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- Lieux d’intervention | CMAD - Centre des Maladies de l’Appareil Digestif
Lieux d'intervention Cliniques Toulousaines renommées Au CMAD, notre objectif est de mutualiser nos connaissances techniques et scientifiques pour garantir une prise en charge de pointe et une continuité des soins 24h/24. Nos hépato-gastroentérologues interviennent dans deux établissements renommés de Toulouse et de la région Occitanie, chacun équipé des technologies les plus avancées et offrant un environnement propice à l'innovation médicale. Nous mettons un point d'honneur à offrir une expertise et une prise en charge complètes, englobant le diagnostic, le traitement et le suivi post-thérapeutique. Grâce à notre panel complet de services, nous assurons à chaque patient une approche personnalisée et un accompagnement tout au long de son parcours de soin, reflétant notre engagement envers l'excellence et l'innovation en soins gastro-entérologiques. Clinique Pasteur À Toulouse Clinique La Croix Du Sud À Quint Fonsegrives Clinique Pasteur Pavillon Îlot Porte 7 Gastro-entérologie 5ème étage Cabinet 52 45 Av. de Lombez BP 27617 - 31076 Toulouse Cedex 03 (31300 Toulouse) Secrétariat : 05 62 21 16 02 smgastro@clinique-pasteur.com Horaires d'ouverture : Lundi : 09h00 - 18h30 Mardi : 09h00 - 18h30 Mercredi : 09h00 - 18h30 Jeudi : 09h00 - 18h30 Vendredi : 09h00 - 18h Hépato-gastroentérologues Clinique Pasteur Toulouse Dr Hélène Blasco Perrin Dr Olivier Croizet Dr Patrick Faure Dr Maeva Guillaume Dr Matthieu Guivarch Dr Pierre-Emmanuel Hervieu Dr Olivier Rouquet Clinique La Croix du Sud Centre de Consultations La Croix du Sud Gastro-entérologie 5ème étage B BAL 501 52 bis chemin de Ribaute 31130 Quint-Fonsegrives Secrétariat : 05 32 02 71 60 gastro1lcds@gmail.com Horaires d'ouverture : Lundi : 09h00 - 18h30 Mardi : 09h00 - 18h30 Mercredi : 09h00 - 18h30 Jeudi : 09h00 - 18h30 Vendredi : 09h00 - 18h Hépato-gastroentérologues La Clinique Croix du Sud Dr Pierre Berlioux Dr Emmanuel Dupuis Dr Thibault Kaighobadi Dr Alexia Laroyenne Dr Adeline Pointreau Dr Estelle Sirach Dr Pierre Toulemonde
- Dr Alexia LAROYENNE | Gastro-entérologue Toulouse Clinique Croix du Sud
La Croix du Sud Dr Alexia LAROYENNE Hépatologue et Gastro-entérologue Toulouse Clinique Croix du Sud 05 32 02 71 60 gastro1lcds@gmail.com Fixer un rendez-vous Retour Examens pratiqués Endoscopies : gastroscopie et coloscopie diagnostiques et interventionnelles Cathétérisme biliaire et pancréatique (CPRE) Vidéo capsule du grêle Évaluation non invasive de la fibrose hépatique par Supersonic ® Titres et Diplômes Ancien Interne des Hôpitaux de Toulouse Ancien chef de clinique des Universités-Assistant des Hôpitaux de Toulouse Diplôme d’étude spécialisée en hépato-gastro-entérologie (Toulouse) Diplôme inter-universitaire de Proctologie (Rennes) Diplôme inter-universitaire sur l'étude des maladies inflammatoires chroniques intestinales (Paris) Diplôme inter-universitaire d’endoscopie interventionnelle (Paris) Master 1 de Biostatistique et modélisation (Lyon) Master 2 de Santé digestive et Nutrition (Toulouse) Centres d’intérêts et Expertises Endoscopies diagnostiques et thérapeutiques : gastroscopie, coloscopie, mucosectomie de lésions du tube digestif, écho-endoscopie (EUS), Cathétérisme biliaire et pancréatique (CPRE) Vidéo capsule Maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) Maladies du foie Évaluation non invasive de la fibrose hépatique par Supersonic® Maladies biliaires et pancréatiques Fonctions Professionnelles et sociétés savantes Membre AFEF (Association Française pour l’Etude du Foie) Membre SFED (Société Française d’Endoscopie Digestive) Membre SNFGE (Société Nationale Française de Gastro-Entérologie) < Retour
- mici, enfant et mici
Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) et l'Enfant Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) se divisent en deux catégories : la rectocolite hémorragique (RCH) et la Maladie de Crohn (MC) . Il n’existe pas de forme spécifique à l’enfant et il ne s’agit plus d’une maladie exceptionnelle. Quinze pour cent des MICI se rencontrent chez des enfants. Chez l’enfant, il est primordial de s’attacher au développement de sa croissance. Le retard de croissance est une complication spécifique de la Maladie de Crohn. Epidémiologie La RCH est en régression. La Maladie de Crohn est en augmentation. Et les enfants ne sont pas épargnés par cette augmentation. Actuellement elle est découverte chez 5 enfants/100 000/an. La maladie se déclare aux alentours de 12-15 ans. Les garçons et les filles sont touchés de façon équivalente. Dans 15 à 35 % des cas, un autre membre de la famille est également atteint. Il existe une transmission génétique qui n’a pas encore été éclaircie, mais elle semble liée, dans certaines formes, à une anomalie, du chromosome 16. Diagnostic Le diagnostic est souvent difficile à établir chez l’enfant, car les signes sont peu nombreux et atypiques au début. Ainsi, il est le plus souvent porté tardivement et par hasard, à l’occasion d’une intervention chirurgicale pour appendicite ou lors d’une complication de la maladie. La RCH est évoquée devant une diarrhée glairo-sanglante. La maladie de Crohn est évoquée devant des douleurs abdominales (présentent dans 83 % des cas), une diarrhée chronique (86 %), des lésions très évocatrices que sont les lésions anales (26 %), des lésions extra digestives articulaires ou cutanées (21 %) et un retard de croissance staturo-pondérale (20 à 50 %).L’infléchissement des courbes de croissance et/ou de poids peut être le signe du début de la Maladie de Crohn. La spécificité est que chez l’enfant, la recherche d’un retentissement staturo-pondéral de la MICI est primordiale. Les explorations Chez l’enfant, il n’y a pas d’examen spécifique. Comme chez l’adulte, les examens endoscopiques (coloscopie et fibroscopie oesogastroduodénale) sont effectués sous anesthésie générale. Ils servent à déterminer les segments atteints, à décrire les différentes lésions et à effectuer des prélèvements (que l’on appelle biopsies) pour l’analyse microscopique de la muqueuse. L’échographie abdominale et le scanner abdominal peuvent être utilisés dans la surveillance et la recherche de complication de la maladie. Les prélèvements sanguins permettent de détecter l’intensité de l’inflammation par le dosage de la vitesse de sédimentation (VS) et de l’activité de la protéine C (CRP). Le transit du grêle sert à déterminer la topographie des lésions du petit intestin dans la Maladie de Crohn. Dans le même but, on peut aussi effectuer un enteroscanner. Il s’agit d’un scanner abdominal qui analyse plus finement le petit intestin. Il nécessite une préparation, à savoir une injection d’eau dans le petit intestin à l’aide d’une sonde de gavage gastrique. Enfin la vidéo capsule est une technique en cours d’évaluation dans la Maladie de Crohn chez l’adulte et pourrait un jour voir son utilisation chez l’enfant. L’examen consiste à faire avaler une capsule un peu plus grande qu’une gélule, dans laquelle est incorporée une caméra qui enregistre des images et les transmet à un boîtier enregistreur. Après analyse, une reconstruction des images est obtenue et l’interprétation peut alors être effectuée. Le seul examen spécifique à l’enfant effectué est la radiographie du poignet pour l’évaluation de l’âge osseuxafin de rechercher un éventuel retard staturo-pondéral. Evolution Les MICI évoluent par poussées. Les périodes d’accalmie entre les crises peuvent être plus ou moins longues. Il est imprévisible après une première crise, même importante, de déterminer l’évolution de la maladie. Seul le temps entre chaque poussée peut donner une indication sur l’évolution future de la maladie. Celle-ci influe sur le développement pubertaire, conduisant à un retard de croissance. Ce retard persiste dans 20 % des cas, soit une perte d’environ 15 cm sur la taille définitive. Son retentissement doit être limité en contrôlant la maladie, soit à l’aide des médicaments, soit à l’aide de la nutrition artificielle. Traitement des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) chez l'enfant Les traitements utilisés sont les mêmes que chez l’adulte. Le but est d’enrayer les crises et d’éviter de nouvelles poussées. Ces différents traitements doivent tenir compte, chez l’enfant des problèmes de croissance, ce qui implique un mode et un rythme d’administration des médicaments différents de ceux préconisés chez l’adulte. La corticothérapie peut être utilisée à forte dose sur de courtes périodes n’excédant pas 3 mois par an. Une corticothérapie à libération locale, donnant ainsi moins d’effets secondaires, peut être préférée dans certaines formes de maladie de Crohn. Les immunosuppresseurs et les anti-TNF peuvent être donnés dans les cas suivants : d’emblée en cas de fortes poussées invalidantes et compliquées, en cas de corticodépendance et en cas de résistance à la corticothérapie. Ces traitements nécessitent une surveillance biologique fréquente. La nutrition artificielle, le plus souvent administrée à l’aide d’une sonde de nutrition entérale, permet de pallier, soit l’inefficacité du traitement médical, soit la survenue de complications du traitement médicamenteux, soit une importante dénutrition en parallèle du traitement médical. Dans la maladie de Crohn, la nutrition entérale peut être utilisée en remplacement d’un traitement médicamenteux, par contre, elle est très peu utilisée dans la RCH. Le traitement chirurgical est rarement proposé chez l’enfant. Il est proposé en dernier recours, à savoir devant une inefficacité des médicaments et de la nutrition entérale, lors de survenue de complications. L’intervention chirurgicale consiste, dans la maladie de Crohn, à enlever un segment d’intestin. L’efficacité du traitement médical dans la RCH rend encore plus rares les indications opératoires chez l’enfant. En pratique – La vie quotidienne des jeunes malades Expliquer sa maladie à l’enfant Etre atteint d’une MICI n’est pas une situation simple pour un enfant et pour ses parents. Celui-ci est non seulement incommodé par les symptômes de sa maladie, mais doit également se soumettre à des examens et à un traitement parfois contraignant. Mieux vaut, dans la mesure du possible et en fonction de son âge et de sa compréhension, expliquer à l’enfant sa maladie. Toute la difficulté pour l’entourage est de le soutenir sans le couver, de l’informer sans l’inquiéter et de répondre le plus simplement et clairement possible à ses questions. L’organisation de la vie quotidienne L’enfant doit mener, dans la mesure du possible, une vie normale. Il faudra pour cela trouver un juste équilibre entre une surveillance rigoureuse de sa maladie, un aménagement des conditions de vie, et l’intégration du jeune patient avec les autres enfants de son âge. La fréquentation scolaire doit être normale en dehors des périodes de poussées évolutives. En cas de poussée peu importante ou stabilisée par le traitement, l’enfant est souvent le meilleur juge pour savoir s’il peut ou non aller à l’école et suivre telle ou telle activité. La pratique du sport est autorisée. L’intensité de l’activité physique doit être modulée en fonction de l’état général de l’enfant. Faut-il révéler le diagnostic à l’enseignant ? La question peut se poser de révéler ou pas le diagnostic de la maladie à l’entourage scolaire de l’enfant. Il faut ici tenir compte de l’avis du jeune patient. Il est clair que mettre dans la confidence l’enseignant peut faciliter la vie de l’enfant, notamment pour être autorisé à aller aux toilettes pendant les cours, et pour expliquer ses absences. Une alimentation normale en dehors des poussées En dehors des poussées évolutives de la maladie, l’alimentation doit être identique à celle des autres enfants du même âge. Pendant les poussées de sa maladie, il est utile d’effectuer un régime pauvre en fibres tout en maintenant des apports caloriques suffisants. Si l’enfant ne parvient pas à se nourrir, ou si l’apport calorique est insuffisant, il est nécessaire de recourir à une alimentation par sonde de gavage ou par perfusion. enfant_et_mici .pdf Download PDF • 195KB
- Drainage Biliaire Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
Drainages biliaires Ces différentes techniques endoscopiques permettent à la bile de s'écouler de nouveau normalement. Le plus souvent cet examen sera fera par CPRE : (CPRE, ou cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique). On parle alors de drainage anatomique (par les voies naturelles existantes) grâce à des prothèses plastiques ou métalliques. En cas d'échec, il vous sera proposer des techniques de drainages extra–anatomiques qui permettent de créer un « nouveau chemin » (qui n'existe pas à l'état naturel) pour que la bile s’écoule de nouveau. Ces drainages se font sous anesthésie générale lors d'une écho-endoscopie. Des prothèses dites « d'apposition » sont alors utilisées : entre le premier duodénum et la voie biliaire. entre la vésicule biliaire et le tube digestif (1er duodénum ou estomac). Prothèse d'apposition Prothèse d'apposition en cours de positionnement Prothèse d'apposition positionnée Drainage biliaire extra anatomique - Fiche SFED .pdf Download PDF • 45KB Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladie inflammatoire chronique de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + MICI : maladie inflammatoire chronique de l’intestin En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact
- Dr Emmanuel DUPUIS | Gastro-entérologue Toulouse Clinique Croix du Sud
La Croix du Sud Dr Emmanuel DUPUIS Hépatologue et Gastro-entérologue Toulouse Clinique Croix du Sud 05 32 02 71 60 gastro1lcds@gmail.com Fixer un rendez-vous Retour Examens pratiqués Endoscopies : gastroscopie et coloscopie diagnostiques et interventionnelles Echo-endoscopie (EUS) Cathétérisme biliaire et pancréatique (CPRE) Vidéo capsule Evaluation non invasive de la fibrose hépatique par Supersonic ® Cholangioscopie type Spyglass Prothèse d’apposition type Axios Titres et Diplômes Ancien interne des hôpitaux de Toulouse Ancien chef de clinique des Universités- Assistant des Hôpitaux CHU Toulouse, Concours national des praticiens hospitaliers 2005 Ancien Praticien hospitalier du CHU de Toulouse à Purpan (responsable des soins intensifs d’hépato-gastro-entérologie) Diplôme inter universitaire (DIU) de réanimation hépatique : Hôpital Paul Brousse 2005 Diplôme Inter Universitaire d’Echo-endoscopie digestive – Université de Marseille – CHU de Marseille Hôpital Nord 2008 Centres d’intérêts et Expertises Endoscopies diagnostiques et interventionnelles (mucosectomies, prothèses digestives…) Maladies biliaires et pancréatiques Hépato gastro-entérologie. Fonctions Professionnelles et sociétés savantes Membre de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE ) < Retour
- Corticoïdes et MICI - Maladies inflammatoire chroniques | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
Corticoïdes et MICI Les Corticoïdes et les Maladies Inflammatoires Chroniques de l'Intestin Que signifie « corticoïdes » ? Les corticoïdes sont des médicaments dérivés de la cortisone, hormone naturellement sécrétée dans l’organisme par les glandes surrénales (1). Les corticoïdes ont une action anti-inflammatoire puissante, c’est pourquoi ils sont prescrits dans le traitement des poussées des MICI* (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin) (2). Deux classes de corticoïdes sont utilisées dans ces maladies (3) : les corticoïdes classiques les corticoïdes qui ont essentiellement une action locale intestinale. * Les MICI comprennent essentiellement la maladie de Crohn et la RCH. Corticoïdes classiques : ce qu’il faut savoir Quand et comment sont-ils utilisés ? Les corticoïdes classiques sont utilisés pour traiter les poussées des MICI d’intensité moyenne à sévère (1). Ils sont le plus souvent utilisés par voie orale (2). Ils sont d’abord prescrits à forte dose pour faire régresser les symptômes, puis les doses sont réduites progressivement, par paliers, après quelques semaines. C’est ce qu’on appelle le « sevrage » (1, 2). Dans les formes de MICI limitées au rectum ou à la partie terminale du côlon, les corticoïdes classiques peuvent être administrés par voie rectale (lavement, mousse, suppositoire) (1, 2). Quels sont leurs avantages ? Quand la poussée est d’intensité moyenne à sévère, les corticoïdes classiques constituent le traitement le plus rapidement efficace, quelle que soit la région du tube digestif atteinte (2, 3). Quels sont leurs inconvénients ? Les corticoïdes classiques peuvent provoquer des effets indésirables parce qu’ils passent dans la circulation sanguine. Ces effets s’observent surtout lors de traitements à forte dose et prolongés (1). Lors d’une prescription limitée au traitement d’une poussée de MICI (c’est-à-dire pendant quelques semaines), ils sont parfois responsables d’une prise de poids liée à une stimulation de l’appétit, d’un gonflement du visage, d’une surexcitation avec insomnie, d’une acné (1). Ces manifestations disparaissent après l’arrêt du traitement (2). En cas de traitements prolongés, d’autres modifications de l’aspect physique sont possibles : vergetures, augmentation de la pilosité, atrophie de certains muscles (2). Les corticoïdes peuvent aussi déstabiliser un diabète, aggraver une hypertension artérielle et faciliter certaines infections en diminuant les défenses immunitaires de l’organisme (3, 4). Lorsqu’ils sont pris pendant plusieurs mois, ils peuvent entraîner une déminéralisation des os et, chez l’enfant, un retard de croissance (1). Pendant la prise de ces médicaments, les glandes surrénales se mettent au repos. à l’arrêt du traitement,si celui-ci a été prolongé, il faut vérifier par des tests qu’elles reprennent bien une activité normale (2, 4). Un traitement par corticoïdes classiques est parfois difficile à arrêter car les symptômes réapparaissent dès que les doses sont diminuées. C’est ce qu’on appelle la corticodépendance (3). Quelles précautions prendre ? Les corticoïdes classiques doivent être pris de préférence en une seule fois le matin pour ne pas perturber le sommeil (2). Il ne faut jamais les arrêter brutalement car cela peut déclencher une rechute et un risque d’insuffisance surrénalienne (3). Pour éviter la prise de poids et le gonflement, au cours des MICI, un régime sans sel ne sert à rien. Il faut simplement ne pas trop manger et réduire les aliments qui font grossir (graisses, sucreries) (2, 3). La prise de calcium et de vitamine D est nécessaire dans les traitements prolongés pour prévenir la déminéralisation osseuse (2, 3). Les vaccins « vivants » (tels que ceux par exemple contre la rubéole, la rougeole, la fièvre jaune) sont interdits (3). Il faut toujours signaler la prise de corticoïdes aux différents médecins que vous pouvez consulter, en particulier si vous devez subir une intervention chirurgicale. Pour les sportifs, attention : les corticoïdes peuvent donner une réaction positive aux tests des contrôles antidopage (4). Corticoïdes à action intestinale locale : ce qu’il faut savoir Quand et comment sont-ils utilisés ? Ce type de corticoïdes est utilisé pour traiter les poussées de maladie de Crohn d’intensité légère ou modérée, touchant la fin de l’intestin grêle et/ou la partie initiale du gros intestin (région iléocolique droite) (2, 3). Ils s’administrent par voie orale. Les gélules qui les contiennent sont conçues pour libérer le médicament au niveau de la muqueuse intestinale atteinte (3). L’arrêt du traitement doit se faire en diminuant progressivement les doses (3, 4). Quels sont leurs avantages ? Ces corticoïdes ne passent que très peu dans la circulation sanguine. Ils sont donc mieux tolérés que les corticoïdes classiques, même en cas de traitements prolongés(1, 3). Même si des effets indésirables comparables à ceux des corticoïdes classiques peuvent être observés, ceux-ci sont deux fois moins fréquents (4). Quels sont leurs inconvénients ? Ces médicaments ne peuvent pas servir à traiter toutes les formes de MICI. Ils sont réservés au traitement des poussées de la maladie de Crohn de l’adulte, lorsqu’elles ne sont pas trop sévères et lorsqu’elles ne touchent que la région iléo-colique droite (4). Quelles précautions prendre ? Ne pas arrêter le traitement brutalement (3). Prendre votre médicament selon les indications de la notice ou de votre médecin. Les vaccins « vivants » (tels que ceux par exemple contre la rubéole, la rougeole, la fièvre jaune) sont interdits (4). Il faut toujours signaler la prise de ces médicaments aux différents médecins que vous pouvez consulter. Pour les sportifs, attention : ce type de corticoïdes peut donner une réaction positive aux tests des contrôles antidopage (4). Bibliographie (1) Bouhnik Y, Rambaud JC. Traitement médical. In: Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Ed. John Libbey, Eurotext Paris, 1998:87-121. (2) Marteau P et al. Principaux traitements. Corticoïdes. In: Prise en charge des MICI. Ed. John Libbey Eurotext Paris, 2003:26-8. (3) Traitement de la maladie de Crohn. Dossier du CNHIM 2001; XXII,6. (4) Vidal 2009. corticoides_et_mici .pdf Download PDF • 220KB Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladie inflammatoire chronique de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + MICI : maladie inflammatoire chronique de l’intestin En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact
- mici, droits sociaux et mici
Droits Sociaux et MICI La couverture des frais médicaux et les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) L’assurance maladie La rectocolite ulcéro-hémorragique (RCH) et la Maladie de Crohn (MC) dans leurs formes « évolutives » figurent dans la liste des 30 affections de longue durée (ALD) établie par le Haut Comité de la Sécurité Sociale. Un assuré ou un de ses ayants droit qui se trouve atteint d’une affection figurant sur cette liste bénéficiera, pour les frais occasionnés exclusivement par le traitement de la maladie en question, de l’exonération totale du paiement du ticket modérateur. Cette exonération s’applique à la totalité des dépenses de santé, y compris les dépenses correspondant à l’achat de médicaments à « vignette bleue ou orange ». Dans le cas des MICI, le libellé de l’ALD comporte l’adjectif « évolutives », ce qui implique certaines contraintes liées à l’interprétation des textes. RCH – Le caractère évolutif de la maladie est défini par »l’existence d’une diarrhée et/ou d’un syndrome dysentérique le plus souvent muco-hémorragique parfois associé à des signes généraux et/ou à des manifestations systémiques ». C’est donc à l’occasion d’une poussée que doit être faite la demande de prise en charge à 100 % de la maladie, valable pour une période de 12 mois.Au terme de cette période, la situation doit être reconsidérée. La prise en charge sera reconduite pour une nouvelle période de 12 mois, excepté le cas où la maladie est restée silencieuse pendant les 6 derniers mois au moins, avec confirmation de l’amélioration clinique et endoscopique. Dans ce cas, l’exonération du ticket modérateur peut être suspendue, le coût du traitement d’entretien ne justifiant pas le maintien de l’exonération. Quant à la surveillance endoscopique des formes étendues et anciennes, elle ne pose pas de problème de remboursement puisqu’une coloscopie totale bénéficie, en raison de sa cotation, de l’exonération du ticket modérateur. Enfin, les patients qui ont subi une colectomie totale peuvent bénéficier d’une prise en charge à 100 % durant les 12 mois qui suivent l’intervention et tant que persistent des séquelles nécessitant des soins particuliers. Maladie de Crohn – Toute MC dont le diagnostic est parfaitement établi sur l’ensemble des données cliniques, morphologiques et histologiques, peut être prise en charge à 100 %. Seules les formes de la maladie, opérées et « blanchies » chirurgicalement, sans séquelles postopératoires nécessitant un traitement régulier, et sans récidive dans les 2 ans suivant la chirurgie, pourraient ne plus bénéficier de la prise en charge du ticket modérateur. Accéder au bénéfice de l’ALD – Le mécanisme est enclenché par le médecin traitant depuis la loi du 13 août 2004. Il rédigera le protocole de soin dans le cadre de ses nouvelles missions de suivi au quotidien de l’ensemble de vos pathologies et de la coordination des soins. Le protocole de soins est établi par le médecin traitant en concertation avec vous et le ou les autres médecins correspondants qui interviennent dans le suivi de votre maladie. Il est ensuite étudié par le médecin conseil de l’Assurance maladie qui donne son accord pour la prise en charge à 100 % d’une partie ou de la totalité des soins et des traitements liés à votre maladie. Lors d’une consultation suivante, votre médecin vous remettra le volet de soin qui vous est destiné, en vous apportant toutes les informations utiles. Le protocole de soin indique les soins et traitements nécessaires à la prise en charge et au suivi de votre maladie, et ceux qui sont pris en charge à 100 %. Le protocole indique également les praticiens qui vous suivent dans le cadre de votre maladie. Vous pourrez ainsi les consulter directement sans passer par votre médecin traitant. Le protocole se compose de 3 volets : un conservé par votre médecin traitant ; un pour le médecin conseil de l’Assurance maladie ; un troisième qui vous est destiné et que vous devrez signer et présenter à chaque médecin consulté pour bénéficier de la prise en charge à 100 % pour les soins liés à votre maladie. Le protocole de soin a une durée déterminée. Les assurances complémentaires santé La couverture à 100 % ne concernant que les actes médicaux directement liés à l’affection longue durée, il est tout à fait légitime pour un patient d’opter par ailleurs pour une assurance complémentaire, afin de bénéficier également d’une prise en charge du tarif opposable pour tout ce qui ne concerne pas l’ALD. Le choix des critères d’exclusion restant encore aujourd’hui à la discrétion des compagnies d’assurance, sous réserve que ces critères d’exclusion soient clairement indiqués sur les contrats qu’elles proposent, il est très difficile de trouver une compagnie d’assurance ou une mutuelle qui accepte de prendre en charge, dans le cadre d’une complémentaire santé et pour des tarifs non prohibitifs, des patients atteints d’une ALD. Il faudra donc ne pas hésiter à les mettre en concurrence afin d’obtenir les meilleurs tarifs ; il est par contre indispensable de les informer de l’ALD sous peine de voir le contrat déclaré nul pour dissimulation volontaire d’information. Signalons la mutuelle INTEGRANCE qui a été créée spécialement pour pallier les éventuelles carences des différentes compagnies et mutuelles vis-à-vis des personnes handicapées, ainsi que HANDI-ASSUR. Vie professionnelle et MICI La capacité à travailler d’un patient atteint de MICI est susceptible d’être perturbée par le retentissement sur son travail des divers épisodes cliniques qui seront cause d’arrêts de travail souvent itératifs. Mais signalons d’emblée que la simple absence pour maladie n’est pas un motif valable de licenciement d’un salarié. Son interlocuteur privilégié sera le Médecin du Travail (MdT) dont il est utile de rappeler qu’il est tenu à un secret professionnel absolu, y compris envers l’employeur et les collègues de travail. Son rôle est, à tout moment, de s’assurer de l’aptitude physique du salarié pour son poste de travail. Le salarié le rencontrera tout au long de sa carrière : à l’embauche , toute discrimination liée aux antécédents pathologiques est interdite par le Code du travail, tout au moins dans le secteur privé, car dans les Fonctions Publiques les critères sont différents ; tous les ans ou tous les 2 ans, pour une visite régulière dont bénéficie tout salarié ; après une absence pour maladie de plus de 21 jours ; en cas d’ absences répétées pour raison de santé ; mais aussi à sa demande , sans avoir besoin d’en référer à son employeur. Indemnisation des périodes de maladie Durant l’arrêt de travail, prescrit par le médecin traitant (MT) et dans la mesure où il a occupé un emploi salarié pendant 200 h au cours des 3 mois qui ont précédé l’arrêt de travail, l’assuré social perçoit, au-delà du 4ème jour d’arrêt, des indemnités journalières (I.J). ALD . Si l’arrêt de travail se prolonge au-delà de 6 mois l’assuré entre, sous conditions de durée de travail antérieur, dans la catégorie « maladie de longue durée ». Si ce n’est déjà fait, un protocole d’examen spécial (PIRES/ALD 30) sera rempli par le M.T. Dès lors, le Médecin Conseil de la Sécurité Sociale examinera périodiquement la situation, ce qui permettra la poursuite duversement des I.J. La finalité est de prévenir l’évolution vers l’invalidité. REPRISE . Si le patient n’a pas perdu les 2/3 de ses capacités de travail, le Médecin Conseil se prononcera sur l’aptitude au travail, puis le MdT se prononcera sur l’aptitude au poste de travail dans l’entreprise et le salarié effectuera sa reprise et le versement des I.J cessera. Le bénéfice de l’ALD 30 permet au salarié de bénéficier d’autorisations d’absences pour soins. MI-TEMPS THÉRAPEUTIQUE . Si le salarié est jugé apte à reprendre son travail mais reste fatigable, la reprise du travail peut se faire temporairement à « mi-temps thérapeutique » sur prescription du M.T et avec l’accord du MdT, du Médecin Conseil de la Caisse et de l’employeur. Dans ce cas, la perte de salaire est compensée par une indemnité. LICENCIEMENT . Si le salarié est déclaré par le MdT inapte à reprendre l’emploi qu’il occupait précédemment, l’employeur est tenu de lui proposer un autre emploi, adapté à ses capacités, au besoin après aménagements du poste de travail. Si le reclassement dans l’entreprise s’avère impossible, l’employeur procède au licenciement et le salarié perçoit l’indemnité légale ou conventionnelle. Si, au bout d’un mois, le salarié n’est pas reclassé dans l’entreprise ou n’est pas licencié, l’employeur est tenu de lui maintenir son salaire antérieur. Si la reprise du travail antérieur paraît impossible, la COTOREP (Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel) recherche le moyen d’organiser une reconversion. Si le salarié atteint sa 60ème année alors qu’il est en maladie de longue durée, il peut demander sa retraite pour « inaptitude médicale ». Si la maladie de longue durée dure depuis 3 ans, l’invalidité est le plus souvent prononcée. Bien faire la distinction entre inaptitude (MdT) et invalidité (Caisses). Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) et handicap Pension d’invalidité L’état d’invalidité est prononcé par le Médecin Conseil de la CPAM, lorsqu’il estime à 66 % l’amputation des potentialités de travail ou du gain du salarié. En fonction de divers paramètres socioprofessionnels et si les conditions administratives sont remplies, il procède au classement dans l’une des 3 catégories d’invalidité ouvrant droit à pension : Catégorie 1 : capable d’exercer une activité rémunérée : pension égale à 30 % du salaire moyen des 10 meilleures années (246 à 754 ?/mois en 2005) ; Catégorie 2 : incapable d’exercer une profession quelconque : pension égale à 50 % du salaire moyen (246 à 1258 ?) ; Catégorie 3 : nécessitant de plus l’assistance d’une tierce personne (majoration non imposable de 964 ?). La pension d’invalidité est attribuée à titre temporaire et il est possible de changer de catégorie d’invalidité en fonction de l’état de santé. – Si l’exercice de son activité entraîne des frais supplémentaires, liés à son handicap, l’intéressé peut déposer à la COTOREP une demande d’Allocation compensatrice pour frais professionnels. – Une allocation supplémentaire du fonds spécial d’invalidité peut être sollicitée, en dessous d’un certain niveau de ressources. – Les contentieux administratifs s’exercent devant la commission de recours amiable (CRA) puis éventuellement devant le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale (TASS), la Cour d’Appel puisla Cour de Cassation. – Les contentieux d’ordre médical s’exercent devant le Tribunal du contentieux de l’incapacité et de la tarification de l’assurance des accidents du travail (TCI), voire la Cour de Cassation. Allocation adulte handicapé Les patients qui ne peuvent bénéficier d’une pension d’invalidité, mais qui ont un handicap reconnu de 80 %, peuvent soumettre un dossier à la COTOREP pour avoir accès à cette allocation (599 ?)et à son complément. Ce niveau de handicap donne également droit à la Carte d’Invalidité et aux avantages (transport, fiscalité) qui lui sont attachés. Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) et les enfants Dans chaque département siège une commission de 12 membres (CDES), compétente à l’égard de tous les enfants et adolescents handicapés et chargée d’évaluer la situation de chaque enfant et de déterminer les prises en charge et les aides qui conviennent. Elle peut avoir recours à un service d’aide à l’intégration scolaire (SAIS) voire à un service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD). Elle attribue également l’Allocation d’Education Spéciale (AES) qui est destinée à aider les parents à faire face aux dépenses liées à l’éducation d’un enfant handicapé. Elle peut être saisie par les parents de l’enfant (formulaire/CAF) et leur délivre la carte d’invalidité. Droits découlant de la loi (2002 / 303) du 4 mars 2002 relative aux droits des malades Accès au dossier médical Par commodité, on regroupe sous le terme de « dossier » « les informations auxquelles est donné un support avec l’intention de les conserver », notamment comptes rendus de consultations, d’hospitalisation, d’examens, d’interventions, « et qui ont contribué à l’élaboration et au suivi du diagnostic et du traitement » ; en sont exclues les « notes personnelles » du médecin. La Loi stipule que toute personne a désormais accès aux informations concernant sa santé : il convient d’en faire la demande auprès du médecin ou de l’établissement : satisfaction doit être donnée dans un délai compris entre 2 et 8 jours, qui est porté à 2 mois si les informations remontent à 5 ans et plus. En fonction du contenu du dossier, il peut être conseillé, voire exigé, que l’accès a posteriori soit accompagné par un médecin. Bien entendu, le droit d’accès a posteriori au dossier n’enlève rien au devoir de communiquer régulièrement avec son patient. « L’information fait partie intégrante de la relation de soins ». Information et consentement Aucun acte médical, ni traitement, ne peut être pratiqué sans le consentement éclairé de la personne. Inversement, le médecin a le devoir de tout mettre en oeuvre pour convaincre le malade de l’intérêt des soins envisagés. Mais il a l’obligation de respecter le refus éventuel du patient. L’information doit être délivrée au cours d’un entretien individuel et en langage simple. Elle concerne les investigations, leurs risques normalement prévisibles, les conséquences d’un refus, les traitements et éventuellement leur urgence ainsi que leur coût. La Loi introduit la notion nouvelle de « personne de confiance » que le patient désigne par écrit et qui sera consultée au cas où il serait hors d’état d’exprimer sa volonté. Responsabilité médicale La Loi en a prévu 3 types : La responsabilité pour faute . Les professionnels de santé n’ont, sauf exceptions, qu’une obligation de moyens et ne « sont responsables des conséquences dommageables d’actes de prévention de diagnostic et de soins qu’en cas de faute ». La preuve de la faute suppose de démontrer que tout n’a pas été mis en oeuvre pour atteindre le résultat espéré. La responsabilité sans faute . Les fabricants et les établissements de soins sont responsables des conséquences provoquées par les produits utilisés. Une faute n’a pas à être démontrée mais seulement le rapport entre le produit incriminé et le dommage. La responsabilité par présomption irréfragable . Les établissements de soins et les médecins sont alors tenus à une obligation de résultat. C’est le cas des infections nosocomiales, contractées soit en hospitalisation soit en ambulatoire. Il y a présomption de responsabilité, sauf s’il est prouvé que cette infection est due à une cause étrangère aux soins donnés. Secret médical La loi rappelle que « toute personne prise en charge par un professionnel, un établissement, un réseau de santé ou tout autre organisme participant à la prévention et aux soins a droit au respect de sa vie privée et au secret des informations la concernant ». Le code de déontologie en définit l’étendue dans son article 4, dont la violation constitue un délit.Le secret ne supporte que quelques exceptions : dans l’intérêt direct du patient, telle que la délivrance des certificats prévus par les textes ; ou dictées par la Loi, dont la déclaration d’Accident du Travail ou de Maladie Professionnelle. Pour en savoir plus, quelques sites Internet www.service-public.fr www.handicap.gouv.fr www.caf.fr www.afa.asso.fr www.handroit.com www.integrance.fr www.handi-assur.com Courtier en assurance avec risque aggravé de santé | Handi-Assur Courtier spécialisé en assurance de prêt avec risque aggravé de santé, Handi-Assur apporte depuis maintenant 15 ans des solutions d'assurance crédit adaptées. droits_sociaux_et_mici .pdf Download PDF • 165KB
- L’entéroscopie double ballon Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif
L’Entéroscopie double ballon L'entéroscopie double ballon : de quoi s’agit-il ? Il s’agit d’un endoscope particulier muni d’un surtube (« overtube ») avec à l’extrémité des ballons gonflables qui permettent la progression de cet endoscope dans l’intestin grêle. Le principe consiste à raccourcir l’intestin grêle sur le surtube dont est muni l’entéroscope, ces deux éléments étant par ailleurs équipés, à leurs extrémités distales, de ballons en latex. Par une manœuvre de retrait de l’entéroscope et du surtube avec leurs ballons gonflés dans un segment intestinal, il devient possible de raccourcir l’intestin grêle sur le surtube. Par voie haute, il est ainsi possible de parcourir le jéjunum et la première partie de l’iléon. Par voie basse, il est possible d’explorer la dernière partie de l’iléon. La technique s’avère alors un peu plus délicate, notamment lors du positionnement du surtube et de l’endoscope face à la valvule iléo-cæcale. Le matériel L’entéroscope à double ballon (EDB) (Fuji Photo Optical Co., Ltd., Saitama, Japan), est un matériel composé d’un endoscope fin de 8,5 mm de diamètre et de 2,3 m de long associé à un surtube souple de 1,45 m dont le diamètre extérieur est de 12,2 mm. Une pompe péristaltique permet le gonflement et le dégonflement des deux ballons en latex attachés respectivement à l’extrémité du surtube et de l’endoscope ; elle en contrôle la pression de manière continue. Comment se réalise l’examen ? L’examen est réalisé chez un patient sous anesthésie générale. L’utilisation de la scopie est parfois nécessaire. Quelle que soit la voie choisie, l’effet d’accordéon obtenu par les retraits successifs de l’entéroscope et du surtube permet une insertion profonde de l’endoscope dans l’intestin grêle, bien au-delà de la longueur de l’endoscope lui-même. De façon à faciliter le choix entre insertion orale ou anale, il est préférable de réaliser une vidéocapsule endoscopique (VCE) avant l’EDB, chaque fois que cela est possible. Ceci permettra de cibler l’exploration en connaissant les problèmes à rechercher. Quelle que soit la voie d’abord, l’examen est relativement long : 1 h à 1 h 30. Par voie basse, il faut ajouter le temps de progression colique au temps d’exploration de l’intestin grêle, soit environ 30 à 45 minutes supplémentaires. Référence SFED : entéroscopie double ballon, Gérard Gay et al Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladie inflammatoire chronique de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + MICI : maladie inflammatoire chronique de l’intestin En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact
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