plus de 80 % des patients ont une maladie récurrente. Comme dans la maladie de Crohn, la RCH s’exprime par des signes digestifs et des signes non digestifs. Les manifestations digestives de la rectocolite hémorragique RCH Les symptômes associent des selles fréquentes, des émissions de glaires sanglantes, des faux besoins, des douleurs abdominales et du sang dans les selles. L’intensité des symptômes est variable. Il existe des formes minimes, modérées ou sévères de la maladie. En effet, dans la forme légère de la RCH, le nombre de selles est réduit, les saignements rares. Il n’y a pas de retentissement sur l’état général du patient, mais un retentissement sur sa qualité de vie que les traitements permettent de minimiser. A l’inverse, dans sa forme sévère - observée dans 15% des cas - la RCH est responsable d’une diarrhée profuse, avec altération de l’état général, apparition de fièvre, de douleurs abdominales et de tachycardie. Cette forme doit être prise en charge rapidement, souvent en hospitalisation. Des symptômes d’intensité intermédiaire témoignent d’une forme modérée de RCH. Les manifestations non digestives de la rectocolite hémorragique RCH A côté des symptômes intestinaux, il existe d’autres manifestations de la RCH. Elles sont semblables à celles observées dans la maladie de Crohn, avec toutefois une fréquence particulière de l’atteinte des voies biliaires (cholangite sclérosante) Les complications de la RCH Comme dans la maladie de Crohn, diverses complications peuvent émailler l’évolution de la RCH. Elles ne sont pas fréquentes. En dehors des sténoses, aucune des complications n’excède 5 % des cas. La complication essentielle est la nécessité de recourir à un geste chirurgical sur le colon soit ors d'une poussée résistante aux traitements, soit secondairement à une destruction progressive de la paroi intestinale lié à une évolution prolongée sans traitement efficace. La fibrose progressive de la paroi intestinale Elle peut être responsable, après plusieurs années d’évolution, d’une diminution de calibre des organes, qui n’a pas nécessairement une expression clinique. Elle est souvent découverte de façon fortuite lors d’un examen radiologique ou endoscopique. La dilatation aiguë (ou colectasie) d’un segment du colon C’est une complication très rare (2% des cas), mais potentiellement grave, responsable de signes généraux (prostration, accélération du pouls, distension de l’abdomen). La prise d’opiacés peut favoriser cet accident. Traitée à temps, la dilatation aiguë du côlon évolue vers la guérison. En revanche, l’absence de traitement fait courir un risque élevé de perforation. La perforation colique C’est aussi une complication rare (3% des cas) mais sévère. Elle est responsable d’un tableau de péritonite aiguë, qui est une urgence chirurgicale. Une hémorragie grave constitue un accident rare (3% des cas). Il nécessite la mise en route immédiate d’une transfusion sanguine et parfois d’une intervention chirurgicale. Les thromboses veineuses et artérielles comme dans la maladie de Crohn sont plus fréquentes en cas de poussée et peuvent être prévenues par un traitement anticoagulant préventif Enfin, le risque de survenue d’un cancer du côlon ou du rectum. Le risque de cancer n’existe qu’après de très longues années d’évolution de la maladie. Son risque reste faible. C’est pourquoi, les médecins proposent de pratiquer régulièrement une coloscopie de dépistage chez les patients présentant une maladie ancienne. L’examen endoscopique permet la pratique de biopsies à la recherche de lésions « précancéreuses » parfaitement accessibles au traitement. Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact
- Dr Emmanuel DUPUIS | Gastro-entérologue Toulouse Clinique Croix du Sud
Dr Emmanuel DUPUIS, Gastro-entérologue à Toulouse, Clinique Croix du Sud. La Croix du Sud Dr Emmanuel DUPUIS Hépatologue et Gastro-entérologue Toulouse Clinique Croix du Sud 05 32 02 71 60 gastro1lcds@gmail.com Fixer un rendez-vous Retour Examens pratiqués Endoscopies : gastroscopie et coloscopie diagnostiques et interventionnelles Echo-endoscopie (EUS) Cathétérisme biliaire et pancréatique (CPRE) Vidéo capsule Evaluation non invasive de la fibrose hépatique par Supersonic ® Cholangioscopie type Spyglass Prothèse d’apposition type Axios Titres et Diplômes Ancien interne des hôpitaux de Toulouse Ancien chef de clinique des Universités- Assistant des Hôpitaux CHU Toulouse, Concours national des praticiens hospitaliers 2005 Ancien Praticien hospitalier du CHU de Toulouse à Purpan (responsable des soins intensifs d’hépato-gastro-entérologie) Diplôme inter universitaire (DIU) de réanimation hépatique : Hôpital Paul Brousse 2005 Diplôme Inter Universitaire d’Echo-endoscopie digestive – Université de Marseille – CHU de Marseille Hôpital Nord 2008 Centres d’intérêts et Expertises Endoscopies diagnostiques et interventionnelles (mucosectomies, prothèses digestives…) Maladies biliaires et pancréatiques Hépato gastro-entérologie. Fonctions Professionnelles et sociétés savantes Membre de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE ) < Retour
- Stéatose hépatique Toulouse - Parcours de Soins | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
Stéatose hépatique : un parcours de soins pluridisciplinaire dédié au Centre de Soins des Maladies Chronique de la Clinique Pasteur Stéatose Hépatique à Toulouse - un parcours de soins dédié Stéatose hépatique à Toulouse : un parcours de soins pluridisciplinaire dédié au Centre de Soins des Maladies Chronique de la Clinique Pasteur Contact : Clinique PASTEUR, Secrétariat d’hépato-gastro-entérologie : secdrguillaume@clinique-pasteur.com Notre centre a organisé un parcours de soin sur une journée qui se veut complet et pluridisciplinaire avec pour objectif de proposer une prise en charge personnalisée à chaque profil de patient, en respect des règles de bonne pratique recommandées par l’Association Française pour l’Etude du Foie. L’objectif principal est de centrer nos efforts sur la maladie chronique du foie qui connait actuellement la plus forte prévalence (17% en France) et la plus forte augmentation d’incidence : la stéatose, conséquence du syndrome métabolique. Seuls 5 à 10% des patients sont au stade de fibrose sévère. Les sujets les plus à risque de fibrose sont les patients diabétiques de type 2. N’ayant pas les moyens humains pour prendre en charge l’ensemble des patients atteints de stéatose, nous priorisons l’accès à notre parcours de soins à ceux qui nécessitent le plus d'une prise en charge spécialisée multidisciplinaire, c'est à dire les patients poly-pathologiques et/ou ceux qui sont suspects d'être au stade de fibrose avancée. Pour quels patients ? Ce programme s’adresse aux patients (principalement de 40 à 75 ans ) qui présentent une stéatose et des perturbations chroniques du bilan sanguin du foie et qui sont suspectés Soit d’avoir une fibrose du foie . En général, un score de FIB-4 > 1,30 qui fait craindre la présence d’une fibrose ou ne permet pas de l'éliminer. Soit d’avoir plusieurs causes de maladies du foie potentiellement associées ce qui rend un suivi spécialisé nécessaire. Soit des patients dits « poly-pathologiques » c’est-à-dire qui présentent en plus de la stéatose, un diabète de type 2 difficile à équilibrer, des maladies cardio-vasculaires, etc.., et qui bénéficieront de notre approche pluridisciplinaire. Patients non concernés par ce bilan : stéatose isolée, chez un patient jeune qui ne présente qu’un surpoids sans autre comorbidités, et dont le score FIB-4 est < 1,3. Modalités d’adressage Votre médecin traitant ou votre médecin spécialiste (cardiologue, diabétologue, nturionniste, etc …) nous adresse un mail de demande de prise en charge à l’adresse suivante : secdrguillaume@clinique-pasteur.com avec vos coordonnées (nom, prénom, date de naissance, téléphone, adresse mail) et le motif d’adressage. Objectif du bilan Vous serez convoqué en Hôpital de Jour pluridisciplinaire au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur. Vous viendrez passer sur une journée pour réaliser un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires nécessaires pour : 1/ le diagnostic précis de la maladie du foie : stade de sévérité, recherche d’autres maladies du foie associées (hépatites virales, hépatites auto-immunes, etc…) 2/ le dépistage ou le bilan des maladies métaboliques associées (diabète, cholestérol, hypertension artérielle, apnée du sommeil, maladies cardio-vasculaires) 3/ une prise en charge hygiéno-diététique et médicamenteuse personnalisée en fonction du diagnostic de la maladie du foie, et des complications métaboliques qui y sont associées. Cette hospitalisation est coordonnée par un médecin hépatologue spécialisé. Une lettre de synthèse vous est transmise ainsi qu’à votre médecin traitant et tous les médecins spécialistes qui vous prennent en charge à l’issue de cette journée. La nécessité d’un suivi spécialisé, les modalités et le rythme de surveillance vous seront expliquées en fonction du diagnostic posé. Consultations et Examens pratiqués Avant l’hospitalisation Une ordonnance vous sera adressée lors de la prise de rendez-vous pour réaliser 2 semaines avant votre venue un bilan sanguin à jeun dans un laboratoire proche de votre domicile, afin que nous disposions le jour de votre venue des résultats nous permettant d’avoir toutes les informations nécessaires à une prise en charge optimale (dépistage d’un diabète, de troubles du cholestérol, bilan de toutes les causes de maladie de foie …) Des questionnaires Un questionnaire « enquête alimentaire » pour aider la diététicienne à vous donner des conseils personnalisés Un questionnaire « activité physique » pour aider le médecin du sport à vous donner des conseils personnalisés Un questionnaire AUDIT sur la consommation d’alcool Un questionnaire sur la « qualité de vie » Un questionnaire sur les antécédents médicaux et les traitements en cours Le jour de l’hospitalisation Prise de tension artérielle, poids taille, tour de taille, calcul de l’IMC Un bilan de dépistage des facteurs de risque métaboliques (diabète, cholestérol, hypertension) Une échographie du foie par un radiologie Un score calcique coronaire (dépistage de maladie cardiaque = athérome des artères coronaires) Une élastométrie du foie par 2 méthodes d’évaluation (Fibroscan et Supersonic) Un électrocardiogramme Une consultation avec une infirmière d’éducation thérapeutique spécialisée Une consultation avec une diététicienne Une consultation avec un médecin du sport pour prescrire une Activité Physique Adaptée Consultation avec coach d’Activité Physique Adaptée pour fixer un programme de remise en forme sous l’égide du médecin du sport Une consultation avec une psychologue (si accord du patient) Une consultation avec un tabaccologue (si tabagisme actif) Une consultation avec un médecin hépato-gastro-entérologue pour la synthèse du diagnostic et la proposition de prise en charge personnalisée. Plan personnalisé de soin A l’issue de la consultation de synthèse avec l’hépatologue, seront proposés : Un programme et si besoin un accompagnement personnalisé diététique et sportif Une réorientation si nécessaire vers d’autres parcours de soins : Si découverte de diabète ou si diabète mal équilibré par les traitements actuels => orientation vers un diabétologue Si score calcique coronaire > 100 UI => orientation vers un cardiologue pour un test d’effort myocardique et une échographie-doppler des artères du corps Si suspicion d’apnée du sommeil => orientation vers un examen de diagnostic spécialisé en pneumologie Si obésité et échec des prises en charges nutritionnelles antérieures => orientation vers les parcours de préparation à l’endoscopie ou la chirurgie bariatrique coordonnées par le médecin nutritionniste Un traitement médicamenteux spécifique pour le foie si les critères d’éligibilités sont remplis < Retour Stéatose hépatique à Toulouse : un parcours de soins pluridisciplinaire dédié au Centre de Soins des Maladies Chronique de la Clinique Pasteur Contact : Clinique PASTEUR, Secrétariat d’hépato-gastro-entérologie : secdrguillaume@clinique-pasteur.com Notre centre a organisé un parcours de soin sur une journée qui se veut complet et pluridisciplinaire avec pour objectif de proposer une prise en charge personnalisée à chaque profil de patient, en respect des règles de bonne pratique recommandées par l’Association Française pour l’Etude du Foie. L’objectif principal est de centrer nos efforts sur la maladie chronique du foie qui connait actuellement la plus forte prévalence (17% en France) et la plus forte augmentation d’incidence : la stéatose, conséquence du syndrome métabolique. Seuls 5 à 10% des patients sont au stade de fibrose sévère. Les sujets les plus à risque de fibrose sont les patients diabétiques de type 2. N’ayant pas les moyens humains pour prendre en charge l’ensemble des patients atteints de stéatose, nous priorisons l’accès à notre parcours de soins à ceux qui nécessitent le plus d'une prise en charge spécialisée multidisciplinaire, c'est à dire les patients poly-pathologiques et/ou ceux qui sont suspects d'être au stade de fibrose avancée. Pour quels patients ? Ce programme s’adresse aux patients (principalement de 40 à 75 ans ) qui présentent une stéatose et des perturbations chroniques du bilan sanguin du foie et qui sont suspectés Soit d’avoir une fibrose du foie . En général, un score de FIB-4 > 1,30 qui fait craindre la présence d’une fibrose ou ne permet pas de l'éliminer. Soit d’avoir plusieurs causes de maladies du foie potentiellement associées ce qui rend un suivi spécialisé nécessaire. Soit des patients dits « poly-pathologiques » c’est-à-dire qui présentent en plus de la stéatose, un diabète de type 2 difficile à équilibrer, des maladies cardio-vasculaires, etc.., et qui bénéficieront de notre approche pluridisciplinaire. Patients non concernés par ce bilan : stéatose isolée, chez un patient jeune qui ne présente qu’un surpoids sans autre comorbidités, et dont le score FIB-4 est < 1,3. Modalités d’adressage Votre médecin traitant ou votre médecin spécialiste (cardiologue, diabétologue, nturionniste, etc …) nous adresse un mail de demande de prise en charge à l’adresse suivante : secdrguillaume@clinique-pasteur.com avec vos coordonnées (nom, prénom, date de naissance, téléphone, adresse mail) et le motif d’adressage. Objectif du bilan Vous serez convoqué en Hôpital de Jour pluridisciplinaire au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur. Vous viendrez passer sur une journée pour réaliser un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires nécessaires pour : 1/ le diagnostic précis de la maladie du foie : stade de sévérité, recherche d’autres maladies du foie associées (hépatites virales, hépatites auto-immunes, etc…) 2/ le dépistage ou le bilan des maladies métaboliques associées (diabète, cholestérol, hypertension artérielle, apnée du sommeil, maladies cardio-vasculaires) 3/ une prise en charge hygiéno-diététique et médicamenteuse personnalisée en fonction du diagnostic de la maladie du foie, et des complications métaboliques qui y sont associées. Cette hospitalisation est coordonnée par un médecin hépatologue spécialisé. Une lettre de synthèse vous est transmise ainsi qu’à votre médecin traitant et tous les médecins spécialistes qui vous prennent en charge à l’issue de cette journée. La nécessité d’un suivi spécialisé, les modalités et le rythme de surveillance vous seront expliquées en fonction du diagnostic posé. Consultations et Examens pratiqués Avant l’hospitalisation Une ordonnance vous sera adressée lors de la prise de rendez-vous pour réaliser 2 semaines avant votre venue un bilan sanguin à jeun dans un laboratoire proche de votre domicile, afin que nous disposions le jour de votre venue des résultats nous permettant d’avoir toutes les informations nécessaires à une prise en charge optimale (dépistage d’un diabète, de troubles du cholestérol, bilan de toutes les causes de maladie de foie …) Des questionnaires Un questionnaire « enquête alimentaire » pour aider la diététicienne à vous donner des conseils personnalisés Un questionnaire « activité physique » pour aider le médecin du sport à vous donner des conseils personnalisés Un questionnaire AUDIT sur la consommation d’alcool Un questionnaire sur la « qualité de vie » Un questionnaire sur les antécédents médicaux et les traitements en cours Le jour de l’hospitalisation Prise de tension artérielle, poids taille, tour de taille, calcul de l’IMC Un bilan de dépistage des facteurs de risque métaboliques (diabète, cholestérol, hypertension) Une échographie du foie par un radiologie Un score calcique coronaire (dépistage de maladie cardiaque = athérome des artères coronaires) Une élastométrie du foie par 2 méthodes d’évaluation (Fibroscan et Supersonic) Un électrocardiogramme Une consultation avec une infirmière d’éducation thérapeutique spécialisée Une consultation avec une diététicienne Une consultation avec un médecin du sport pour prescrire une Activité Physique Adaptée Consultation avec coach d’Activité Physique Adaptée pour fixer un programme de remise en forme sous l’égide du médecin du sport Une consultation avec une psychologue (si accord du patient) Une consultation avec un tabaccologue (si tabagisme actif) Une consultation avec un médecin hépato-gastro-entérologue pour la synthèse du diagnostic et la proposition de prise en charge personnalisée. Plan personnalisé de soin A l’issue de la consultation de synthèse avec l’hépatologue, seront proposés : Un programme et si besoin un accompagnement personnalisé diététique et sportif Une réorientation si nécessaire vers d’autres parcours de soins : Si découverte de diabète ou si diabète mal équilibré par les traitements actuels => orientation vers un diabétologue Si score calcique coronaire > 100 UI => orientation vers un cardiologue pour un test d’effort myocardique et une échographie-doppler des artères du corps Si suspicion d’apnée du sommeil => orientation vers un examen de diagnostic spécialisé en pneumologie Si obésité et échec des prises en charges nutritionnelles antérieures => orientation vers les parcours de préparation à l’endoscopie ou la chirurgie bariatrique coordonnées par le médecin nutritionniste Un traitement médicamenteux spécifique pour le foie si les critères d’éligibilités sont remplis Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact
- Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI - CREGG | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI My MICI Book - Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact
- Dissection sous muqueuse endoscopique Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
Dissection sous muqueuse endoscopique avec le Centre des Maladies de l'Appareil Digestif à Toulouse et Quint Fonsegrives. Cette technique endoscopique permet d’enlever certaines tumeurs du tube digestif qui risqueraient d’évoluer vers un cancer, ou qui contiennent déjà des foyers de cancer, mais localisées dans les couches superficielles de la paroi digestive. Elle peut être pratiquée dans l’œsophage, dans l’estomac et dans le colon. La dissection sous-muqueuse permet très souvent d’éviter une intervention chirurgicale. Dissection sous muqueuse endoscopique Dissection sous muqueuse endoscopique à Toulouse Pourquoi réaliser une dissection sous muqueuse ? Cette technique endoscopique permet d’enlever certaines tumeurs du tube digestif qui risqueraient d’évoluer vers un cancer, ou qui contiennent déjà des foyers de cancer, mais localisées dans les couches superficielles de la paroi digestive. Elle peut être pratiquée dans l’œsophage, dans l’estomac et dans le colon. La dissection sous-muqueuse permet très souvent d’éviter une intervention chirurgicale. Contrairement aux méthodes endoscopiques conventionnelles, la dissection sous-muqueuse permet de retirer des lésions plus grandes et plus profondes en une seule pièce, ce qui est essentiel pour un diagnostic précis, en évitant l’évolution ultérieure vers un cancer invasif, mais également une récidive locale de la lésion. Il s’agit d’une intervention techniquement exigeante, parfois longue, réalisée dans des centres experts, qui présente un risque de complications. Elle permet cependant, du fait de la qualité de la résection, d’éviter des contrôles endoscopiques répétés, et surtout de préserver l’organe en vous épargnant une intervention chirurgicale pour des tumeurs superficielles. La dissection sous-muqueuse est principalement indiquée pour : · Les tumeurs précoces de l'estomac, du côlon et de l'œsophage. · Les polypes coliques complexes. · Les lésions planes ou peu surélevées difficiles à retirer par des techniques endoscopiques conventionnelles. Video exemples polypes Comment se déroule l’intervention ? Elle se réalise sous anesthésie générale, avec un endoscope introduit par les voies naturelles (soit par la bouche = gastroscopie, soit par l’anus = coloscopie). Elle est le plus souvent encadrée par une hospitalisation de courte durée (en moyenne 1 à 2 nuits). La durée de cette intervention est variable, elle est essentiellement fonction de la taille de la lésion à retirer (entre 30 min et plusieurs heures si besoin). 1) La première étape consiste à bien analyser la lésion afin de s’assurer qu’elle est résécable par cette technique, et qu’elle ne nécessite par une intervention chirurgicale. 2) Marquage des pourtours de la lésion en zone saine 3) Injection de la sous-muqueuse afin de créer un plan de coupe 4) Incision circonférentielle à l’aide d’un bistouri électrique 5) Dissection pas à pas de la lésion le plus souvent aidé par un système de traction pour obtenir une meilleure exposition de la zone de coupe 6) Contrôle de la cicatrice et coagulation préventive des vaisseaux visibles 7) Récupération de la pièce et envoi en anatomopathologie pour analyse La cicatrisation complète nécessitera entre 2 et 4 mois. Fig 1 : Source SFED Vidéo incision dissection et hémostase Quelles sont les complications possibles ? Le risque de complication est variable, en dessous de 10% et dépend du site (œsophage, estomac, colon, rectum) où l’intervention est réalisée, mais aussi de la taille de la lésion, et de la difficulté technique du geste. Les complications rencontrées peuvent être : L’hémorragie : Il s’agit d’un saignement pouvant justifier d’une nouvelle endoscopie pour coaguler le vaisseau responsable. Ce risque persiste pendant quelques jours. Il est plus fréquent en cas de lésion de grande taille ou de prise de traitement fluidifiant le sang (antiagrégants plaquettaires, anticoagulants). La brèche de la paroi du tube digestif : l’ouverture de la paroi du tube digestif peut se produire lors de la procédure et parfois de façon retardée. Elle entraîne des douleurs abdominales et/ou de la fièvre. Cette brèche endoscopique peut être réparée sans complication particulière au cours de l’endoscopie. Malgré la fermeture de cette brèche, ou dans certains cas, où l’ouverture est spontanée dans les heures ou jours suivant l’intervention (appelée perforation retardée), les symptômes peuvent nécessiter une hospitalisation prolongée, un traitement antibiotique, un traitement radiologique ou une intervention chirurgicale en urgence. L’intervention est expliquée en détail lors de la consultation dédiée, en amont de la procédure. Dissection sous muqueuse appliquée aux troubles moteurs intestinaux La Myotomie Endoscopique par Voie Orale (POEM) La myotomie endoscopique par voie orale (POEM) est une technique innovante utilisée pour traiter certains troubles de la motricité œsophagienne, tel que l'achalasie. Cette technique fait suite à un diagnostic de trouble moteur œsophagien responsable de difficulté de déglutition et blocage alimentaires œsophagiens, posé par manométrie haute résolution. Cette procédure mini-invasive permet de sectionner les muscles de l'œsophage qui ne fonctionnent plus correctement, améliorant ainsi le passage des aliments de l'œsophage à l'estomac. Procédure du POEM Préparation : Comme pour la dissection sous muqueuse, une anesthésie générale est pratiquée. Un endoscope flexible est inséré par la bouche jusqu'à l'œsophage. Création d'un tunnel : Une incision est réalisée dans la muqueuse de l'œsophage pour créer un tunnel sous-muqueux. Ce tunnel permet d'accéder aux couches musculaires sous-jacentes sans traumatiser la muqueuse. Myotomie : Les muscles de l'œsophage, responsables des symptômes de l'achalasie, sont sectionnés. Cette coupe musculaire permet de réduire la pression et d'améliorer la motricité œsophagienne. Fermeture : L'incision de la muqueuse est ensuite fermée à l'aide de clips endoscopiques pour garantir une bonne cicatrisation. Figure 2 : source SFED Vidéo de POEM œsophagien Avantages du POEM œsophagien Mini-Invasif : Le POEM est moins invasif que les interventions chirurgicales traditionnelles, avec une récupération plus rapide et moins de douleur post-opératoire. Efficacité : Cette technique offre une amélioration significative des symptômes de l'achalasie. Précision : La procédure permet une myotomie ciblée et précise, réduisant le nombre d’endoscopies nécessaire en comparaison avec les techniques endoscopiques conventionnelles (dilatation endoscopique). Interventions dérivées du POEM œsophagien Nous sommes également amenés utiliser les mêmes principes techniques du POEM œsophagien pour traiter les diverticules de Zenker (Z-POEM) et dans des cas rares certains types de gastroparésie (G-POEM) ou certaines tumeurs digestives « pariétales » de type tumeurs stromales. Comment prendre rdv ou adresser un patient ? Le plus souvent le rdv sera pris par votre gastro-entérologue référent qui peut contacter un des experts CMAD pour réaliser le geste via les adresses e-mails suivantes : Site Croix du Sud - Dr KAIGHOBADI : gastro1lcds@gmail.com 05 32 02 71 60 Site Pasteur – Dr HERVIEU : smgastro@clinique-pasteur.com 05 62 21 16 02 Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact
- Ballon gastrique et Endosleeve à Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
Prise en charge et présentation des techniques : Ballongastrique et Endosleeve avec le Centre des Maladies de l'Appareil Digestif à Toulouse. Prise en charge de l’obésité : Ballon gastrique ou Endosleeve à Toulouse Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon gastrique ou Endosleeve à Toulouse Présentation des techniques : Ballon gastrique et Endosleeve Prévalence du surpoids et de l’obésité, définition de l’IMC et des comorbidités La prévalence du surpoids ou de l’obésité en France est en augmentation croissante et atteint 47% de la population adulte (Enquête Obepi 2020). L’indice de masse corporelle (IMC * ) normal est entre 18,5 et 25 kg/m2. Le surpoids est défini par un IMC entre 25 et 30 kg/m2. Prévalence en France = 30% L’obésité de grade 1 est définie par un IMC entre 30 et 35 kg/m2. Prévalence en France = 12% L’obésité de grade 2 est définie par un IMC entre 35 et 40 kg/m2. Prévalence en France = 3 % L’obésité de grade 3 est définie par un IMC > 40 kg/m2. Prévalence en France = 2% *Le calcul de l’IMC (indice de masse corporelle) s’obtient en divisant le poids en kg par la taille (en mètres) au carré = poids (kg) / (taille x taille en m). L’obésité est un véritable enjeu de santé publique et expose à des maladies que l’on nomme comorbidités, qui peuvent altérer la santé et le pronostic : les maladies métaboliques : • Hypertension artérielle et maladies cardio-vasculaires • Diabète de type 2 • Troubles du cholestérol (dyslipidémie) • Stéatose hépatique (foie surchargé en graisse) pouvant mener à une fibrose du foie voire dans certains cas à une cirrhose. Maladies ostéo-articulaires (arthrose, lombalgies chroniques) Syndrome d’apnée du sommeil Asthme sévère Syndrome des ovaires poly-kystiques entrainant un trouble de la fertilité Insuffisance rénale chronique L’objectif des interventions endoscopiques ou chirurgicales est de traiter l’obésité pour prévenir voire guérir ces comorbidités, chez des patients en échec d’une prise en charge médicale bien conduite. L’endoscopie bariatrique ( Ballon intra-gastrique ou Endosleeve ) s’adresse à des patients en obésité moins sévère que la chirurgie. Elle se veut moins invasive mais elle est aussi moins efficace en termes de perte pondérale totale par rapport à une sleeve chirurgicale ou un by-pass ce pourquoi ces différentes options ne sont pas concurrentielles mais complémentaires et adaptées au profil de chaque patient. La Haute Autorité de Santé (HAS) affirme dans ses recommandations en 2020 que l' Endosleeve permet de « compléter l’arsenal chirurgical de prise en charge de l’obésité. En s’adressant à une population plus large que celle actuellement éligible à la chirurgie bariatrique, elle pourrait notamment présenter un intérêt pour les patients qui présentent une obésité modérée avec une comorbidité telle que par exemple le diabète de type 2 ou la stéatose hépatique ». Pour quels patients ? L’endoscopie bariatrique (Ballon gastrique ou Endosleeve) peut être proposée * : Lorsque l’IMC est > 30 si le patient n’est pas éligible à la chirurgie bariatrique. NB : le Ballon gastrique peut être posé chez des patients en surpoids à partir d’un IMC ≥ 28 (surpoids). L’endoscopie bariatrique est réservée aux patients en échec d’une prise en charge nutritionnelle bien conduite. Les troubles du comportement alimentaire non stabilisés sont une contre-indication à la pose du ballon. L’indication doit être validée par un médecin nutritionniste . La chirurgie bariatrique ** ( sleeve gastrectomie ou bypass ) est le traitement de choix des patients avec : un IMC > 40 avec ou sans comorbidité ou un IMC > 35 lorsqu’ils présentent au moins une comorbidité /maladie liée à l’obésité qui pourrait être améliorée par la chirurgie ou un IMC entre 30 et 35 lorsqu’ils présentent un diabète de type 2 déséquilibré malgré des traitements adaptés L’âge limite théorique est 65 ans. * Jirapinyo, ASGE - ESGE guideline on primary endoscopic bariatric and metabolic therapies for adults with obesity , Endoscopy 2024 Kermansaravi , Current recommendations for procedure selection in class I and II obesity developed by an expert modified Delphi consensus, Sci Rep 2024 ** Recommandations HAS 2024 Principe des techniques Ces techniques visent à restreindre de façon définitive ( Endosleeve ) ou temporaire ( Ballon gastrique ) le volume de l’estomac pour accélérer la sensation de satiété, réduire la prise alimentaire et la vidange gastrique. Ballon gastrique à Toulouse Cette technique consiste à placer par endoscopie gastrique (la gastroscopie est le passage d’un endoscope par la bouche jusqu’à l’estomac) un ballon initialement vide, que l’on va remplir via une tubulure une fois positionné dans l’estomac avec 500 à 600 ml d’eau stérile. Il est laissé en place durant 12 mois dans l’estomac . Il ne faut pas dépasser cette durée sans quoi le dispositif médical risque de s’endommager et de se percer spontanément. NB: Il ne faut pas confondre avec l’anneau gastrique qui est une technique chirurgicale. Une nouvelle endoscopie est nécessaire pour retirer le ballon. Il n’y a aucune cicatrice puisque le dispositif est également retiré la bouche à l’aide d’une pince une fois vidé. La pose et le retrait du ballon par endoscopie sont des interventions de courte durée (15-20 minutes) qui se font en ambulatoire sous anesthésie générale. Le jour de la pose du ballon (qui se fait le matin) la sortie est envisagée à 18h après examen clinique du médecin gastro-entérologue. Après le retrait, la sortie est envisagée en début d’après-midi. Vidéo Ballon gastrique https://apollo.showpad.com/share/ibBXmZWIIRDhvubFnMvnk/0 Endosleeve à Toulouse L’Endosleeve , ou « sleeve endoscopique », ou encore « plicature gastrique endoscopique » est une intervention qui permet de réduire durablement le volume de l’estomac, en plicaturant la partie la plus vaste de cet organe, en passant par les voies naturelles au cours d'une endoscopie. Il n'y a donc pas de cicatrices sur la paroi abdominale. L’intervention est réalisée au cours d'une gastroscopie (passage d’un endoscope par la bouche jusqu’à l’estomac) et d’un kit de suture à usage unique introduit en parallèle de l’endoscope. Les sutures internes de l'estomac sont réalisées de telle sorte qu’après mise en tension des fils non résorbables, les parois de l’estomac se replient l’une sur l’autre. La suture peut être réalisée sur seulement une partie de la longueur de l’estomac ou sur toute sa longueur. L’estomac prend la forme d’un tube comme pour la sleeve chirurgicale. La partie exclue de l’estomac reste en place. Le volume gastrique est réduit d’environ 70 %. Vous arrivez à la clinique le matin de l’intervention et sortez le lendemain. L'intervention dure entre 1 heure et 1h15 selon le volume de l'estomac à exclure et se fait sous anesthésie générale. L’intérêt de la technique réside dans son caractère moins invasif qu’une chirurgie classique de sleeve et son caractère définitif contrairement au ballon gastrique . Cette technique provoque donc une satiété précoce et conduit à réduire la quantité des aliments. La jonction avec l’intestin grêle à la sortie de l’estomac n’est pas impactée donc la digestion des aliments n’est pas perturbée et il n’y a pas de risque de carences nutritionnelles comme avec le By-pass . Vidéo Endosleeve Résultats Ballon Gastrique ou Endosleeve sur la perte pondérale A 1 an : Les résultats des 2 techniques ( Ballon gastrique ou endosleeve ) 1 an après l’intervention sont relativement similaires avec une efficacité qui semble supérieure avec l’Endosleeve même si les résultats n’ont jamais été comparés dans une étude dédiée. On observe une perte moyenne de 15-20 % du poids corporel total (exemple : un patient de 100 kg va perdre 15 à 20 kg en moyenne). Les résultats sont variables d’un patient à l’autre, certains parvenant à dépasser ces objectifs, en particulier lorsque la prise en charge pluridisciplinaire associée est bien suivie ; d’autres sont considérés en échec, avec une perte de poids < 5% du poids. La non réponse au traitement reste rare, voire exceptionnelle en cas de suivi assidu. A moyen et long terme : Les maladies métaboliques qui sont associées à l’obésité s’améliorent aussi avec la perte de poids (diabète, cholestérol, stéatose hépatique, hypertension artérielle, etc..), de même que la qualité de vie, l’estime de soi, les aptitudes à la reprise d’une activité sportive. La différence entre ces 2 techniques réside dans les effets à long terme, puisque l’Endosleeve est une restriction définitive, le poids se maintient à 3 et 5 ans chez la plupart des patients. Au-delà de 5 ans, le risque de reprise de poids est rare mais non nul et se majore avec le temps, tout comme pour les techniques chirurgicales. Le ballon gastrique a surtout un effet « starter motivationnel ». Plus de 2/3 des patients maintiendront cette perte de poids à long terme mais 1/3 risquent de reprendre le poids perdu. La poursuite d’un suivi nutritionnel et d’une activité physique régulière à vie après les interventions est recommandée pour éviter le risque de reprise pondérale. Ceci explique la nécessité d’une bonne préparation pour choisir l’intervention la plus adaptée à votre profil. L’équipe pluridisciplinaire est là pour vous aider à faire le meilleur choix. Contre-indications du Ballon Gastrique ou Endosleeve Contre-indications communes aux 2 techniques • Ulcère de l’estomac, oesophagite (contre-indications temporaires) • Maladie de Crohn • Troubles cognitifs ou psychiatriques sévères • Troubles sévères et non stabilisés du comportement alimentaire. • Alcoolisme, toxicomanie. • Traitement par certains médicaments fluidifiants le sang • Grossesse ou désir de grossesse l’année qui suit l’intervention • Cirrhose • Troubles de la coagulation • Refus du patient d’adhérer à la prise en charge pluridisciplinaire Contre-indications spécifiques du ballon gastrique • Antécédents de chirurgie gastrique. • Hernies hiatales volumineuses (> 5 cm), • Traitement par anti-inflammatoires non stéroidiens • La pratique de plongée sous-marine ou de sports de combats car ils augmentent le risque de perforation spontanée ou provoquée du ballon. Il faut éviter également les massages du dos en position ventrale. Complications Complications du ballon gastrique En termes de tolérance à court terme , des crampes abdominales, des nausées voire des vomissements sont fréquemment observés les premiers jours, d’où la mise en place systématique d’un traitement symptomatique prescrit en sortie pour 7 jours. La reprise d’un transit est souvent observée après plusieurs jours. - Il est exceptionnel de devoir retirer un ballon pour intolérance (crampes ou vomissements) lorsque l’on respecte le traitement symptomatique et le protocole de réalimentation progressive qui vous sera remis par le diététicien au cours d’une séance de préparation. Malgré cela, il arrive de façon exceptionnelle que des patients ne parviennent pas à s’habituer à la présence d’un corps étranger dans l’estomac et que l’on doive le retirer. Dans la majorité des cas, les patients s’habituent et finissement après plusieurs semaines ou mois par ne plus sentir la présence du ballon sauf en termes de restriction alimentaire. Il arrive même que l’effet de satiété s’estompe avec le temps malgré un ballon correctement positionné et rempli. - A moyen terme, des diarrhées peuvent survenir sans aucune autre cause retrouvée que la présence d’un ballon gastrique. Cet effet indésirable est rare. - Un désagrément fréquent est une mauvaise haleine et des rots malodorants causés par la stagnation des aliments dans l’estomac. Une bonne hydratation après les repas pour nettoyer ces résidus alimentaires est nécessaire pour réduire cet effet indésirable. Les risques de complications non graves (oesophagite par majoration du reflux, ulcères gastriques) sont prévenus par la prise quotidienne d’un traitement anti-sécrétoire d’acide gastrique (type omeprazole, pantoprazole, esomeprazole ou rabeprazole) durant toute la durée du ballon. Pour éviter les ulcères gastriques, les Anti-inflammatoires non stéroidiens sont proscrits et l’utilisation de Paracetamol doit être privilégiée. Le modèle de ballon que nous utilisons est homologué pour 12 mois et son volume est ajustable. Le choix de ce modèle homologué pour 12 mois est justifié par la nécessité, même si la perte de poids se fait principalement dans les premiers mois qui suivent la pose, de maintenir et consolider la perte de poids par une phase de stabilisation voire amplifier la perte de poids (perte de 12% du poids corporel 6 mois après la pose et jusqu’à 15-20% après 12 mois). Le volume du ballon peut être ajustable au cours de l’année, c’est-à-dire que l’on peut aussi bien augmenter comme réduire son volume (en cas de perte d’efficacité ou au contraire de mauvaise tolérance). Il vaut mieux éviter d’avoir recours à une nouvelle intervention pour augmentation de volume sauf si elle est justifiée et discutée de façon pluridisciplinaire en amont. En effet, on gagne rarement un réel bénéfice sur la perte de poids à augmenter le volume jusqu’à un maximum de 800ml. Un volume de 800 ml ne peut jamais être fait pour une 1ère pose en raison d’un risque majeur d’intolérance. Complications exceptionnelles mais potentiellement graves : Une intolérance précoce majeure avec vomissements importants et persistants pouvant entraîner une déshydratation voire une gastrite ischémique, justifiant un retrait précoce du ballon si cette intolérance n'est pas améliorée par une réhydratation et des traitements symptomatiques administrés par voie veineuse. Une pancréatite aiguë provoquée par compression mécanique du ballon sur le pancréas (situé sous l’estomac) peut survenir plusieurs semaines après la pose. Elle se manifeste par une douleur brutale et intense au niveau de la zone épigastrique et irradiant dans le dos ; elle évolue favorablement après retrait en urgence du ballon. Plaies voire perforations de l’œsophage ou de l’estomac au cours des procédures de pose ou de retrait, ou encore plus exceptionnel en dehors des procédures. Dégonflement spontané du ballon entrainant sa migration dans l’intestin avec un risque d’occlusion intestinal Ces complications sont exceptionnelles mais pourraient nécessiter une prise en charge chirurgicale pour les soigner si elles surviennent. Tout symptôme anormal justifie une hospitalisation en urgence pour un examen clinique et des examens complémentaires afin d’écarter une éventuelle complication. Un médecin gastroentérologue de notre équipe est d’astreinte 24h/24h et 7/7. Un appel au standard de notre clinique vous permettra de rentrer en contact avec lui. Complications de l’Endosleeve On observe une meilleure tolérance post opératoire qu’avec le ballon gastrique car il n’y a pas de « corps étranger ». Sous traitement symptomatique pendant 7 à 10 jours, les nausées sont rares et les vomissements exceptionnels. Les patients ressentent pendant 24-48h une sensation de lourdeur au niveau épigastrique comme « une pierre » ou la sensation que « ça tire ». Cette sensation n’est pas vraiment douloureuse et se calme avec des antalgiques simples. La reprise des boissons se fait le lendemain et l'alimentation lisse et légère le surlendemain. Le transit est repris dans les 3 jours et les activités professionnelles peuvent être reprises la semaine qui suit l’intervention. Pour votre confort et la qualité de la cicatrisation des sutures, il est essentiel de bien suivre les conseils alimentaires donnés par la diététicienne sous forme d’un livret remis au cours de la préparation pré-opératoire. Classiquement, la reprise des aliments commence par des repas semi-liquides puis lisses, puis mixés puis solides. Il faut manger calmement, lentement, ne pas boire pendant les repas et bien mâcher lors de la reprise des aliments solides. Complications exceptionnelles mais potentiellement graves : La période post-opératoire nécessite une surveillance attentive car les rares complications surviennent généralement dans les heures ou jours qui suivent l’opération. Saignement sur les sutures / hématomes de paroi / hématome de rate Infections avec abcès de paroi gastrique exceptionnellement la perforation de la paroi digestive pouvant entrainer une péritonite. Certaines peuvent nécessiter une prise en charge chirurgicale sous anesthésie générale (coelioscopie). Très rarement il arrive que le nouvel estomac soit trop étroit ou qu’un rétrécissement se forme empêchant une alimentation correcte. Exceptionnellement, une autre intervention sera nécessaire pour régler ce problème. L’excès de poids peut augmenter les risques de phlébite et d’embolie pulmonaire ; certains patients considérés à risque pourront avoir après l’opération, des piqûres d’héparine pour fluidifier le sang et éviter ce risque. Des bas de contention seront prescris aux patients moins à risque. Avant 60-65 ans, le risque opératoire est inférieur à celui qu’on prend à ne rien faire. Après votre retour au domicile la survenue de certains signes doivent vous conduire à contacter votre gastro-entérologue sans attendre : essoufflement, douleurs abdominales aiguës ou intenses, fièvre, saignements ou vomissements répétés, car ces symptômes peuvent traduire la survenue d'une complication.. Un traitement « à la carte » médical, endoscopique ou chirurgical vous sera proposé selon votre IMC, la présence de comorbidités, votre risque prévisible de reprise pondérale après l’intervention. Préparation d’au moins 6 mois avec l'équipe pluridisciplinaire avant l’intervention Validation de la décision en réunion de comité pluridisciplinaire Aucune intervention n’est miraculeuse. Il existe toujours un risque de reprise pondérale à moyen ou long terme même avec les chirurgies. Importance de l’accompagnement hygiéno-diététique pour maintenir une alimentation équilibrée, et une activité physique régulière Ces techniques ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie ou les mutuelles. Ballon gastrique Endosleeve Efficacité après 12 mois en % de perte pondérale totale - 15 à 20% poids corporel - 17 - 20% poids corporel Temps d’hospitalisation Ambulatoire 1 nuit Temps d’intervention 20 min pour la pose /20 min pour le retrait 1h à 1h15 Durée de la restriction 1 an A vie Tolérance post opératoire Médiocre pendant 1 semaine Bonne après 24h Complications <2% <2% Parcours de soins Ballon gastrique ou Endosleeve à la Clinique Pasteur à Toulouse Notre centre a organisé un parcours de soin complet et pluridisciplinaire avec pour objectif de vous proposer une prise en charge médicale optimale à Toulouse, personnalisée à chaque profil de patient, en respect des règles de bonne pratique recommandées par la Haute Autorité de Santé, et axée sur la bienveillance envers les patients qui nous auront fait confiance. Modes d'entrée dans le parcours de soins Le mode d'entrée dans le parcours de soins dépend : de l'IMC de la prise en charge nutritionnelle préalable. Si l'IMC est > 35 D'autres options thérapeutiques peuvent être discutées : chirurgie bariatrique ou injections médicamenteuses (Wegovy°). C'est pourquoi le parcours de soins débute par une consultation avec un médecin nutritionniste à Toulouse qui selon la présence de comorbidités, votre histoire pondérale, vos antécédents médicaux, votre risque attendu de reprise pondérale, vous apporteront leur expertise et leur avis sur la prise en charge la plus adaptée. Si vous n'êtes pas encore suivi par un médecin nutritionniste , veuillez contacter : Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 6 ème étage 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse Coordonnées = 05 62 21 36 80, smendocrino@clinique-pasteur.com Si vous êtes déjà suivi par un médecin nutritionniste extérieur à la Clinique Pasteur et que le projet est abouti, vous pouvez contacter directement le secrétariat de gastro-entérologie : Dr Maeva GUILLAUME Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 5ème étage- Cabinet 52, 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse Coordonnées: secdrguillaume@clinique-pasteur.com Si l'IMC est entre 30 et 35 Il n'y a pas d'autres options thérapeutiques que l'endoscopie bariatrique. 1/ Vous pouvez nous adresser un mail de demande d’information / prise en charge à l’adresse suivante : secdrguillaume@clinique-pasteur.com avec vos coordonnées (nom, prénom, date de naissance, téléphone, adresse mail), votre indice de masse corporelle (poids (kg)/(taille x taille en m) 2/ Le parcours débute avec une réunion d’information générale en séance de groupe. Nous organisons une réunion mensuelle. Cette réunion est présentée par le Dr Maeva GUILLAUME , hépato-gastro-entérologue à Toulouse , avec une projection power-point et vidéos explicatives. L’objectif de cette réunion est de pouvoir répondre à toutes vos interrogations concernant les techniques d’endoscopie visant à traiter l’obésité, expliquer les indications (profil de patients concernés), les contre-indications, les effets indésirables et complications potentielles, leurs places par rapport à la chirurgie bariatrique classique (sleeve gastrectomie ou bypass), et enfin le parcours de soins pluridisciplinaire qui y prépare. L’intérêt de cette 1ère prise de contact en groupe est de pouvoir vous recevoir rapidement après votre demande de prise en charge, dans un délai < 1 mois, compte tenu des délais habituellement longs (plusieurs mois) pour une consultation individuelle, et donc de vous faire accéder plus rapidement au parcours de soins préparatoire. En outre, elle permet d’éviter des consultations inutiles pour les patients qui ne rentreraient pas dans les critères de ce type de prise en charge ou qui ne seraient finalement pas intéressés. La séance en groupe permet de plus de bénéficier d’éventuelles questions posées par d’autres patients. Lieu de réunion : Clinique Pasteur Pavillon Ilôt des consultations (Porte 7) 6ème étage, salle de réunion. Elle a lieu en général un vendredi de chaque mois de 13h30 à 14h30. 3/ A la fin de cette réunion, notre secrétaire spécialisée dans cette activité vous remettra, si vous êtes intéressé(e) et éligible : - les coordonnées d’une diététicienne et d’une psychologue spécialisées dans la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie bariatrique. Ce binôme vous préparera à cette intervention pendant plusieurs mois. Si vous avez déjà un suivi, il n’est pas obligatoire d’avoir un double suivi, sous réserve d’avoir une attestation favorable de prise en charge depuis plusieurs mois et de non contre-indication par ces praticiens. Toutefois, dans certains cas, nous vous demanderons de rencontrer au moins une fois en consultation les praticiens de notre parcours de soin. - les coordonnées d’un médecin nutritionniste : Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR. Toutes les deux coordonnent également la prise en charge des patients ayant pour projet une chirurgie bariatrique classique (sleeve gastrectomie ou bypass). Elles vous apporteront leur expertise et leur avis sur la prise en charge la plus adaptée (Ballon intra-gastrique, Endosleeve, sleeve gastrectomie ou bypass) selon votre IMC, votre âge, vos antécédents médicaux, votre risque attendu de reprise pondérale, etc… Si vous avez déjà un médecin nutritionniste extérieur à la Clinique Pasteur, il n'est pas nécessaire de les rencontrer. - un rendez-vous en Hôpital de Jour pluridisciplinaire (au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur) pour un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires (bilan pré-opératoire). 4 / Hôpital de Jour pluridisciplinaire (au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur) Vous viendrez au cours de votre parcours passer sur une demi-journée un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires (bilan pré-opératoire). Cette hospitalisation est coordonnée par un médecin nutritionniste spécialisé dans l’obésité et la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie bariatrique. Une ordonnance vous sera adressée lors de la prise de rendez-vous pour réaliser une semaine avant votre venue un bilan sanguin à jeun dans un laboratoire proche de votre domicile, afin que nous disposions le jour de votre venue des résultats nous permettant d’avoir toutes les informations nécessaires à une prise en charge optimale (dépistage d’un diabète, de troubles du cholestérol, bilan du foie, dosages des vitamines pour corriger d’éventuelles carences etc…). Consultations et Examens pratiqués le jour de l’hospitalisation: Echographie abdominale TOGD (transit oeso-gastro-duodénal) = radiographie thoracique après ingestion de produit de contraste Electrocardiogramme Prise de tension artérielle, poids taille, tour de taille, calcul de l’IMC Bilan de votre historique médical et de votre histoire pondérale, vérification de la présence ou absence de certaines pathologies pouvant être secondaires à l'obésité. En cas de suspicion de syndrome d’apnée du sommeil, un dépistage et consultation avec un pneumologue seront réalisés. Consultation avec une infirmière spécialisée Consultation avec un médecin du sport pour établir un programme d’Activité Physique Adaptée de remise en forme Consultation de synthèse avec le médecin nutritionniste : stratégie individualisée d'accompagnement médical pour la perte de poids en ayant définit ensemble les objectifs. Vous ne rencontrez par la diététicienne et la psychologue car le suivi est externalisé pour ces deux activités. 5/ Gastroscopie préalable Vous reviendrez en ambulatoire (une demi-journée) à la Clinique Pasteur Bâtiment ATRIUM (porte 40) passer une gastroscopie . L’objectif est de faire une exploration préalable à l’intervention pour s’assurer de l’absence de contre-indication temporaire (oesophagite par reflux, ulcère gastrique, infection à Hélicobacter Pylori détecté par biopsies) ou définitive (hernie hiatale volumineuse, etc.). L’examen se fait à jeun en règle générale sous anesthésie générale (mais peut être réalisé sous anesthésie locale si c’est votre souhait). La durée de l’examen est d’environ 5 à 7 minutes. Ce sera l’occasion de revoir le Dr Maeva GUILLAUME en consultation individuelle après l’examen pour faire le point sur l’avancée de votre parcours. 6/ Parallèlement, vous serez suivi en consultations externes par l’équipe spécialisée dans la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie (ou de chirurgie) de l’obésité. Cette étape de préparation est indispensable pour assurer une prise en charge optimale du surpoids, afin de régler tous les facteurs qui ont pu contribuer à la prise de poids, augmenter vos chances de perte pondérale après intervention, et prévenir le risque de reprise de poids à long terme. - Suivi diététique (Madame Emilie Pasquet-Raynal): o minimum 6 consultations pré-opératoires o suivi post-opératoire (environ 1 consultation par mois pendant 6 mois, puis ensuite espacées en fonction des besoins) o L’objectif est de développer l’ensemble des compétences diététiques nécessaires pour les patients bénéficiant d’une intervention d’endoscopie bariatrique. o Le travail s’articule sur plusieurs axes : § Comportement alimentaire afin de ne pas s’orienter dans des schémas dysfonctionnels avec risque d’effet rebond (yo-yo) § Amélioration de la perceptions des sensations alimentaires afin de majorer et pérenniser la perte de poids § Gestion de l’alimentation spécifique aux besoins des patients ayant une endosleeve ou un ballon intragastrique o Lieu : Clinique pasteur porte 4 - RDC - 3 avenue sans, 31000 Toulouse o Coordonnées = 05 62 21 16 29, epasquet@clinique-pasteur.com o Prise de rdv en ligne : https://www.doctolib.fr/dieteticien/toulouse/emilie-pasquet-raynal - Suivi psychologique (Madame Sara Benoit) : o Au minimum une consultation o L’objectif est de faire le point sur le parcours de vie du patient. Une évaluation est faite sur les événements de vie qui ont pu favoriser la prise de poids et une attention est portée aux appréhensions liées au pré ou au post opératoire. Un suivi psychologique est alors mis en place en fonction des besoins du patient et au rythme adéquat. o Lieu : 53 avenue Pierre Molette 31100 TOULOUSE o Coordonnées = 0685784398 ; sarabenoit.psychologue@gmail.com o Prise de rdv en ligne : https://perfactive.fr/sara-benoit/book - Suivi médical en cas d’Endosleeve (Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR) o L’objectif est d’acquérir les compétences d’auto-soins et d'adaptation en vue d'une endoscopie bariatrique concernant différents items : § La définition de l'obésité en tant que maladie chronique, ses causes et ses conséquences. § Connaître les principes d'une prise en charge endoscopique visant à obtenir une restriction calorique. § Connaître les modalités du suivi après intervention avec nécessité d'un suivi à vie. § Comprendre l’intérêt de pratiquer une activité physique régulière intégrée au mode de vie. § Comprendre l'intérêt d'une substitution vitaminique suite à l'intervention. o Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 6 -ème étage 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse o Coordonnées = 05 62 21 36 80, smendocrino@clinique-pasteur.com 7 / Lorsque l’équipe de préparation vous jugera prêt(e) pour votre intervention, la décision finale sera validée en réunion par l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire. Ces « RCP » (Réunions de Comité Pluridisciplinaire) sont réalisées une fois par mois avec présence obligatoire des 2 médecins nutritionnistes Dr Caroline LAPORTE-DAUBE et Dr Leïla BOULANOUAR, de la diététicienne (Madame Emilie PASQUET-RAYNAL), de la psychologue (Madame Sara BENOIT) et du Dr Maeva GUILLAUME (hépato-gastro-entérologue). Nous vérifions que le patient répond bien aux indications, ne présente pas de contre-indications, que le bilan pré-opératoire est complet, qu’il n’existe pas de réserve d’ordre diététique (trouble du comportement alimentaire non stabilisé) ou psychologique. 8/ C’est à l’issue de cette réunion que l’intervention peut être programmée dans le mois qui suit. La consultation pré-opératoire avec le Dr Maeva GUILLAUME (hépato-gastro-entérologue) permet de répondre aux dernières questions relatives à l’intervention et préparer le post opératoire. Elle est suivie d’une consultation avec l’anesthésiste. 9/ Après l’intervention, le suivi pluridisciplinaire se fait en alternance avec l'un des membres de l'équipe pluridisciplinaire. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. < Retour Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon gastrique ou Endosleeve à Toulouse Présentation des techniques : Ballon gastrique et Endosleeve Prévalence du surpoids et de l’obésité, définition de l’IMC et des comorbidités La prévalence du surpoids ou de l’obésité en France est en augmentation croissante et atteint 47% de la population adulte (Enquête Obepi 2020). L’indice de masse corporelle (IMC * ) normal est entre 18,5 et 25 kg/m2. Le surpoids est défini par un IMC entre 25 et 30 kg/m2. Prévalence en France = 30% L’obésité de grade 1 est définie par un IMC entre 30 et 35 kg/m2. Prévalence en France = 12% L’obésité de grade 2 est définie par un IMC entre 35 et 40 kg/m2. Prévalence en France = 3 % L’obésité de grade 3 est définie par un IMC > 40 kg/m2. Prévalence en France = 2% *Le calcul de l’IMC (indice de masse corporelle) s’obtient en divisant le poids en kg par la taille (en mètres) au carré = poids (kg) / (taille x taille en m). L’obésité est un véritable enjeu de santé publique et expose à des maladies que l’on nomme comorbidités, qui peuvent altérer la santé et le pronostic : les maladies métaboliques : • Hypertension artérielle et maladies cardio-vasculaires • Diabète de type 2 • Troubles du cholestérol (dyslipidémie) • Stéatose hépatique (foie surchargé en graisse) pouvant mener à une fibrose du foie voire dans certains cas à une cirrhose. Maladies ostéo-articulaires (arthrose, lombalgies chroniques) Syndrome d’apnée du sommeil Asthme sévère Syndrome des ovaires poly-kystiques entrainant un trouble de la fertilité Insuffisance rénale chronique L’objectif des interventions endoscopiques ou chirurgicales est de traiter l’obésité pour prévenir voire guérir ces comorbidités, chez des patients en échec d’une prise en charge médicale bien conduite. L’endoscopie bariatrique ( Ballon intra-gastrique ou Endosleeve ) s’adresse à des patients en obésité moins sévère que la chirurgie. Elle se veut moins invasive mais elle est aussi moins efficace en termes de perte pondérale totale par rapport à une sleeve chirurgicale ou un by-pass ce pourquoi ces différentes options ne sont pas concurrentielles mais complémentaires et adaptées au profil de chaque patient. La Haute Autorité de Santé (HAS) affirme dans ses recommandations en 2020 que l' Endosleeve permet de « compléter l’arsenal chirurgical de prise en charge de l’obésité. En s’adressant à une population plus large que celle actuellement éligible à la chirurgie bariatrique, elle pourrait notamment présenter un intérêt pour les patients qui présentent une obésité modérée avec une comorbidité telle que par exemple le diabète de type 2 ou la stéatose hépatique ». Pour quels patients ? L’endoscopie bariatrique (Ballon gastrique ou Endosleeve) peut être proposée * : Lorsque l’IMC est > 30 si le patient n’est pas éligible à la chirurgie bariatrique. NB : le Ballon gastrique peut être posé chez des patients en surpoids à partir d’un IMC ≥ 28 (surpoids). L’endoscopie bariatrique est réservée aux patients en échec d’une prise en charge nutritionnelle bien conduite. Les troubles du comportement alimentaire non stabilisés sont une contre-indication à la pose du ballon. L’indication doit être validée par un médecin nutritionniste . La chirurgie bariatrique ** ( sleeve gastrectomie ou bypass ) est le traitement de choix des patients avec : un IMC > 40 avec ou sans comorbidité ou un IMC > 35 lorsqu’ils présentent au moins une comorbidité /maladie liée à l’obésité qui pourrait être améliorée par la chirurgie ou un IMC entre 30 et 35 lorsqu’ils présentent un diabète de type 2 déséquilibré malgré des traitements adaptés L’âge limite théorique est 65 ans. * Jirapinyo, ASGE - ESGE guideline on primary endoscopic bariatric and metabolic therapies for adults with obesity , Endoscopy 2024 Kermansaravi , Current recommendations for procedure selection in class I and II obesity developed by an expert modified Delphi consensus, Sci Rep 2024 ** Recommandations HAS 2024 Principe des techniques Ces techniques visent à restreindre de façon définitive ( Endosleeve ) ou temporaire ( Ballon gastrique ) le volume de l’estomac pour accélérer la sensation de satiété, réduire la prise alimentaire et la vidange gastrique. Ballon gastrique à Toulouse Cette technique consiste à placer par endoscopie gastrique (la gastroscopie est le passage d’un endoscope par la bouche jusqu’à l’estomac) un ballon initialement vide, que l’on va remplir via une tubulure une fois positionné dans l’estomac avec 500 à 600 ml d’eau stérile. Il est laissé en place durant 12 mois dans l’estomac . Il ne faut pas dépasser cette durée sans quoi le dispositif médical risque de s’endommager et de se percer spontanément. NB: Il ne faut pas confondre avec l’anneau gastrique qui est une technique chirurgicale. Une nouvelle endoscopie est nécessaire pour retirer le ballon. Il n’y a aucune cicatrice puisque le dispositif est également retiré la bouche à l’aide d’une pince une fois vidé. La pose et le retrait du ballon par endoscopie sont des interventions de courte durée (15-20 minutes) qui se font en ambulatoire sous anesthésie générale. Le jour de la pose du ballon (qui se fait le matin) la sortie est envisagée à 18h après examen clinique du médecin gastro-entérologue. Après le retrait, la sortie est envisagée en début d’après-midi. Vidéo Ballon gastrique https://apollo.showpad.com/share/ibBXmZWIIRDhvubFnMvnk/0 Endosleeve à Toulouse L’Endosleeve , ou « sleeve endoscopique », ou encore « plicature gastrique endoscopique » est une intervention qui permet de réduire durablement le volume de l’estomac, en plicaturant la partie la plus vaste de cet organe, en passant par les voies naturelles au cours d'une endoscopie. Il n'y a donc pas de cicatrices sur la paroi abdominale. L’intervention est réalisée au cours d'une gastroscopie (passage d’un endoscope par la bouche jusqu’à l’estomac) et d’un kit de suture à usage unique introduit en parallèle de l’endoscope. Les sutures internes de l'estomac sont réalisées de telle sorte qu’après mise en tension des fils non résorbables, les parois de l’estomac se replient l’une sur l’autre. La suture peut être réalisée sur seulement une partie de la longueur de l’estomac ou sur toute sa longueur. L’estomac prend la forme d’un tube comme pour la sleeve chirurgicale. La partie exclue de l’estomac reste en place. Le volume gastrique est réduit d’environ 70 %. Vous arrivez à la clinique le matin de l’intervention et sortez le lendemain. L'intervention dure entre 1 heure et 1h15 selon le volume de l'estomac à exclure et se fait sous anesthésie générale. L’intérêt de la technique réside dans son caractère moins invasif qu’une chirurgie classique de sleeve et son caractère définitif contrairement au ballon gastrique . Cette technique provoque donc une satiété précoce et conduit à réduire la quantité des aliments. La jonction avec l’intestin grêle à la sortie de l’estomac n’est pas impactée donc la digestion des aliments n’est pas perturbée et il n’y a pas de risque de carences nutritionnelles comme avec le By-pass . Vidéo Endosleeve Résultats Ballon Gastrique ou Endosleeve sur la perte pondérale A 1 an : Les résultats des 2 techniques ( Ballon gastrique ou endosleeve ) 1 an après l’intervention sont relativement similaires avec une efficacité qui semble supérieure avec l’Endosleeve même si les résultats n’ont jamais été comparés dans une étude dédiée. On observe une perte moyenne de 15-20 % du poids corporel total (exemple : un patient de 100 kg va perdre 15 à 20 kg en moyenne). Les résultats sont variables d’un patient à l’autre, certains parvenant à dépasser ces objectifs, en particulier lorsque la prise en charge pluridisciplinaire associée est bien suivie ; d’autres sont considérés en échec, avec une perte de poids < 5% du poids. La non réponse au traitement reste rare, voire exceptionnelle en cas de suivi assidu. A moyen et long terme : Les maladies métaboliques qui sont associées à l’obésité s’améliorent aussi avec la perte de poids (diabète, cholestérol, stéatose hépatique, hypertension artérielle, etc..), de même que la qualité de vie, l’estime de soi, les aptitudes à la reprise d’une activité sportive. La différence entre ces 2 techniques réside dans les effets à long terme, puisque l’Endosleeve est une restriction définitive, le poids se maintient à 3 et 5 ans chez la plupart des patients. Au-delà de 5 ans, le risque de reprise de poids est rare mais non nul et se majore avec le temps, tout comme pour les techniques chirurgicales. Le ballon gastrique a surtout un effet « starter motivationnel ». Plus de 2/3 des patients maintiendront cette perte de poids à long terme mais 1/3 risquent de reprendre le poids perdu. La poursuite d’un suivi nutritionnel et d’une activité physique régulière à vie après les interventions est recommandée pour éviter le risque de reprise pondérale. Ceci explique la nécessité d’une bonne préparation pour choisir l’intervention la plus adaptée à votre profil. L’équipe pluridisciplinaire est là pour vous aider à faire le meilleur choix. Contre-indications du Ballon Gastrique ou Endosleeve Contre-indications communes aux 2 techniques • Ulcère de l’estomac, oesophagite (contre-indications temporaires) • Maladie de Crohn • Troubles cognitifs ou psychiatriques sévères • Troubles sévères et non stabilisés du comportement alimentaire. • Alcoolisme, toxicomanie. • Traitement par certains médicaments fluidifiants le sang • Grossesse ou désir de grossesse l’année qui suit l’intervention • Cirrhose • Troubles de la coagulation • Refus du patient d’adhérer à la prise en charge pluridisciplinaire Contre-indications spécifiques du ballon gastrique • Antécédents de chirurgie gastrique. • Hernies hiatales volumineuses (> 5 cm), • Traitement par anti-inflammatoires non stéroidiens • La pratique de plongée sous-marine ou de sports de combats car ils augmentent le risque de perforation spontanée ou provoquée du ballon. Il faut éviter également les massages du dos en position ventrale. Complications Complications du ballon gastrique En termes de tolérance à court terme , des crampes abdominales, des nausées voire des vomissements sont fréquemment observés les premiers jours, d’où la mise en place systématique d’un traitement symptomatique prescrit en sortie pour 7 jours. La reprise d’un transit est souvent observée après plusieurs jours. - Il est exceptionnel de devoir retirer un ballon pour intolérance (crampes ou vomissements) lorsque l’on respecte le traitement symptomatique et le protocole de réalimentation progressive qui vous sera remis par le diététicien au cours d’une séance de préparation. Malgré cela, il arrive de façon exceptionnelle que des patients ne parviennent pas à s’habituer à la présence d’un corps étranger dans l’estomac et que l’on doive le retirer. Dans la majorité des cas, les patients s’habituent et finissement après plusieurs semaines ou mois par ne plus sentir la présence du ballon sauf en termes de restriction alimentaire. Il arrive même que l’effet de satiété s’estompe avec le temps malgré un ballon correctement positionné et rempli. - A moyen terme, des diarrhées peuvent survenir sans aucune autre cause retrouvée que la présence d’un ballon gastrique. Cet effet indésirable est rare. - Un désagrément fréquent est une mauvaise haleine et des rots malodorants causés par la stagnation des aliments dans l’estomac. Une bonne hydratation après les repas pour nettoyer ces résidus alimentaires est nécessaire pour réduire cet effet indésirable. Les risques de complications non graves (oesophagite par majoration du reflux, ulcères gastriques) sont prévenus par la prise quotidienne d’un traitement anti-sécrétoire d’acide gastrique (type omeprazole, pantoprazole, esomeprazole ou rabeprazole) durant toute la durée du ballon. Pour éviter les ulcères gastriques, les Anti-inflammatoires non stéroidiens sont proscrits et l’utilisation de Paracetamol doit être privilégiée. Le modèle de ballon que nous utilisons est homologué pour 12 mois et son volume est ajustable. Le choix de ce modèle homologué pour 12 mois est justifié par la nécessité, même si la perte de poids se fait principalement dans les premiers mois qui suivent la pose, de maintenir et consolider la perte de poids par une phase de stabilisation voire amplifier la perte de poids (perte de 12% du poids corporel 6 mois après la pose et jusqu’à 15-20% après 12 mois). Le volume du ballon peut être ajustable au cours de l’année, c’est-à-dire que l’on peut aussi bien augmenter comme réduire son volume (en cas de perte d’efficacité ou au contraire de mauvaise tolérance). Il vaut mieux éviter d’avoir recours à une nouvelle intervention pour augmentation de volume sauf si elle est justifiée et discutée de façon pluridisciplinaire en amont. En effet, on gagne rarement un réel bénéfice sur la perte de poids à augmenter le volume jusqu’à un maximum de 800ml. Un volume de 800 ml ne peut jamais être fait pour une 1ère pose en raison d’un risque majeur d’intolérance. Complications exceptionnelles mais potentiellement graves : Une intolérance précoce majeure avec vomissements importants et persistants pouvant entraîner une déshydratation voire une gastrite ischémique, justifiant un retrait précoce du ballon si cette intolérance n'est pas améliorée par une réhydratation et des traitements symptomatiques administrés par voie veineuse. Une pancréatite aiguë provoquée par compression mécanique du ballon sur le pancréas (situé sous l’estomac) peut survenir plusieurs semaines après la pose. Elle se manifeste par une douleur brutale et intense au niveau de la zone épigastrique et irradiant dans le dos ; elle évolue favorablement après retrait en urgence du ballon. Plaies voire perforations de l’œsophage ou de l’estomac au cours des procédures de pose ou de retrait, ou encore plus exceptionnel en dehors des procédures. Dégonflement spontané du ballon entrainant sa migration dans l’intestin avec un risque d’occlusion intestinal Ces complications sont exceptionnelles mais pourraient nécessiter une prise en charge chirurgicale pour les soigner si elles surviennent. Tout symptôme anormal justifie une hospitalisation en urgence pour un examen clinique et des examens complémentaires afin d’écarter une éventuelle complication. Un médecin gastroentérologue de notre équipe est d’astreinte 24h/24h et 7/7. Un appel au standard de notre clinique vous permettra de rentrer en contact avec lui. Complications de l’Endosleeve On observe une meilleure tolérance post opératoire qu’avec le ballon gastrique car il n’y a pas de « corps étranger ». Sous traitement symptomatique pendant 7 à 10 jours, les nausées sont rares et les vomissements exceptionnels. Les patients ressentent pendant 24-48h une sensation de lourdeur au niveau épigastrique comme « une pierre » ou la sensation que « ça tire ». Cette sensation n’est pas vraiment douloureuse et se calme avec des antalgiques simples. La reprise des boissons se fait le lendemain et l'alimentation lisse et légère le surlendemain. Le transit est repris dans les 3 jours et les activités professionnelles peuvent être reprises la semaine qui suit l’intervention. Pour votre confort et la qualité de la cicatrisation des sutures, il est essentiel de bien suivre les conseils alimentaires donnés par la diététicienne sous forme d’un livret remis au cours de la préparation pré-opératoire. Classiquement, la reprise des aliments commence par des repas semi-liquides puis lisses, puis mixés puis solides. Il faut manger calmement, lentement, ne pas boire pendant les repas et bien mâcher lors de la reprise des aliments solides. Complications exceptionnelles mais potentiellement graves : La période post-opératoire nécessite une surveillance attentive car les rares complications surviennent généralement dans les heures ou jours qui suivent l’opération. Saignement sur les sutures / hématomes de paroi / hématome de rate Infections avec abcès de paroi gastrique exceptionnellement la perforation de la paroi digestive pouvant entrainer une péritonite. Certaines peuvent nécessiter une prise en charge chirurgicale sous anesthésie générale (coelioscopie). Très rarement il arrive que le nouvel estomac soit trop étroit ou qu’un rétrécissement se forme empêchant une alimentation correcte. Exceptionnellement, une autre intervention sera nécessaire pour régler ce problème. L’excès de poids peut augmenter les risques de phlébite et d’embolie pulmonaire ; certains patients considérés à risque pourront avoir après l’opération, des piqûres d’héparine pour fluidifier le sang et éviter ce risque. Des bas de contention seront prescris aux patients moins à risque. Avant 60-65 ans, le risque opératoire est inférieur à celui qu’on prend à ne rien faire. Après votre retour au domicile la survenue de certains signes doivent vous conduire à contacter votre gastro-entérologue sans attendre : essoufflement, douleurs abdominales aiguës ou intenses, fièvre, saignements ou vomissements répétés, car ces symptômes peuvent traduire la survenue d'une complication.. Un traitement « à la carte » médical, endoscopique ou chirurgical vous sera proposé selon votre IMC, la présence de comorbidités, votre risque prévisible de reprise pondérale après l’intervention. Préparation d’au moins 6 mois avec l'équipe pluridisciplinaire avant l’intervention Validation de la décision en réunion de comité pluridisciplinaire Aucune intervention n’est miraculeuse. Il existe toujours un risque de reprise pondérale à moyen ou long terme même avec les chirurgies. Importance de l’accompagnement hygiéno-diététique pour maintenir une alimentation équilibrée, et une activité physique régulière Ces techniques ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie ou les mutuelles. Ballon gastrique Endosleeve Efficacité après 12 mois en % de perte pondérale totale - 15 à 20% poids corporel - 17 - 20% poids corporel Temps d’hospitalisation Ambulatoire 1 nuit Temps d’intervention 20 min pour la pose /20 min pour le retrait 1h à 1h15 Durée de la restriction 1 an A vie Tolérance post opératoire Médiocre pendant 1 semaine Bonne après 24h Complications <2% <2% Parcours de soins Ballon gastrique ou Endosleeve à la Clinique Pasteur à Toulouse Notre centre a organisé un parcours de soin complet et pluridisciplinaire avec pour objectif de vous proposer une prise en charge médicale optimale à Toulouse, personnalisée à chaque profil de patient, en respect des règles de bonne pratique recommandées par la Haute Autorité de Santé, et axée sur la bienveillance envers les patients qui nous auront fait confiance. Modes d'entrée dans le parcours de soins Le mode d'entrée dans le parcours de soins dépend : de l'IMC de la prise en charge nutritionnelle préalable. Si l'IMC est > 35 D'autres options thérapeutiques peuvent être discutées : chirurgie bariatrique ou injections médicamenteuses (Wegovy°). C'est pourquoi le parcours de soins débute par une consultation avec un médecin nutritionniste à Toulouse qui selon la présence de comorbidités, votre histoire pondérale, vos antécédents médicaux, votre risque attendu de reprise pondérale, vous apporteront leur expertise et leur avis sur la prise en charge la plus adaptée. Si vous n'êtes pas encore suivi par un médecin nutritionniste , veuillez contacter : Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 6 ème étage 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse Coordonnées = 05 62 21 36 80, smendocrino@clinique-pasteur.com Si vous êtes déjà suivi par un médecin nutritionniste extérieur à la Clinique Pasteur et que le projet est abouti, vous pouvez contacter directement le secrétariat de gastro-entérologie : Dr Maeva GUILLAUME Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 5ème étage- Cabinet 52, 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse Coordonnées: secdrguillaume@clinique-pasteur.com Si l'IMC est entre 30 et 35 Il n'y a pas d'autres options thérapeutiques que l'endoscopie bariatrique. 1/ Vous pouvez nous adresser un mail de demande d’information / prise en charge à l’adresse suivante : secdrguillaume@clinique-pasteur.com avec vos coordonnées (nom, prénom, date de naissance, téléphone, adresse mail), votre indice de masse corporelle (poids (kg)/(taille x taille en m) 2/ Le parcours débute avec une réunion d’information générale en séance de groupe. Nous organisons une réunion mensuelle. Cette réunion est présentée par le Dr Maeva GUILLAUME , hépato-gastro-entérologue à Toulouse , avec une projection power-point et vidéos explicatives. L’objectif de cette réunion est de pouvoir répondre à toutes vos interrogations concernant les techniques d’endoscopie visant à traiter l’obésité, expliquer les indications (profil de patients concernés), les contre-indications, les effets indésirables et complications potentielles, leurs places par rapport à la chirurgie bariatrique classique (sleeve gastrectomie ou bypass), et enfin le parcours de soins pluridisciplinaire qui y prépare. L’intérêt de cette 1ère prise de contact en groupe est de pouvoir vous recevoir rapidement après votre demande de prise en charge, dans un délai < 1 mois, compte tenu des délais habituellement longs (plusieurs mois) pour une consultation individuelle, et donc de vous faire accéder plus rapidement au parcours de soins préparatoire. En outre, elle permet d’éviter des consultations inutiles pour les patients qui ne rentreraient pas dans les critères de ce type de prise en charge ou qui ne seraient finalement pas intéressés. La séance en groupe permet de plus de bénéficier d’éventuelles questions posées par d’autres patients. Lieu de réunion : Clinique Pasteur Pavillon Ilôt des consultations (Porte 7) 6ème étage, salle de réunion. Elle a lieu en général un vendredi de chaque mois de 13h30 à 14h30. 3/ A la fin de cette réunion, notre secrétaire spécialisée dans cette activité vous remettra, si vous êtes intéressé(e) et éligible : - les coordonnées d’une diététicienne et d’une psychologue spécialisées dans la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie bariatrique. Ce binôme vous préparera à cette intervention pendant plusieurs mois. Si vous avez déjà un suivi, il n’est pas obligatoire d’avoir un double suivi, sous réserve d’avoir une attestation favorable de prise en charge depuis plusieurs mois et de non contre-indication par ces praticiens. Toutefois, dans certains cas, nous vous demanderons de rencontrer au moins une fois en consultation les praticiens de notre parcours de soin. - les coordonnées d’un médecin nutritionniste : Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR. Toutes les deux coordonnent également la prise en charge des patients ayant pour projet une chirurgie bariatrique classique (sleeve gastrectomie ou bypass). Elles vous apporteront leur expertise et leur avis sur la prise en charge la plus adaptée (Ballon intra-gastrique, Endosleeve, sleeve gastrectomie ou bypass) selon votre IMC, votre âge, vos antécédents médicaux, votre risque attendu de reprise pondérale, etc… Si vous avez déjà un médecin nutritionniste extérieur à la Clinique Pasteur, il n'est pas nécessaire de les rencontrer. - un rendez-vous en Hôpital de Jour pluridisciplinaire (au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur) pour un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires (bilan pré-opératoire). 4 / Hôpital de Jour pluridisciplinaire (au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur) Vous viendrez au cours de votre parcours passer sur une demi-journée un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires (bilan pré-opératoire). Cette hospitalisation est coordonnée par un médecin nutritionniste spécialisé dans l’obésité et la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie bariatrique. Une ordonnance vous sera adressée lors de la prise de rendez-vous pour réaliser une semaine avant votre venue un bilan sanguin à jeun dans un laboratoire proche de votre domicile, afin que nous disposions le jour de votre venue des résultats nous permettant d’avoir toutes les informations nécessaires à une prise en charge optimale (dépistage d’un diabète, de troubles du cholestérol, bilan du foie, dosages des vitamines pour corriger d’éventuelles carences etc…). Consultations et Examens pratiqués le jour de l’hospitalisation: Echographie abdominale TOGD (transit oeso-gastro-duodénal) = radiographie thoracique après ingestion de produit de contraste Electrocardiogramme Prise de tension artérielle, poids taille, tour de taille, calcul de l’IMC Bilan de votre historique médical et de votre histoire pondérale, vérification de la présence ou absence de certaines pathologies pouvant être secondaires à l'obésité. En cas de suspicion de syndrome d’apnée du sommeil, un dépistage et consultation avec un pneumologue seront réalisés. Consultation avec une infirmière spécialisée Consultation avec un médecin du sport pour établir un programme d’Activité Physique Adaptée de remise en forme Consultation de synthèse avec le médecin nutritionniste : stratégie individualisée d'accompagnement médical pour la perte de poids en ayant définit ensemble les objectifs. Vous ne rencontrez par la diététicienne et la psychologue car le suivi est externalisé pour ces deux activités. 5/ Gastroscopie préalable Vous reviendrez en ambulatoire (une demi-journée) à la Clinique Pasteur Bâtiment ATRIUM (porte 40) passer une gastroscopie . L’objectif est de faire une exploration préalable à l’intervention pour s’assurer de l’absence de contre-indication temporaire (oesophagite par reflux, ulcère gastrique, infection à Hélicobacter Pylori détecté par biopsies) ou définitive (hernie hiatale volumineuse, etc.). L’examen se fait à jeun en règle générale sous anesthésie générale (mais peut être réalisé sous anesthésie locale si c’est votre souhait). La durée de l’examen est d’environ 5 à 7 minutes. Ce sera l’occasion de revoir le Dr Maeva GUILLAUME en consultation individuelle après l’examen pour faire le point sur l’avancée de votre parcours. 6/ Parallèlement, vous serez suivi en consultations externes par l’équipe spécialisée dans la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie (ou de chirurgie) de l’obésité. Cette étape de préparation est indispensable pour assurer une prise en charge optimale du surpoids, afin de régler tous les facteurs qui ont pu contribuer à la prise de poids, augmenter vos chances de perte pondérale après intervention, et prévenir le risque de reprise de poids à long terme. - Suivi diététique (Madame Emilie Pasquet-Raynal): o minimum 6 consultations pré-opératoires o suivi post-opératoire (environ 1 consultation par mois pendant 6 mois, puis ensuite espacées en fonction des besoins) o L’objectif est de développer l’ensemble des compétences diététiques nécessaires pour les patients bénéficiant d’une intervention d’endoscopie bariatrique. o Le travail s’articule sur plusieurs axes : § Comportement alimentaire afin de ne pas s’orienter dans des schémas dysfonctionnels avec risque d’effet rebond (yo-yo) § Amélioration de la perceptions des sensations alimentaires afin de majorer et pérenniser la perte de poids § Gestion de l’alimentation spécifique aux besoins des patients ayant une endosleeve ou un ballon intragastrique o Lieu : Clinique pasteur porte 4 - RDC - 3 avenue sans, 31000 Toulouse o Coordonnées = 05 62 21 16 29, epasquet@clinique-pasteur.com o Prise de rdv en ligne : https://www.doctolib.fr/dieteticien/toulouse/emilie-pasquet-raynal - Suivi psychologique (Madame Sara Benoit) : o Au minimum une consultation o L’objectif est de faire le point sur le parcours de vie du patient. Une évaluation est faite sur les événements de vie qui ont pu favoriser la prise de poids et une attention est portée aux appréhensions liées au pré ou au post opératoire. Un suivi psychologique est alors mis en place en fonction des besoins du patient et au rythme adéquat. o Lieu : 53 avenue Pierre Molette 31100 TOULOUSE o Coordonnées = 0685784398 ; sarabenoit.psychologue@gmail.com o Prise de rdv en ligne : https://perfactive.fr/sara-benoit/book - Suivi médical en cas d’Endosleeve (Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR) o L’objectif est d’acquérir les compétences d’auto-soins et d'adaptation en vue d'une endoscopie bariatrique concernant différents items : § La définition de l'obésité en tant que maladie chronique, ses causes et ses conséquences. § Connaître les principes d'une prise en charge endoscopique visant à obtenir une restriction calorique. § Connaître les modalités du suivi après intervention avec nécessité d'un suivi à vie. § Comprendre l’intérêt de pratiquer une activité physique régulière intégrée au mode de vie. § Comprendre l'intérêt d'une substitution vitaminique suite à l'intervention. o Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 6 -ème étage 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse o Coordonnées = 05 62 21 36 80, smendocrino@clinique-pasteur.com 7 / Lorsque l’équipe de préparation vous jugera prêt(e) pour votre intervention, la décision finale sera validée en réunion par l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire. Ces « RCP » (Réunions de Comité Pluridisciplinaire) sont réalisées une fois par mois avec présence obligatoire des 2 médecins nutritionnistes Dr Caroline LAPORTE-DAUBE et Dr Leïla BOULANOUAR, de la diététicienne (Madame Emilie PASQUET-RAYNAL), de la psychologue (Madame Sara BENOIT) et du Dr Maeva GUILLAUME (hépato-gastro-entérologue). Nous vérifions que le patient répond bien aux indications, ne présente pas de contre-indications, que le bilan pré-opératoire est complet, qu’il n’existe pas de réserve d’ordre diététique (trouble du comportement alimentaire non stabilisé) ou psychologique. 8/ C’est à l’issue de cette réunion que l’intervention peut être programmée dans le mois qui suit. La consultation pré-opératoire avec le Dr Maeva GUILLAUME (hépato-gastro-entérologue) permet de répondre aux dernières questions relatives à l’intervention et préparer le post opératoire. Elle est suivie d’une consultation avec l’anesthésiste. 9/ Après l’intervention, le suivi pluridisciplinaire se fait en alternance avec l'un des membres de l'équipe pluridisciplinaire. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact
- mici, voyages vaccinations et mici
Comme pour tout voyageur, quelques précautions élémentaires sont nécessaires, en sachant rester raisonnable sur les destinations. Les perspectives d’un voyage peuvent être source d’angoisse et sont un défi pour un patient porteur de MICI avec à la clé plusieurs questions : langue, transports, hygiène ; médicaments, soins médicaux ; alimentation (que boire, que manger ?) ; vaccinations (cf. chapitre spécifique) et prévention médicamenteuse de certaines maladies (paludisme par exemple). Voyages, Vaccinations et MICI Voyages, Vaccinations et les Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) Les MICI ne sont pas un obstacle aux voyages, cependant, sauf urgences professionnelles, mieux vaut envisager les déplacements en période de rémission quand tout va bien. Comme pour tout voyageur, quelques précautions élémentaires sont nécessaires, en sachant rester raisonnable sur les destinations. Les perspectives d’un voyage peuvent être source d’angoisse et sont un défi pour un patient porteur de MICI avec à la clé plusieurs questions : langue, transports, hygiène ; médicaments, soins médicaux ; alimentation (que boire, que manger ?) ; vaccinations (cf. chapitre spécifique) et prévention médicamenteuse de certaines maladies (paludisme par exemple). Langue – Transports et hébergement – Hygiène L’anglais est la langue de référence du voyageur, un lexique avec quelques termes médicaux est souhaitable. Transports, hébergement et hygiène Les toilettes et sanitaires sont un souci permanent pour les patients porteurs de MICI : en avion réservez plutôt un siège côté allée près des toilettes auprès de la compagnie en lui demandant par ailleurs si des repas spécifiques peuvent être proposés (ex : sans fibres ou sans lactose) ; en autocar renseignez-vous sur les « pauses pipi » ou si le bus est équipé de toilettes ; vérifiez auprès de votre hébergeur (hôtel ou autres) quel type de commodités vous sont proposées ; pour les longs trajets en voiture, préférez parfois les itinéraires très fréquentés, en général mieux dotés en aires de repos, stations-service et restaurants ; pensez aussi à quelques rouleaux de papier toilette. Alimentation Changement d’alimentation, turista (diarrhée du voyageur) favorisent chez tout voyageur la survenue de troubles digestifs plus ou moins graves, a fortiori pour toute personne dont le tube digestif est fragilisé. Ces désordres peuvent par ailleurs être le facteur déclenchant d’une poussée de la maladie. Aucune recette « miracle » ne permet de les prévenir à 100 %. Néanmoins, le respect strict des consignes suivantes est souhaitable : évitez glaçons, glaces, salades, aliments réchauffés ou non cuits (fruits de mer, mollusques ?) et les aliments offerts par les vendeurs de rue ; buvez de l’eau minérale embouteillée ouverte devant vous ou de l’eau bouillie ou désinfectée (idem pour le lavage des dents) ; soyez vigilant face aux produits laitiers, faites bouillir le lait non pasteurisé ; n’oubliez pas que les excès de soleil, d’alcool ou de mets épicés peuvent perturber la digestion normale ; lorsque vous choisissez des fruits et des légumes, choisissez ceux que vous pouvez peler vous même. Lavez-les bien. Il n’existe pas à ce jour de prévention médicamenteuse validée de la turista. Les traitements utilisés sont les mêmes que pour la population générale à base d’antidiarrhéiques, d’antiinfectieux voire d’antibiotiques. Médicaments Vous devez faire le point avec votre médecin sur l’état évolutif de votre maladie et profiter de cette consultation pour vous faire établir : un résumé de votre histoire clinique (si possible en anglais) ; une ordonnance établie en dénomination commune internationale (DCI) de vos médicaments habituels et des traitements éventuels communs à tout voyageur (antidiarrhéiques) ; une liste d’éventuelles consignes d’adaptation de votre traitement en cas de problème. Votre médecin vérifiera avec vous la mise à jour de vos vaccinations. Pour ce qui est de vos traitements : emmenez suffisamment de médicaments pour la durée totale de votre séjour et même plus, en prévoyant les retards possibles ? ; prenez vos médicaments dans vos bagages à main avec votre ordonnance et les notices ; ne pas oublier une crème solaire ou un écran total. Une consultation dermatologique pourra s’envisager si vous voyagez fréquemment en zone ensoleillée ; prévoyez un conditionnement spécial si vous utilisez des suppositoires ou si vous voyagez en pays chaud ; il est bien évident, qu’en cas de traitement d’entretien nécessitant une prise en charge hospitalière, il convient de programmer le voyage dans l’intervalle de deux rendez-vous. Il n’y a pas de contre-indication à la chimio-prophylaxie contre le paludisme. Prise en charge des soins médicaux éventuels Modulable, en fonction du pays dans lequel vous vous rendez : pour la communauté économique européenne et certains pays voisins (ex : Suisse) vous pouvez vous faire établir une carte européenne d’assurance maladie qui est valable un an et qui ne réclame pas de document spécifique pour être établie. Elle s’utilise comme la carte vitale et remplace les anciens formulaires papier. Prévoyez de faire la demande auprès de votre caisse au moins 15 jours avant votre départ ; pour les autres pays, prenez contact avec votre caisse d’assurance maladie car certains accords bilatéraux de prise en charge des soins existent. Si vous devez faire l’avance des frais, pensez à conserver tous les justificatifs. Selon le code de la sécurité sociale, une prise en charge forfaitaire au retour est possible ; dans tous les cas, prenez une garantie d’assistance et de rapatriement. D’une manière générale, il est aujourd’hui conseillé de se renseigner sur les risques d’épidémie infectieuse (ex. : virus de la grippe, paludisme?) dans les pays que vous projetez de visiter et de suivre les mesures recommandées. Les MICI ne sont pas une contre-indication aux voyages, toutefois un minimum de précautions et d’organisation est requis ! Vaccinations La vaccination est basée sur la stimulation des systèmes de défense de l’organisme vis-à-vis d’agents infectieux extérieurs (bactéries, virus) de manière à prévenir ou à atténuer les maladies induites par ces agents, bien entendu sans provoquer la maladie. Il existe schématiquement deux types de vaccins : GROUPE 1 – les vaccins dits vivants atténués : fièvre jaune (antiamarile), tuberculose (BCG), polio oral, varicelle-zona, oreillons, rougeole, rubéole, rotavirus. GROUPE 2 – les vaccins inactivés, recombinants et anatoxines : tétanos, diphtérie, coqueluche, méningocoque, pneumocoque, hépatite A et B, fièvre typhoïde, rage, grippe, choléra, haemophilus influenzae type b, poliomyélite injectable, papillomavirus (HPV), leptospirose, encéphalite à tiques. Les vaccins peuvent être utilisés seuls ou en association. L’immunité acquise (capacité de défense) est variable d’un vaccin à l’autre, de même que la durée de la protection acquise. Certains s’adressent à la population générale, d’autres à des populations particulières. Chaque vaccination repose sur un calendrier vaccinal propre à chaque vaccin, l’immunité acquise apparaît en général au bout de quelques jours à quelques semaines. Les vaccinations de rappel sont nécessaires au maintien d’une protection durable. Certaines vaccinations ne peuvent être pratiquées que dans des centres autorisés (fièvre jaune par exemple). Pour les patients porteurs de MICI, il est impératif d’être à jour de ces vaccinations avant de débuter certains traitements. Il est important de vérifier son carnet de santé ou de vaccination. Chez les patients sous traitement immunomodulateur (corticothérapie, immunosuppresseurs, anti-TNF alpha) les vaccins dits vivants du groupe 1 sont contre-indiqués. Il est même recommandé d’attendre 3 mois après la fin du traitement immunomodulateur pour mettre en route la vaccination. Pour les vaccins du groupe 2, la vaccination est possible sans danger, en revanche son efficacité peut être moindre voire nulle. Il convient donc de vérifier à l’aide du dosage des anticorps l’efficacité de la vaccination. Le patient voyageur souffrant de MICI ayant besoin d’une vaccination du groupe 1 comme la fièvre jaune ne pourra pas faire cette injection s’il est sous traitement immunomodulateur. Dans le cas contraire, il n’y aura aucune contre-indication. En cas de voyage nécessitant des vaccinations spécifiques, il est préférable d’en parler avec son spécialiste pour vérifier l’absence de contre-indication. Il est donc fondamental, dès le diagnostic de MICI posé, dans la mesure du possible : de contrôler l’état vaccinal du patient ; d’envisager les rappels de vaccination ; de pratiquer au cas par cas certaines primo-vaccinations notamment du groupe 1 si nécessaire en fonction des orientations personnelles ou professionnelles du patient (par ex : fièvre jaune qui ne sera plus possible sous immunosuppresseurs ou anti-TNF alpha). Enfin toute vaccination est relativement contre-indiquée lorsqu’une maladie est en phase aiguë et donc lors d’une MICI en poussée. voyages_vaccinations_et_mici .pdf Download PDF • 170KB
- Tout savoir sur la Stéatose hépatique | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
Stéatose hépatique : 1ère cause de maladie chronique du foie. Qu’est-ce que la stéatose hépatique ? Le Centre des Maladies de l'Appareil Digestif à Toulouse explique. Tout savoir sur la Stéatose Hépatique Stéatose hépatique : 1ère cause de maladie chronique du foie Qu’est-ce que la stéatose hépatique ? La prévalence du surpoids (IMC 25 à 30) ou de l’obésité (IMC > 30) en France est en augmentation croissante et atteint 47% de la population adulte (Enquête Obepi 2020). La stéatose est le plus souvent la conséquence d’un surpoids et se traduit par une surcharge graisseuse du foie. Elle devient la première cause de maladie chronique du foie et touche une personne sur 5 en France . La stéatose est la conséquence d’au moins un facteur de risque « métabolique » parmi : - un tour de taille excédant 94 cm pour un homme et 80 cm pour une femme (traduisant une surcharge viscérale en graisse), - une augmentation du taux de triglycérides dans le sang, - une diminution du taux sanguin d’HDL-cholestérol (le « bon » cholestérol), - une hypertension artérielle - et/ ou un diabète de type 2 (ou une hyperglycémie ≥ 1g/l). La stéatose est également un facteur de risque de maladies cardio- vasculaires (coronaropathie, insuffisance cardiaque, athérome, etc…). Quelle est l’histoire de la maladie ? Chez un grand nombre de patients et au premier stade de la maladie, la stéatose (surcharge des cellules du foie en graisse) n’est pas associée à une souffrance du foie. Le bilan biologique du foie est en général encore normal. Mais avec le temps, et surtout si la stéatose est associée à un diabète, la stéatose induit une inflammation et une souffrance des cellules du foie appelée stéato-hépatite . On constate généralement une élévation des enzymes du foie à la prise de sang (ASAT, ALAT et gamma GT). L’augmentation de la gamma-GT n’est donc pas toujours le signe d’une consommation excessive d’alcool. Elle peut être élevée même lorsque la consommation d’alcool n’est qu’occasionnelle. Un processus de fibrose du foie peut alors apparaître et se développer progressivement sur plusieurs années en l'absence de prise en charge spécifique. La fibrose correspond à l'accumulation de fibres de collagène dans le foie, qui aboutit à un endurcissement du foie, le stade extrême étant la cirrhose (stade où la fibrose est très importante et détruit l’architecture du foie). L’alcool n’est donc pas la seule cause de cirrhose. Bien sûr, l’association de plusieurs facteurs de risque (surpoids, diabète, alcool, etc..) peut accélérer le processus de développement vers la cirrhose. Comment connaître le stade de sévérité de la maladie ? Jusqu’à un stade avancé de cirrhose, cela n’entraîne aucun symptôme et il est impossible de différencier une stéatose simple d’une stéato-hépatite avec fibrose, même au stade précoce de cirrhose, sur une simple prise de sang ou une échographie. Le bilan sanguin du foie est en général peu perturbé, et ne témoigne en aucun cas du stade et de la gravité de la maladie. La stéatose se détecte par une imagerie (échographie, ou scanner / IRM) souvent de façon fortuite. L’imagerie permet également de chercher des signes de cirrhose du foie (dysmorphie du foie). Pour détecter la fibrose lorsqu’il n’y a pas de signe évident de cirrhose à l’examen clinique et à l’imagerie, on utilise un test biologique simple appelé score de FIB-4 calculé à partir de l’âge, et de paramètres simples du bilan sanguin (taux de plaquettes et transaminases ASAT et ALAT) . Ce test est gratuit et peut être calculé par le laboratoire d’analyse ou votre médecin traitant . Interprétation du score FIB-4 dans le cas de la stéatose : - un score < 1,30 permet à lui seul d’affirmer l’absence de fibrose significative - un score > 2,67 fait suspecter un risque de fibrose avancée et requiert un avis spécialisé - entre 1,30 et 2,67 : on ne peut conclure, un autre test plus spécifique doit être réalisé. Ce test FIB-4 permet d’éviter chez 70% des patients de plus amples explorations en prédisant avec une grande fiabilité l’absence de fibrose significative. Cependant, chez les 30% restant, le FIB-4 ne permet pas d’affirmer ou infirmer une fibrose avancée ou une cirrhose. Dans ce cas, il faut faire un second test, plus précis, appelé élastométrie du foie qui mesure directement la dureté du foie à l’aide d’ondes ultrasonores (comme avec une échographie). Plusieurs appareils d’élastométrie existent (Fibroscan, Supersonic , ARFI, etc..). Tous sont totalement non invasifs c'est à dire non douloureux et non irradiants. Ils permettent en 5 minutes de quantifier la fibrose du foie et éliminer (ou diagnostiquer) une cirrhose. Interprétation de l'élastométrie dans le cas de la stéatose : - Une élasticité hépatique < 8 kPa exclut une fibrose avancée. - Un seuil d’élasticité > 9,6 kPa affirme la fibrose avancée s’il est concordant avec le test sanguin et ne requiert pas de biopsie hépatique pour confirmer le diagnostic. Quelle est la prise en charge ? La prise en charge des facteurs de risque qui ont contribué à l’apparition d’une stéatose permet d’éviter le développement vers une stéato-hépatite et une fibrose du foie. Il est possible même de réverser le processus et de réduire voire guérir la fibrose et la stéatose. Si la stéatose est secondaire à un surpoids / une obésité, une perte de poids significative d’au moins 5 à 10% du poids corporel permet de réduire significativement la surcharge en graisse du foie. Pour cela, il faut mettre en place ou renforcer les règles hygiéno-diététiques : alimentation de type régime méditerranéen, activité physique adaptée, associant renforcement musculaire et endurance idéalement 3x par semaine. Les sodas, riches en fructose, doivent être supprimés. La consommation d’alcool doit rester exceptionnelle. On privilégie une prise en charge personnalisée, avec l’aide d’une diététicienne et d’un médecin du sport. Il est essentiel également de bien contrôler les maladies métaboliques associées : le diabète, les troubles du cholestérol, l’hypertension artérielle, le syndrome d’apnée du sommeil, etc.. Ces pathologies doivent être dépistées et traitées de façon optimale. Un diabète mal équilibré est le facteur de risque le plus important d’accélération du processus de développement de la fibrose. En plus de l’hygiène de vie (diététique et activité physique), de nouveaux médicaments, actuellement en cours de développement dans le cadre d'essais cliniques, seront prochainement disponibles. Le rythme et les modalités de surveillance dépendent du stade de sévérité de fibrose (tous les 6 mois en cas de cirrhose, tous les 2, 3 ou 5 ans en l’absence de cirrhose et selon les facteurs de risque associés). La présence d’un diabète de type 2 justifie une surveillance plus rapprochée. < Retour Stéatose hépatique : 1ère cause de maladie chronique du foie Qu’est-ce que la stéatose hépatique ? La prévalence du surpoids (IMC 25 à 30) ou de l’obésité (IMC > 30) en France est en augmentation croissante et atteint 47% de la population adulte (Enquête Obepi 2020). La stéatose est le plus souvent la conséquence d’un surpoids et se traduit par une surcharge graisseuse du foie. Elle devient la première cause de maladie chronique du foie et touche une personne sur 5 en France . La stéatose est la conséquence d’au moins un facteur de risque « métabolique » parmi : - un tour de taille excédant 94 cm pour un homme et 80 cm pour une femme (traduisant une surcharge viscérale en graisse), - une augmentation du taux de triglycérides dans le sang, - une diminution du taux sanguin d’HDL-cholestérol (le « bon » cholestérol), - une hypertension artérielle - et/ ou un diabète de type 2 (ou une hyperglycémie ≥ 1g/l). La stéatose est également un facteur de risque de maladies cardio- vasculaires (coronaropathie, insuffisance cardiaque, athérome, etc…). Quelle est l’histoire de la maladie ? Chez un grand nombre de patients et au premier stade de la maladie, la stéatose (surcharge des cellules du foie en graisse) n’est pas associée à une souffrance du foie. Le bilan biologique du foie est en général encore normal. Mais avec le temps, et surtout si la stéatose est associée à un diabète, la stéatose induit une inflammation et une souffrance des cellules du foie appelée stéato-hépatite . On constate généralement une élévation des enzymes du foie à la prise de sang (ASAT, ALAT et gamma GT). L’augmentation de la gamma-GT n’est donc pas toujours le signe d’une consommation excessive d’alcool. Elle peut être élevée même lorsque la consommation d’alcool n’est qu’occasionnelle. Un processus de fibrose du foie peut alors apparaître et se développer progressivement sur plusieurs années en l'absence de prise en charge spécifique. La fibrose correspond à l'accumulation de fibres de collagène dans le foie, qui aboutit à un endurcissement du foie, le stade extrême étant la cirrhose (stade où la fibrose est très importante et détruit l’architecture du foie). L’alcool n’est donc pas la seule cause de cirrhose. Bien sûr, l’association de plusieurs facteurs de risque (surpoids, diabète, alcool, etc..) peut accélérer le processus de développement vers la cirrhose. Comment connaître le stade de sévérité de la maladie ? Jusqu’à un stade avancé de cirrhose, cela n’entraîne aucun symptôme et il est impossible de différencier une stéatose simple d’une stéato-hépatite avec fibrose, même au stade précoce de cirrhose, sur une simple prise de sang ou une échographie. Le bilan sanguin du foie est en général peu perturbé, et ne témoigne en aucun cas du stade et de la gravité de la maladie. La stéatose se détecte par une imagerie (échographie, ou scanner / IRM) souvent de façon fortuite. L’imagerie permet également de chercher des signes de cirrhose du foie (dysmorphie du foie). Pour détecter la fibrose lorsqu’il n’y a pas de signe évident de cirrhose à l’examen clinique et à l’imagerie, on utilise un test biologique simple appelé score de FIB-4 calculé à partir de l’âge, et de paramètres simples du bilan sanguin (taux de plaquettes et transaminases ASAT et ALAT) . Ce test est gratuit et peut être calculé par le laboratoire d’analyse ou votre médecin traitant . Interprétation du score FIB-4 dans le cas de la stéatose : - un score < 1,30 permet à lui seul d’affirmer l’absence de fibrose significative - un score > 2,67 fait suspecter un risque de fibrose avancée et requiert un avis spécialisé - entre 1,30 et 2,67 : on ne peut conclure, un autre test plus spécifique doit être réalisé. Ce test FIB-4 permet d’éviter chez 70% des patients de plus amples explorations en prédisant avec une grande fiabilité l’absence de fibrose significative. Cependant, chez les 30% restant, le FIB-4 ne permet pas d’affirmer ou infirmer une fibrose avancée ou une cirrhose. Dans ce cas, il faut faire un second test, plus précis, appelé élastométrie du foie qui mesure directement la dureté du foie à l’aide d’ondes ultrasonores (comme avec une échographie). Plusieurs appareils d’élastométrie existent (Fibroscan, Supersonic , ARFI, etc..). Tous sont totalement non invasifs c'est à dire non douloureux et non irradiants. Ils permettent en 5 minutes de quantifier la fibrose du foie et éliminer (ou diagnostiquer) une cirrhose. Interprétation de l'élastométrie dans le cas de la stéatose : - Une élasticité hépatique < 8 kPa exclut une fibrose avancée. - Un seuil d’élasticité > 9,6 kPa affirme la fibrose avancée s’il est concordant avec le test sanguin et ne requiert pas de biopsie hépatique pour confirmer le diagnostic. Quelle est la prise en charge ? La prise en charge des facteurs de risque qui ont contribué à l’apparition d’une stéatose permet d’éviter le développement vers une stéato-hépatite et une fibrose du foie. Il est possible même de réverser le processus et de réduire voire guérir la fibrose et la stéatose. Si la stéatose est secondaire à un surpoids / une obésité, une perte de poids significative d’au moins 5 à 10% du poids corporel permet de réduire significativement la surcharge en graisse du foie. Pour cela, il faut mettre en place ou renforcer les règles hygiéno-diététiques : alimentation de type régime méditerranéen, activité physique adaptée, associant renforcement musculaire et endurance idéalement 3x par semaine. Les sodas, riches en fructose, doivent être supprimés. La consommation d’alcool doit rester exceptionnelle. On privilégie une prise en charge personnalisée, avec l’aide d’une diététicienne et d’un médecin du sport. Il est essentiel également de bien contrôler les maladies métaboliques associées : le diabète, les troubles du cholestérol, l’hypertension artérielle, le syndrome d’apnée du sommeil, etc.. Ces pathologies doivent être dépistées et traitées de façon optimale. Un diabète mal équilibré est le facteur de risque le plus important d’accélération du processus de développement de la fibrose. En plus de l’hygiène de vie (diététique et activité physique), de nouveaux médicaments, actuellement en cours de développement dans le cadre d'essais cliniques, seront prochainement disponibles. Le rythme et les modalités de surveillance dépendent du stade de sévérité de fibrose (tous les 6 mois en cas de cirrhose, tous les 2, 3 ou 5 ans en l’absence de cirrhose et selon les facteurs de risque associés). La présence d’un diabète de type 2 justifie une surveillance plus rapprochée. Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact
- Endoscopies digestives | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
L’endoscopie est une méthode d’exploration et d’imagerie médicale qui permet de visualiser l’intérieur (endon en grec) de conduits ou de cavités inaccessible à l’œil. L’endoscope est composé d’un tube optique muni d’un système d’éclairage, couplé à une caméra vidéo, il retransmet l’image sur un écran. Endoscopies digestives Endoscopies digestives L’ endoscopie est une méthode d’exploration et d’imagerie médicale qui permet de visualiser l’intérieur ( endon en grec) de conduits ou de cavités inaccessible à l’œil. L’endoscope est composé d’un tube optique muni d’un système d’éclairage, couplé à une caméra vidéo, il retransmet l’image sur un écran. Autrefois on parlait de fibroscopie car les endoscopes étaient munis de fibres optiques, aujourd’hui on emploie le terme de vidéo-endoscopie car les endoscopes sont dotés de caméra numérique (CCD) haute définition utilisant une technologie numérique et une lumière froide. L’endoscopie peut être utilisée, soit pour le diagnostic, soit pour traiter une maladie (endoscopie interventionnelle). Il s’agit d’un terme générique qui recouvre des examens spécifiques par organe. Ainsi, la coloscopie est l’exploration du côlon, la gastroscopie celle de l’oesophage et de l’estomac, l’entéroscopie de l’intestin grêle, etc. Les endoscopies se font par les voies naturelles lorsque cela est possible (bouche, voie nasale, anus). < Retour Endoscopies digestives L’ endoscopie est une méthode d’exploration et d’imagerie médicale qui permet de visualiser l’intérieur ( endon en grec) de conduits ou de cavités inaccessible à l’œil. L’endoscope est composé d’un tube optique muni d’un système d’éclairage, couplé à une caméra vidéo, il retransmet l’image sur un écran. Autrefois on parlait de fibroscopie car les endoscopes étaient munis de fibres optiques, aujourd’hui on emploie le terme de vidéo-endoscopie car les endoscopes sont dotés de caméra numérique (CCD) haute définition utilisant une technologie numérique et une lumière froide. L’endoscopie peut être utilisée, soit pour le diagnostic, soit pour traiter une maladie (endoscopie interventionnelle). Il s’agit d’un terme générique qui recouvre des examens spécifiques par organe. Ainsi, la coloscopie est l’exploration du côlon, la gastroscopie celle de l’oesophage et de l’estomac, l’entéroscopie de l’intestin grêle, etc. Les endoscopies se font par les voies naturelles lorsque cela est possible (bouche, voie nasale, anus). Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact
- Endoscopies et MICI - Maladies inflammatoire chroniques | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
Certains examens complémentaires sont indispensables pour faire le diagnostic de MICI (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin), pour juger de la sévérité de la poussée, rechercher ou dépister des complications, c’est le cas des examens endoscopiques. Endoscopies et MICI Endoscopies et les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) Certains examens complémentaires sont indispensables pour faire le diagnostic de MICI (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin), pour juger de la sévérité de la poussée, rechercher ou dépister des complications, c’est le cas des examens endoscopiques. On entend par endoscopie, l’ensemble des examens utilisant des endoscopes : appareils munis d’un système d’éclairage qui peuvent être introduits dans un organe creux et en permettre l’exploration. On peut, à l’aide de ces appareils, regarder directement à l’intérieur de tous les organes, et en particulier pour le tube digestif de l’osophage, de l’estomac, du duodénum, de l’intestin grêle et du côlon, y recueillir des photos, des films. Grâce à la présence de canaux opérateurs, il est possible d’introduire au travers de l’endoscope des pinces, des anses, des aiguilles, des cathéters, des ballons de dilatations qui permettent la respectivement la réalisation de biopsies (prélèvements), l’ablation de polypes, l’injection de substances, de colorations,de traitement de sténoses (rétrécissements). Ces appareils fonctionnent avec des systèmes vidéo : l’appareil étant muni à son extrémité d’un système de caméra miniaturisé à CCD comparable à celui d’utilisé dans les caméras vidéo. La coloscopie constitue l’examen clef du diagnostic de MICI. Elle va permettre de visualiser l’ensemble du côlon (gros intestin) et la dernière partie de l’intestin grêle (partie terminale du petit intestin)e, de réaliser des prélèvements, éventuellement de faire des photos. Comment réaliser un endoscopie de bonne qualité ? Une préparation est nécessaire pour nettoyer le côlon. Une excellente préparation sera le garant d’un examen de qualité et la coopération du patient est donc indispensable. Il faut suivre un régime sans résidus les trois jours précédant l’examen, c’est-à-dire exclure les fruits, les légumes et le pain. Dans les heures qui précèdent la coloscopie, le patient absorbera une solution purgative. La préparation doit être effectuée correctement pour que le médecin puisse réaliser un examen complet et de bonne qualité. La coloscopie s’effectue sous anesthésie de courte durée. Il est donc indispensable d’avoir une consultation de pré-anesthésie, au plus tard 48 heures avant l’examen, sauf en cas d’urgence. L’examen est réalisé en hospitalisation de jour. Le patient arrive à jeun (sans avoir bu, mangé et fumé depuis au moins 6 heures). La coloscopie dure entre 15 et 30 minutes. Un repos de quelques heures après l’examen est nécessaire avant de quitter le centre d’examen. Le patient ne doit pas conduire de véhicule pendant les 24 heures qui suivent. Il est souhaitable de repartir accompagné. A quoi sert ce premier examen ? La coloscopie permet au gastro-entérologue de confirmer le diagnostic de MICI et d’en préciser la nature : Maladie de Crohn (MC) Rectocolite hémorragique (RCH). Sur un compte rendu détaillé, il va décrire les lésions (ulcérations, rétrécissements, polypes.) l’étendue de la maladie (est-elle limitée ou étendue à tout le côlon, touche-t-elle la partie terminale de l’intestin grêle ?) Dans la majorité des cas, ces éléments permettent de préciser la nature de la MICI (maladie de Crohn ou RCH), mais parfois cela est plus difficile et les prélèvements (biopsies), que le médecin aura réalisés à l’aide de pinces et qu’il adressera au laboratoire d’anatomo-pathologie, permettront de confirmer le diagnostic. Grâce à cet examen un traitement adapté sera mis en route. En dehors du diagnostic initial de MICI, faut-il faire d’autres coloscopies ? La coloscopie devra la plupart du temps être renouvelée en fonction des troubles digestifs mais elle ne sera pas systématique lors de chaque poussée. Mais elle sera indispensable si le médecin suspecte une complication, en cas d’absence de réponse au traitement médical, après chirurgie pour juger de l’intérêt d’un traitement préventif des rechutes (immunosuppresseurs), avant la mise en route d’un traitement par anti-TNF pour éliminer une sténose (rétrécissement du côlon ou de l’intestin grêle), avant une intervention chirurgicale, Parfois la coloscopie sera réalisée pour dilater des sténoses et éviter une intervention chirurgicale. Des coloscopies sont-elles nécessaires lorsque tout semble aller bien ? La coloscopie est essentielle également dans la prévention du cancer colo-rectal même en l’absence de tout symptôme. Le cancer colo-rectal est le cancer digestif le plus fréquent et les malades atteints de MICI ont un risque accru et précoce. Ce risque est d’autant plus élevé que la maladie est étendue et ancienne même si elle est en rémission grâce au traitement. Avant d’atteindre le stade de cancer les lésions passent par le stade d’inflammation puis de dysplasie (Modification progressive des caractéristiques de normalité d’une cellule. Perte par exemple de la paroi, ou de certaines propriétés de fabrication, de sécrétion etc.). La surveillance par coloscopie, réalisée en dehors des poussées de la maladie, permet de dépister ces dysplasies. Au cours de la coloscopie, des biopsies systématiques sont réalisées dans ce but. De nouvelles techniques sont apparues pour aider à la recherche de ces dysplasies comme la chromo-endoscopie. On répand dans le côlon, au cours de la coloscopie, un colorant, le bleu de méthylène, par un canal opérateur pour colorer la paroi colique, les zones anormales dites dysplasiques apparaissent, permettant ainsi de cibler les biopsies. Le risque d’apparition d’une dysplasie augmente avec : l’ancienneté de la maladie le jeune âge au moment du diagnostic l’étendue de la maladie Quand faut-il débuter cette surveillance ? En cas d’atteinte de l’ensemble du côlon, la surveillance systématique doit débuter à partir de la 8° année d’évolution puis sera répétée à intervalles réguliers. En cas de maladie limitée à la partie gauche du côlon, la surveillance s’effectue, de la même manière, à partir de la 15° année. Par contre qu’elle que soit l’étendue de la maladie, l’existence d’une cholangite sclérosante associée (maladie inflammatoire des voies biliaires), incite à débuter la surveillance immédiatement. La découverte d’une dysplasie, conduira dans la plupart des cas à l’indication d’une colectomie (ablation du côlon), afin d’éviter l’apparition d’un cancer. Peut-on réaliser d’autres explorations endoscopiques digestives ? La maladie de Crohn pouvant toucher tout le tube digestif il est parfois nécessaire de réaliser une exploration de l’osophage, de l’estomac, et du duodénum : on réalise alors une endoscopie à l’aide d’un appareil introduit par la bouche. L’entéroscopie utilise également un endoscope introduit par la bouche permettant l’exploration d’une partie de l’intestin grêle, il est rarement réalisé au cours des MICI. La vidéocapsule endoscopique est une gélule contenant une caméra vidéo miniaturisée et une source lumineuse. Avalée, elle progresse naturellement. La caméra permet d’enregistrer des images vidéos, transmises par télémétrie à un enregistreur externe que le patient porte à la ceinture. La capsule est éliminée dans les selles au bout de 24 heures environ. Elle permetd’explorer en totalité l’intestin grêle mais il n’est pas possible de réaliser des prélèvements et, actuellement, elle ne peut pas examiner le côlon. Elle est contre indiquée en cas de sténose mais peut être utile pour différencier une maladie de Crohn et une RCH (dans cette dernière il n’y a jamais de lésion sur l’intestin grêle) ou pour établir l’étendue des lésions d’une maladie de Crohn. Que doit-on retenir ? La coloscopie est indispensable pour faire le diagnostic de MICI, pour évaluer l’étendue et la gravité des lésions afin d’adapter le traitement. Une surveillance endoscopique est nécessaire après quelques années d’évolution afin de dépister des lésions pré-cancéreuses et ainsi de prévenir l’apparition d’un cancer colo-rectal. endoscopies_et_mici .pdf Download PDF • 151KB Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact
- Voyages, Vaccinations et MICI | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
Comme pour tout voyageur, quelques précautions élémentaires sont nécessaires, en sachant rester raisonnable sur les destinations. Les perspectives d’un voyage peuvent être source d’angoisse et sont un défi pour un patient porteur de MICI avec à la clé plusieurs questions : langue, transports, hygiène ; médicaments, soins médicaux ; alimentation (que boire, que manger ?) ; vaccinations (cf. chapitre spécifique) et prévention médicamenteuse de certaines maladies (paludisme par exemple). Voyages, Vaccinations et MICI Voyages, Vaccinations et les Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) Les MICI ne sont pas un obstacle aux voyages, cependant, sauf urgences professionnelles, mieux vaut envisager les déplacements en période de rémission quand tout va bien. Comme pour tout voyageur, quelques précautions élémentaires sont nécessaires, en sachant rester raisonnable sur les destinations. Les perspectives d’un voyage peuvent être source d’angoisse et sont un défi pour un patient porteur de MICI avec à la clé plusieurs questions : langue, transports, hygiène ; médicaments, soins médicaux ; alimentation (que boire, que manger ?) ; vaccinations (cf. chapitre spécifique) et prévention médicamenteuse de certaines maladies (paludisme par exemple). Langue – Transports et hébergement – Hygiène L’anglais est la langue de référence du voyageur, un lexique avec quelques termes médicaux est souhaitable. Transports, hébergement et hygiène Les toilettes et sanitaires sont un souci permanent pour les patients porteurs de MICI : en avion réservez plutôt un siège côté allée près des toilettes auprès de la compagnie en lui demandant par ailleurs si des repas spécifiques peuvent être proposés (ex : sans fibres ou sans lactose) ; en autocar renseignez-vous sur les « pauses pipi » ou si le bus est équipé de toilettes ; vérifiez auprès de votre hébergeur (hôtel ou autres) quel type de commodités vous sont proposées ; pour les longs trajets en voiture, préférez parfois les itinéraires très fréquentés, en général mieux dotés en aires de repos, stations-service et restaurants ; pensez aussi à quelques rouleaux de papier toilette. Alimentation Changement d’alimentation, turista (diarrhée du voyageur) favorisent chez tout voyageur la survenue de troubles digestifs plus ou moins graves, a fortiori pour toute personne dont le tube digestif est fragilisé. Ces désordres peuvent par ailleurs être le facteur déclenchant d’une poussée de la maladie. Aucune recette « miracle » ne permet de les prévenir à 100 %. Néanmoins, le respect strict des consignes suivantes est souhaitable : évitez glaçons, glaces, salades, aliments réchauffés ou non cuits (fruits de mer, mollusques ?) et les aliments offerts par les vendeurs de rue ; buvez de l’eau minérale embouteillée ouverte devant vous ou de l’eau bouillie ou désinfectée (idem pour le lavage des dents) ; soyez vigilant face aux produits laitiers, faites bouillir le lait non pasteurisé ; n’oubliez pas que les excès de soleil, d’alcool ou de mets épicés peuvent perturber la digestion normale ; lorsque vous choisissez des fruits et des légumes, choisissez ceux que vous pouvez peler vous même. Lavez-les bien. Il n’existe pas à ce jour de prévention médicamenteuse validée de la turista. Les traitements utilisés sont les mêmes que pour la population générale à base d’antidiarrhéiques, d’antiinfectieux voire d’antibiotiques. Médicaments Vous devez faire le point avec votre médecin sur l’état évolutif de votre maladie et profiter de cette consultation pour vous faire établir : un résumé de votre histoire clinique (si possible en anglais) ; une ordonnance établie en dénomination commune internationale (DCI) de vos médicaments habituels et des traitements éventuels communs à tout voyageur (antidiarrhéiques) ; une liste d’éventuelles consignes d’adaptation de votre traitement en cas de problème. Votre médecin vérifiera avec vous la mise à jour de vos vaccinations. Pour ce qui est de vos traitements : emmenez suffisamment de médicaments pour la durée totale de votre séjour et même plus, en prévoyant les retards possibles ? ; prenez vos médicaments dans vos bagages à main avec votre ordonnance et les notices ; ne pas oublier une crème solaire ou un écran total. Une consultation dermatologique pourra s’envisager si vous voyagez fréquemment en zone ensoleillée ; prévoyez un conditionnement spécial si vous utilisez des suppositoires ou si vous voyagez en pays chaud ; il est bien évident, qu’en cas de traitement d’entretien nécessitant une prise en charge hospitalière, il convient de programmer le voyage dans l’intervalle de deux rendez-vous. Il n’y a pas de contre-indication à la chimio-prophylaxie contre le paludisme. Prise en charge des soins médicaux éventuels Modulable, en fonction du pays dans lequel vous vous rendez : pour la communauté économique européenne et certains pays voisins (ex : Suisse) vous pouvez vous faire établir une carte européenne d’assurance maladie qui est valable un an et qui ne réclame pas de document spécifique pour être établie. Elle s’utilise comme la carte vitale et remplace les anciens formulaires papier. Prévoyez de faire la demande auprès de votre caisse au moins 15 jours avant votre départ ; pour les autres pays, prenez contact avec votre caisse d’assurance maladie car certains accords bilatéraux de prise en charge des soins existent. Si vous devez faire l’avance des frais, pensez à conserver tous les justificatifs. Selon le code de la sécurité sociale, une prise en charge forfaitaire au retour est possible ; dans tous les cas, prenez une garantie d’assistance et de rapatriement. D’une manière générale, il est aujourd’hui conseillé de se renseigner sur les risques d’épidémie infectieuse (ex. : virus de la grippe, paludisme?) dans les pays que vous projetez de visiter et de suivre les mesures recommandées. Les MICI ne sont pas une contre-indication aux voyages, toutefois un minimum de précautions et d’organisation est requis ! Vaccinations La vaccination est basée sur la stimulation des systèmes de défense de l’organisme vis-à-vis d’agents infectieux extérieurs (bactéries, virus) de manière à prévenir ou à atténuer les maladies induites par ces agents, bien entendu sans provoquer la maladie. Il existe schématiquement deux types de vaccins : GROUPE 1 – les vaccins dits vivants atténués : fièvre jaune (antiamarile), tuberculose (BCG), polio oral, varicelle-zona, oreillons, rougeole, rubéole, rotavirus. GROUPE 2 – les vaccins inactivés, recombinants et anatoxines : tétanos, diphtérie, coqueluche, méningocoque, pneumocoque, hépatite A et B, fièvre typhoïde, rage, grippe, choléra, haemophilus influenzae type b, poliomyélite injectable, papillomavirus (HPV), leptospirose, encéphalite à tiques. Les vaccins peuvent être utilisés seuls ou en association. L’immunité acquise (capacité de défense) est variable d’un vaccin à l’autre, de même que la durée de la protection acquise. Certains s’adressent à la population générale, d’autres à des populations particulières. Chaque vaccination repose sur un calendrier vaccinal propre à chaque vaccin, l’immunité acquise apparaît en général au bout de quelques jours à quelques semaines. Les vaccinations de rappel sont nécessaires au maintien d’une protection durable. Certaines vaccinations ne peuvent être pratiquées que dans des centres autorisés (fièvre jaune par exemple). Pour les patients porteurs de MICI, il est impératif d’être à jour de ces vaccinations avant de débuter certains traitements. Il est important de vérifier son carnet de santé ou de vaccination. Chez les patients sous traitement immunomodulateur (corticothérapie, immunosuppresseurs, anti-TNF alpha) les vaccins dits vivants du groupe 1 sont contre-indiqués. Il est même recommandé d’attendre 3 mois après la fin du traitement immunomodulateur pour mettre en route la vaccination. Pour les vaccins du groupe 2, la vaccination est possible sans danger, en revanche son efficacité peut être moindre voire nulle. Il convient donc de vérifier à l’aide du dosage des anticorps l’efficacité de la vaccination. Le patient voyageur souffrant de MICI ayant besoin d’une vaccination du groupe 1 comme la fièvre jaune ne pourra pas faire cette injection s’il est sous traitement immunomodulateur. Dans le cas contraire, il n’y aura aucune contre-indication. En cas de voyage nécessitant des vaccinations spécifiques, il est préférable d’en parler avec son spécialiste pour vérifier l’absence de contre-indication. Il est donc fondamental, dès le diagnostic de MICI posé, dans la mesure du possible : de contrôler l’état vaccinal du patient ; d’envisager les rappels de vaccination ; de pratiquer au cas par cas certaines primo-vaccinations notamment du groupe 1 si nécessaire en fonction des orientations personnelles ou professionnelles du patient (par ex : fièvre jaune qui ne sera plus possible sous immunosuppresseurs ou anti-TNF alpha). Enfin toute vaccination est relativement contre-indiquée lorsqu’une maladie est en phase aiguë et donc lors d’une MICI en poussée. voyages_vaccinations_et_mici .pdf Download PDF • 170KB Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact
- CPRE - Cholangiopancréatographie Rétrograde Endoscopique Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
CPRE - Cholangiopancréatographie Rétrograde Endoscopique Toulouse. Le but de ce geste est le plus souvent thérapeutique et permet par exemple de retirer des calculs bloqués dans la voie biliaire principale (le cholédoque) ou le canal pancréatique (le Wirsung), mais également de positionner des prothèses plastiques ou métalliques pour désobstruer le canal de la bile (obstructions par des cancers ou des lésions bénignes). CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires CPRE - Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique à Toulouse De quoi s’agit-il ? Le cathétérisme biliaire et pancréatique par voie endoscopique permet d’explorer les voies biliaires ou le canal du pancréas (le Wirsung). Le but de ce geste est le plus souvent thérapeutique et permet par exemple de retirer des calculs bloqués dans la voie biliaire principale (le cholédoque) ou le canal pancréatique (le Wirsung), mais également de positionner des prothèses plastiques ou métalliques pour désobstruer le canal de la bile (obstructions par des cancers ou des lésions bénignes). Avant l'examen Quelques jours avant le geste une consultation d'anesthésie est indispensable (les traitements anti-coagulants sont le plus souvent stoppés). Pas de préparation particulière, ni régime particulier, mais le jeun est nécessaire 6 h avant (c'est le temps pour que l'estomac soit vide). Vous serez hospitalisé le plus souvent la veille au soir, et un bilan sanguin sera réalisé (contrôle de votre hémostase). Un suppositoire d'anti inflammatoire vous sera administré 1h avant le geste pour diminuer le risque de pancréatite aiguë (réactionnelle au geste). Comment l’examen se déroule-t-il ? La procédure se déroule sous anesthésie générale. L’abord des canaux du foie ou du pancréas se fait grâce à un endoscope particulier descendu par voie buccale. En effet le canal hépatique et pancréatique s’abouchent au le début de l'intestin grêle (le duodénum), peu après l’estomac, par un petit orifice appelé la papille. Une des difficultés de cet examen est de parvenir à trouver le passage vers le canal biliaire ou pancréatique à travers ce petit orifice. Une fois les canaux trouvés, un produit de contraste est injecté dans les canaux biliaires (ou pancréatiques). Des radiographies sont prises pour visualiser les structures internes : calcul, obstacle tumoral, rétrécissement... Des instruments sont ensuite introduits par un petit canal de l'endoscope pour réaliser le traitement : ablation de calcul par ballonnet gonflable, dilatation , pose de prothèse. Après l’examen il est nécessaire d’être gardé en surveillance jusqu’au lendemain. Une réalimentation légère vous sera proposée le soir même de l'intervention en l'absence de douleur abdominale. Le plus souvent la sortie se fait le lendemain. Durée de l'examen Elle est difficilement prévisible à l’avance et dépend en grande partie des gestes techniques réalisés (abord du cholédoque ou du Wirsung, extraction de calculs, pose de prothèse…). En moyenne l’examen prend 30 à 45 minutes mais peut s’avérer parfois plus long. Complications Comme toute procédure médicale et endoscopique, la CPRE comporte des risques : Pancréatite aigue réactionnel au geste Infections Perforations du tube digestif Hémorragies Ces complications peuvent prolonger votre hospitalisation. La CPRE ou Cholangiopancréatographie est une procédure précieuse dans le diagnostic et le traitement des pathologies des voies biliaires et du pancréas. Elle combine l'imagerie et l'intervention thérapeutique en une seule session, ce qui en fait un outil essentiel dans la prise en charge de diverses pathologies pancréatiques et biliaires. Fiche SFED CPRE .pdf Download PDF • 135KB Positionnement de l'endoscope dans le duodénum Abord de la voie biliaire par la papille dans le duodénum Calcul dans la voie biliaire Calcul du cholédoque - Vue radiologique Multiples calculs du cholédoque - Vue radiologique Extraction calcul biliaire par ballonnet Extraction calcul biliaire par panier type Dormia Extraction calcul biliaire par panier type Dormia - Vue radiologique Calcul - Extraction vue endoscopique Calcul - Extraction vue endoscopique Sténose du bas de la voie biliaire Sténose voies biliaires - Vue radiologique Prothèse biliaire métallique Double prothèses métalliques sur sténose biliaire Prothèse plastique dans la voie biliaire Dilatation du canal pancréatique Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact










