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  • mici, enfant et mici

    Tout savoir sur les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) et l'enfant avec le CMAD - Centre des Maladies de l'Appareil Digestif à Toulouse, Occitanie. Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) et l'Enfant Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) se divisent en deux catégories : la rectocolite hémorragique (RCH) et la Maladie de Crohn (MC) . Il n’existe pas de forme spécifique à l’enfant et il ne s’agit plus d’une maladie exceptionnelle. Quinze pour cent des MICI se rencontrent chez des enfants. Chez l’enfant, il est primordial de s’attacher au développement de sa croissance. Le retard de croissance est une complication spécifique de la Maladie de Crohn. Epidémiologie La RCH est en régression. La Maladie de Crohn est en augmentation. Et les enfants ne sont pas épargnés par cette augmentation. Actuellement elle est découverte chez 5 enfants/100 000/an. La maladie se déclare aux alentours de 12-15 ans. Les garçons et les filles sont touchés de façon équivalente. Dans 15 à 35 % des cas, un autre membre de la famille est également atteint. Il existe une transmission génétique qui n’a pas encore été éclaircie, mais elle semble liée, dans certaines formes, à une anomalie, du chromosome 16. Diagnostic Le diagnostic est souvent difficile à établir chez l’enfant, car les signes sont peu nombreux et atypiques au début. Ainsi, il est le plus souvent porté tardivement et par hasard, à l’occasion d’une intervention chirurgicale pour appendicite ou lors d’une complication de la maladie. La RCH est évoquée devant une diarrhée glairo-sanglante. La maladie de Crohn est évoquée devant des douleurs abdominales (présentent dans 83 % des cas), une diarrhée chronique (86 %), des lésions très évocatrices que sont les lésions anales (26 %), des lésions extra digestives articulaires ou cutanées (21 %) et un retard de croissance staturo-pondérale (20 à 50 %).L’infléchissement des courbes de croissance et/ou de poids peut être le signe du début de la Maladie de Crohn. La spécificité est que chez l’enfant, la recherche d’un retentissement staturo-pondéral de la MICI est primordiale. Les explorations Chez l’enfant, il n’y a pas d’examen spécifique. Comme chez l’adulte, les examens endoscopiques (coloscopie et fibroscopie oesogastroduodénale) sont effectués sous anesthésie générale. Ils servent à déterminer les segments atteints, à décrire les différentes lésions et à effectuer des prélèvements (que l’on appelle biopsies) pour l’analyse microscopique de la muqueuse. L’échographie abdominale et le scanner abdominal peuvent être utilisés dans la surveillance et la recherche de complication de la maladie. Les prélèvements sanguins permettent de détecter l’intensité de l’inflammation par le dosage de la vitesse de sédimentation (VS) et de l’activité de la protéine C (CRP). Le transit du grêle sert à déterminer la topographie des lésions du petit intestin dans la Maladie de Crohn. Dans le même but, on peut aussi effectuer un enteroscanner. Il s’agit d’un scanner abdominal qui analyse plus finement le petit intestin. Il nécessite une préparation, à savoir une injection d’eau dans le petit intestin à l’aide d’une sonde de gavage gastrique. Enfin la vidéo capsule est une technique en cours d’évaluation dans la Maladie de Crohn chez l’adulte et pourrait un jour voir son utilisation chez l’enfant. L’examen consiste à faire avaler une capsule un peu plus grande qu’une gélule, dans laquelle est incorporée une caméra qui enregistre des images et les transmet à un boîtier enregistreur. Après analyse, une reconstruction des images est obtenue et l’interprétation peut alors être effectuée. Le seul examen spécifique à l’enfant effectué est la radiographie du poignet pour l’évaluation de l’âge osseuxafin de rechercher un éventuel retard staturo-pondéral. Evolution Les MICI évoluent par poussées. Les périodes d’accalmie entre les crises peuvent être plus ou moins longues. Il est imprévisible après une première crise, même importante, de déterminer l’évolution de la maladie. Seul le temps entre chaque poussée peut donner une indication sur l’évolution future de la maladie. Celle-ci influe sur le développement pubertaire, conduisant à un retard de croissance. Ce retard persiste dans 20 % des cas, soit une perte d’environ 15 cm sur la taille définitive. Son retentissement doit être limité en contrôlant la maladie, soit à l’aide des médicaments, soit à l’aide de la nutrition artificielle. Traitement des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) chez l'enfant Les traitements utilisés sont les mêmes que chez l’adulte. Le but est d’enrayer les crises et d’éviter de nouvelles poussées. Ces différents traitements doivent tenir compte, chez l’enfant des problèmes de croissance, ce qui implique un mode et un rythme d’administration des médicaments différents de ceux préconisés chez l’adulte. La corticothérapie peut être utilisée à forte dose sur de courtes périodes n’excédant pas 3 mois par an. Une corticothérapie à libération locale, donnant ainsi moins d’effets secondaires, peut être préférée dans certaines formes de maladie de Crohn. Les immunosuppresseurs et les anti-TNF peuvent être donnés dans les cas suivants : d’emblée en cas de fortes poussées invalidantes et compliquées, en cas de corticodépendance et en cas de résistance à la corticothérapie. Ces traitements nécessitent une surveillance biologique fréquente. La nutrition artificielle, le plus souvent administrée à l’aide d’une sonde de nutrition entérale, permet de pallier, soit l’inefficacité du traitement médical, soit la survenue de complications du traitement médicamenteux, soit une importante dénutrition en parallèle du traitement médical. Dans la maladie de Crohn, la nutrition entérale peut être utilisée en remplacement d’un traitement médicamenteux, par contre, elle est très peu utilisée dans la RCH. Le traitement chirurgical est rarement proposé chez l’enfant. Il est proposé en dernier recours, à savoir devant une inefficacité des médicaments et de la nutrition entérale, lors de survenue de complications. L’intervention chirurgicale consiste, dans la maladie de Crohn, à enlever un segment d’intestin. L’efficacité du traitement médical dans la RCH rend encore plus rares les indications opératoires chez l’enfant. En pratique – La vie quotidienne des jeunes malades Expliquer sa maladie à l’enfant Etre atteint d’une MICI n’est pas une situation simple pour un enfant et pour ses parents. Celui-ci est non seulement incommodé par les symptômes de sa maladie, mais doit également se soumettre à des examens et à un traitement parfois contraignant. Mieux vaut, dans la mesure du possible et en fonction de son âge et de sa compréhension, expliquer à l’enfant sa maladie. Toute la difficulté pour l’entourage est de le soutenir sans le couver, de l’informer sans l’inquiéter et de répondre le plus simplement et clairement possible à ses questions. L’organisation de la vie quotidienne L’enfant doit mener, dans la mesure du possible, une vie normale. Il faudra pour cela trouver un juste équilibre entre une surveillance rigoureuse de sa maladie, un aménagement des conditions de vie, et l’intégration du jeune patient avec les autres enfants de son âge. La fréquentation scolaire doit être normale en dehors des périodes de poussées évolutives. En cas de poussée peu importante ou stabilisée par le traitement, l’enfant est souvent le meilleur juge pour savoir s’il peut ou non aller à l’école et suivre telle ou telle activité. La pratique du sport est autorisée. L’intensité de l’activité physique doit être modulée en fonction de l’état général de l’enfant. Faut-il révéler le diagnostic à l’enseignant ? La question peut se poser de révéler ou pas le diagnostic de la maladie à l’entourage scolaire de l’enfant. Il faut ici tenir compte de l’avis du jeune patient. Il est clair que mettre dans la confidence l’enseignant peut faciliter la vie de l’enfant, notamment pour être autorisé à aller aux toilettes pendant les cours, et pour expliquer ses absences. Une alimentation normale en dehors des poussées En dehors des poussées évolutives de la maladie, l’alimentation doit être identique à celle des autres enfants du même âge. Pendant les poussées de sa maladie, il est utile d’effectuer un régime pauvre en fibres tout en maintenant des apports caloriques suffisants. Si l’enfant ne parvient pas à se nourrir, ou si l’apport calorique est insuffisant, il est nécessaire de recourir à une alimentation par sonde de gavage ou par perfusion. enfant_et_mici .pdf Download PDF • 195KB

  • Dr Thibault KAIGHOBADI | Gastro-entérologue Toulouse Clinique Croix du Sud

    Dr Thibault KAIGHOBADI, Gastro-entérologue à Toulouse, Clinique Croix du Sud. La Croix du Sud Dr Thibault KAIGHOBADI Hépatologue et Gastro-entérologue Toulouse Clinique Croix du Sud 05 32 02 71 60 gastro1lcds@gmail.com LinkedIn Fixer un rendez-vous Retour Examens pratiqués Dissection sous-muqueuse (oesophage, estomac, colon, rectum) POEM oeosphagien / POEM Zenker Mucosectomies duodénales Endoscopies : gastroscopie et coloscopie diagnostiques et interventionnelles Cathétérisme biliaire et pancréatique (CPRE) Vidéo capsule du grêle Évaluation non invasive de la fibrose hépatique par Supersonic ® Titres et Diplômes Ancien Interne des Hôpitaux de Toulouse Ancien chef de clinique des Universités-Assistant des Hôpitaux (CHU Rangueil, Toulouse) Diplôme d’étude spécialisée en hépato-gastro-entérologie Diplôme Inter Universitaire d’endoscopie interventionnelle digestive (Paris) Formation SFED « Dissection sous muqueuse », validation du CV européen, sous la supervision du Pr JACQUES (CHU Limoges) Centres d’intérêts et Expertises Gastro-entérologie (maladie inflammatoire chronique intestinale, maladies biliaires et pancréatiques…) Endoscopie digestive diagnostique (caractérisation du relief muqueux, colorations virtuelles) et thérapeutique (mucosectomies, mise en place de prothèses digestives, CPRE, drainage de collections fistulisées…) Hépatologie (hépatites, perturbations du bilan hépatique…) Fonctions Professionnelles et sociétés savantes Membre de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE ) Membre de la Société Française d’Endoscopie Digestive (SFED ) < Retour

  • Explorations fonctionnelles | Centre des Maladies de l'Appareil

    Les explorations fonctionnelles digestives ont un rôle important en pathologie digestive, tant dans le domaine du diagnostic et du traitement que de la physiopathologie. Explorations fonctionnelles Explorations fonctionnelles Les explorations fonctionnelles digestives ont un rôle important en pathologie digestive, tant dans le domaine du diagnostic et du traitement que de la physiopathologie. Explorations fonctionnelles digestives hautes comprenant la manométrie œsophagienne, la ph métrie et la ph impédance métrie, manométrie haute résolution (technique améliorant encore l’approche diagnostique des maladies motrices de l’œsophage) Exploration fonctionnelle basse : la manométrie ano rectale et la rééducation par biofeed back dans le cadre de la prise en charge de l’incontinence anale et de la constipation. Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Capsule endoscopique Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Capsule endoscopique à Toulouse avec le CMAD : Centre des Maladies de l'Appareil Digestif La Vidéocapsule de l'intestin grêle La capsule endoscopique L’endoscopie par capsule est une technique médicale qui consiste à réaliser des clichés du système digestif au moyen d’un appareil photo miniature logé dans une capsule, appelé vidéocapsule . Une fois la capsule avalée, elle prend des photos du système digestif et les envoie via des électrodes à un boîtier que porte le patient. Ce type d’endoscopie est principalement utilisé pour examiner l’intestin grêle, qui n’est pas accessible par les autres types d’endoscopie, tels que la coloscopie ou la gastroscopie. Pour l’instant la vidéocapsule du grêle est remboursée dans des indications bien précises : saignement digestif inexpliqué (après bilan endoscopique), suspicion de maladie de Crohn du grêle sans sténose. Technique La veille de l’examen, il faudra prendre une purge moins importante que pour une coloscopie. Il y a nécessité d’être à jeun le matin de l’examen avant d’absorber la capsule et ne pas avoir pris de traitement à base de fer per os. La mise en place du système dure une dizaine de minute. Une fois le dispositif mis en place le patient peu rentrer chez lui, l’examen va se dérouler sur environ 6 heures en ambulatoire. A son retour les images sont récupérées sur le disque dur pour faire un film qui sera analysé par le médecin. Cette analyse dure de 30 à 45 min. Un rapport avec des photos sera réalisé. Film vidéo capsule endoscopique Vidéocapsule, voyage au centre de l’intestin [ InsideCapsule – www.ch-hyeres.fr ] Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Enfant et MICI - Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Tout savoir sur les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) et l'enfant avec le CMAD - Centre des Maladies de l'Appareil Digestif à Toulouse, Occitanie. Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) et l'Enfant Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) se divisent en deux catégories : la rectocolite hémorragique (RCH) et la Maladie de Crohn (MC) . Il n’existe pas de forme spécifique à l’enfant et il ne s’agit plus d’une maladie exceptionnelle. Quinze pour cent des MICI se rencontrent chez des enfants. Chez l’enfant, il est primordial de s’attacher au développement de sa croissance. Le retard de croissance est une complication spécifique de la Maladie de Crohn. Epidémiologie La RCH est en régression. La Maladie de Crohn est en augmentation. Et les enfants ne sont pas épargnés par cette augmentation. Actuellement elle est découverte chez 5 enfants/100 000/an. La maladie se déclare aux alentours de 12-15 ans. Les garçons et les filles sont touchés de façon équivalente. Dans 15 à 35 % des cas, un autre membre de la famille est également atteint. Il existe une transmission génétique qui n’a pas encore été éclaircie, mais elle semble liée, dans certaines formes, à une anomalie, du chromosome 16. Diagnostic Le diagnostic est souvent difficile à établir chez l’enfant, car les signes sont peu nombreux et atypiques au début. Ainsi, il est le plus souvent porté tardivement et par hasard, à l’occasion d’une intervention chirurgicale pour appendicite ou lors d’une complication de la maladie. La RCH est évoquée devant une diarrhée glairo-sanglante. La maladie de Crohn est évoquée devant des douleurs abdominales (présentent dans 83 % des cas), une diarrhée chronique (86 %), des lésions très évocatrices que sont les lésions anales (26 %), des lésions extra digestives articulaires ou cutanées (21 %) et un retard de croissance staturo-pondérale (20 à 50 %).L’infléchissement des courbes de croissance et/ou de poids peut être le signe du début de la Maladie de Crohn. La spécificité est que chez l’enfant, la recherche d’un retentissement staturo-pondéral de la MICI est primordiale. Les explorations Chez l’enfant, il n’y a pas d’examen spécifique. Comme chez l’adulte, les examens endoscopiques (coloscopie et fibroscopie oesogastroduodénale) sont effectués sous anesthésie générale. Ils servent à déterminer les segments atteints, à décrire les différentes lésions et à effectuer des prélèvements (que l’on appelle biopsies) pour l’analyse microscopique de la muqueuse. L’échographie abdominale et le scanner abdominal peuvent être utilisés dans la surveillance et la recherche de complication de la maladie. Les prélèvements sanguins permettent de détecter l’intensité de l’inflammation par le dosage de la vitesse de sédimentation (VS) et de l’activité de la protéine C (CRP). Le transit du grêle sert à déterminer la topographie des lésions du petit intestin dans la Maladie de Crohn. Dans le même but, on peut aussi effectuer un enteroscanner. Il s’agit d’un scanner abdominal qui analyse plus finement le petit intestin. Il nécessite une préparation, à savoir une injection d’eau dans le petit intestin à l’aide d’une sonde de gavage gastrique. Enfin la vidéo capsule est une technique en cours d’évaluation dans la Maladie de Crohn chez l’adulte et pourrait un jour voir son utilisation chez l’enfant. L’examen consiste à faire avaler une capsule un peu plus grande qu’une gélule, dans laquelle est incorporée une caméra qui enregistre des images et les transmet à un boîtier enregistreur. Après analyse, une reconstruction des images est obtenue et l’interprétation peut alors être effectuée. Le seul examen spécifique à l’enfant effectué est la radiographie du poignet pour l’évaluation de l’âge osseuxafin de rechercher un éventuel retard staturo-pondéral. Evolution Les MICI évoluent par poussées. Les périodes d’accalmie entre les crises peuvent être plus ou moins longues. Il est imprévisible après une première crise, même importante, de déterminer l’évolution de la maladie. Seul le temps entre chaque poussée peut donner une indication sur l’évolution future de la maladie. Celle-ci influe sur le développement pubertaire, conduisant à un retard de croissance. Ce retard persiste dans 20 % des cas, soit une perte d’environ 15 cm sur la taille définitive. Son retentissement doit être limité en contrôlant la maladie, soit à l’aide des médicaments, soit à l’aide de la nutrition artificielle. Traitement des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) chez l'enfant Les traitements utilisés sont les mêmes que chez l’adulte. Le but est d’enrayer les crises et d’éviter de nouvelles poussées. Ces différents traitements doivent tenir compte, chez l’enfant des problèmes de croissance, ce qui implique un mode et un rythme d’administration des médicaments différents de ceux préconisés chez l’adulte. La corticothérapie peut être utilisée à forte dose sur de courtes périodes n’excédant pas 3 mois par an. Une corticothérapie à libération locale, donnant ainsi moins d’effets secondaires, peut être préférée dans certaines formes de maladie de Crohn. Les immunosuppresseurs et les anti-TNF peuvent être donnés dans les cas suivants : d’emblée en cas de fortes poussées invalidantes et compliquées, en cas de corticodépendance et en cas de résistance à la corticothérapie. Ces traitements nécessitent une surveillance biologique fréquente. La nutrition artificielle, le plus souvent administrée à l’aide d’une sonde de nutrition entérale, permet de pallier, soit l’inefficacité du traitement médical, soit la survenue de complications du traitement médicamenteux, soit une importante dénutrition en parallèle du traitement médical. Dans la maladie de Crohn, la nutrition entérale peut être utilisée en remplacement d’un traitement médicamenteux, par contre, elle est très peu utilisée dans la RCH. Le traitement chirurgical est rarement proposé chez l’enfant. Il est proposé en dernier recours, à savoir devant une inefficacité des médicaments et de la nutrition entérale, lors de survenue de complications. L’intervention chirurgicale consiste, dans la maladie de Crohn, à enlever un segment d’intestin. L’efficacité du traitement médical dans la RCH rend encore plus rares les indications opératoires chez l’enfant. En pratique – La vie quotidienne des jeunes malades Expliquer sa maladie à l’enfant Etre atteint d’une MICI n’est pas une situation simple pour un enfant et pour ses parents. Celui-ci est non seulement incommodé par les symptômes de sa maladie, mais doit également se soumettre à des examens et à un traitement parfois contraignant. Mieux vaut, dans la mesure du possible et en fonction de son âge et de sa compréhension, expliquer à l’enfant sa maladie. Toute la difficulté pour l’entourage est de le soutenir sans le couver, de l’informer sans l’inquiéter et de répondre le plus simplement et clairement possible à ses questions. L’organisation de la vie quotidienne L’enfant doit mener, dans la mesure du possible, une vie normale. Il faudra pour cela trouver un juste équilibre entre une surveillance rigoureuse de sa maladie, un aménagement des conditions de vie, et l’intégration du jeune patient avec les autres enfants de son âge. La fréquentation scolaire doit être normale en dehors des périodes de poussées évolutives. En cas de poussée peu importante ou stabilisée par le traitement, l’enfant est souvent le meilleur juge pour savoir s’il peut ou non aller à l’école et suivre telle ou telle activité. La pratique du sport est autorisée. L’intensité de l’activité physique doit être modulée en fonction de l’état général de l’enfant. Faut-il révéler le diagnostic à l’enseignant ? La question peut se poser de révéler ou pas le diagnostic de la maladie à l’entourage scolaire de l’enfant. Il faut ici tenir compte de l’avis du jeune patient. Il est clair que mettre dans la confidence l’enseignant peut faciliter la vie de l’enfant, notamment pour être autorisé à aller aux toilettes pendant les cours, et pour expliquer ses absences. Une alimentation normale en dehors des poussées En dehors des poussées évolutives de la maladie, l’alimentation doit être identique à celle des autres enfants du même âge. Pendant les poussées de sa maladie, il est utile d’effectuer un régime pauvre en fibres tout en maintenant des apports caloriques suffisants. Si l’enfant ne parvient pas à se nourrir, ou si l’apport calorique est insuffisant, il est nécessaire de recourir à une alimentation par sonde de gavage ou par perfusion. enfant_et_mici .pdf Download PDF • 195KB Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Assurances et MICI - Maladies inflammatoire chroniques | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Une grande partie des patients porteurs d’une Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin (MICI) craint de rencontrer des difficultés à s’assurer. Le CMAD - Centre des Maladies de l'Appareil Digestif vous accompagne. Assurances et MICI Assurances et les Maladies Inflammatoires Chroniques de l'Intestin Une grande partie des patients porteurs d’une M aladie I nflammatoire C hronique de l’ I ntestin (MICI) craint de rencontrer des difficultés à s’assurer. Les résultats de travaux récents montrent que les survies à 10 et 15 ans sont proches de celles de la population générale. Ces données doivent permettre d’assurer plus facilement les patients porteurs de MICI avec des surprimes modulées et d’en accepter un certain nombre à un tarif proche de la normale. Avant la souscription d’un contrat d’assurance, il convient toujours de bien lire les conditions générales de celui-ci. La définition du terme invalidité figurant sur les contrats doit être précisée lors de la souscription. En effet, de nombreux contrats (souvent anciens) font référence à l’ invalidité déterminée par la Sécurité Sociale. Il faut, dans ce cas-là, vérifier de quelle catégorie d’invalidité il s’agit. Si l’assurance se réfère à la 3 ème catégorie, il ne faut pas oublier que l’obtention de cette invalidité est rare puisqu’il s’agit de l’invalidité avec nécessité d’une tierce personne. D’autres contrats, surtout récents, ne font aucune référence à l’invalidité de la Sécurité Sociale. Les patients atteints d’une maladie chronique peuvent se voir proposer 2 solutions : soit le contrat proposait de prévoir explicitement l’exclusion du risque lié à la maladie pré-existante, soit il est possible d’obtenir une assurance incluant le risque de la maladie chronique mais avec une surprime et pouvant être assortie d’une franchise. Des associations (ex : AFA : Association François Aupetit ) regroupant des malades atteints de maladies chroniques ont d’ailleurs négocié, avec certaines compagnies d’assurances, des contrats collectifs. Formalités Lors de la souscription d’un contrat, un questionnaire ou une déclaration doivent être remplis par le patient lui-même. Les questions posées doivent être simples, claires et précises. Il doit y répondre avec sincérité et exactitude. En effet, il ne faut pas oublier que toute fausse déclaration de la part du patient entraînerait l’annulation du contrat (article 113-8 du Code d’Assurance) ou une réduction des garanties de celui ci (article 113-9). Les autres demandes de renseignements émanant du médecin conseil de la compagnie d’assurances (questionnaires à remplir par le médecin traitant ou spécialiste, comptes-rendus, bilans?) sont transmis au patient lui-même. Ces éléments sont à remplir ou à fournir par le médecin traitant avec l’accord explicite du patient et remis à celui-ci qui reste libre de son usage, la transmission devant se faire au Médecin Conseil à l’aide d’une enveloppe confidentielle « secret médical » pour préserver la confidentialité. Prêts bancaires Ceux-ci sont, dans la grande majorité, couverts par une assurance dite assurance d’emprunt . Ces assurances se substituent à l’emprunteur pour le remboursement de l’emprunt et font l’objet de restrictions (invalidité – arrêt de travail) ou de surprime sur le décès voire d’un refus. En cas de refus de prêt bancaire par une compagnie et après avoir fait jouer le concurrence, il est possible de trouver d’autres solutions, en particulier en interrogeant les Associations. Si aucune solution ne pouvait être trouvée (ce qui devrait être rare), demeure une dernière possibilité : la Convention AERAS (Assurer Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) qui remplace depuis janvier 2007 la convention Belorgey. La convention AERAS Les pouvoirs publics, l’Association Française des Etablissements de Crédits et des Entreprises d’Investissement (AFECEI), les représentants des sociétés d’assurance ainsi que plusieurs organisations d’aide aux malades et de consommateurs ont signé en juillet 2006 une Convention dite AERAS. Cette convention vise : À faciliter l’accès à l’emprunt et à l’assurance des personnes qui présentent un risque de santé aggravé. Cela concerne : les emprunts immobiliers ou professionnels (d’un capital inférieur à 300 000 ?, pour un patient ayant en fin de prêt un âge inférieur à 70 ans) ; les prêts à la consommation affectés (pour une durée inférieure ou égale à 4 ans, pour un montant inférieur ou égal à 15 000 € et pour un patient d’un âge inférieur ou égal à 50 ans). Les assureurs ont mis en place un contrat individuel dit de 2ème niveau pour les personnes refusées dans le contrat habituel. Si le malade est refusé à ce 2ème niveau, son dossier est présenté à un pool de réassureurs qui va proposer une tarification : c’est le 3ème niveau. À améliorer, pour le compte de tous, le respect de la confidentialité ; ce « code de bonne conduite » est applicable à toutes les opérations d’assurance, aussi bien pour la souscription des contrats que pour le traitement et le règlement des sinistres, en particulier pour la protection des données médicales nominatives et leur exploitation. Il a été créé pour cela, dans chaque compagnie d’assurance, un service médical. À accélérer l’instruction des dossiers (moins de 3 semaines au total pour l’assureur). Les autres avancées : la possibilité de couverture d’un risque invalidité (au minimum de perte d’autonomie appelée 3ème catégorie) ; une motivation des refus ; la mensualisation des surprimes pour les revenus modestes. Il existe dans chaque établissement bancaire une brochure qui résume les dispositions de cette convention. Elle doit être remise à l’occasion de toute demande de prêt. assurances_et_mici .pdf Download PDF • 139KB Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Coloscopie Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    La coloscopie est une exploration visuelle avec un endoscope, qui sert à mettre en évidence des anomalies du côlon et parfois la fin de l’iléon. Il peut être indiqué en cas de troubles du transit, de saignements, de douleurs abdominales ou d’antécédents personnels et/ou familiaux de polypes et/ou de cancer. C’est actuellement l’examen de référence pour mettre en évidence des anomalies du côlon. La Coloscopie Fiche d’information - Coloscopie La coloscopie est une exploration visuelle avec un endoscope, qui sert à mettre en évidence des anomalies du côlon et parfois la fin de l’iléon. Il peut être indiqué en cas de troubles du transit, de saignements, de douleurs abdominales ou d’antécédents personnels et/ou familiaux de polypes et/ou de cancer. C’est actuellement l’examen de référence pour mettre en évidence des anomalies du côlon. En plus de ses grandes performances pour la détection des lésions, la coloscopie permet également de faire des prélèvements (biopsies) pour analyse au microscope ; elle offre enfin des possibilités de traitement comme l’ablation de polypes, pose de prothèse, coagulation au laser plasma-argon. Dans certains cas, l’examen peut être incomplet. Un examen radiologique de l’intestin pourra alors être demandé pour visualiser la totalité du côlon. Même si l’examen est complet, de petites lésions peuvent parfois être méconnues, en particulier si la préparation n’est pas parfaite. L’exérèse de polypes n’empêche pas une éventuelle récidive ; de nouvelles coloscopies de surveillance pourront donc s’avérer nécessaires. Comment se préparer pour la coloscopie ? Le côlon doit être parfaitement propre, pour permettre un examen précis et réaliser les gestes thérapeutiques utiles. Pour cela, vous devez effectuer une préparation soigneuse de votre intestin avant l’examen. Un régime sans résidus sera à réalisé 2 à 4 jours avant l’examen. La veille de l’examen, une purge doit être prise. Elle consiste en la prise en un temps limité d’une grande quantité de boisson mélangée à un produit laxatif non agressif (en général 2 à 3 litres la veille au soir, 1 à 2 litres le matin de l’examen). Il faudra suivre les instructions qui vous seront données pour cette préparation. Aucun repas ne doit être absorbé durant les 6 heures précédant l’examen. Il est nécessaire de ne pas fumer (la cigarette augmente la sécrétion gastrique ce qui peut compliquer l’anesthésie). Malgré des consignes bien suivies, la préparation peut parfois s’avérer insuffisante et faire renoncer la poursuite de l’examen. Celui-ci pourra alors être reprogrammé ou complété par un examen radiologique. N’oubliez pas de fournir au médecin toute information concernant votre histoire médicale et les médicaments que vous prenez habituellement. Comment va se dérouler votre coloscopie ? L’examen s’effectue sous anesthésie générale au bloc opératoire. Au préalable (au minimum 48h avant le geste) une consultation d’anesthésie est indispensable. Il nécessite une hospitalisation de jour en ambulatoire sur la demi journée. L’examen utilise un appareil souple appelé endoscope qui sera introduit par l’anus et monté progressivement dans le rectum puis le colon sous contrôle de la vue (images visualisées en direct sur écran). Une infirmière est également présente pour assister le médecin de même qu’un médecin anesthésiste. Pendant l’examen, de l’air sera insufflé pour déplisser les parois. Une sensation de ballonnement et la nécessite d’éliminer des gaz pourront être ressenties après l’examen. Entre chaque patient et suivant la réglementation en vigueur, l’endoscope est désinfecté et les accessoires utilisés sont, soit détruits comme les pinces à biopsie ou les aiguilles (matériel à usage unique), soit stérilisés. Ces procédures font référence pour prévenir d’éventuelles transmissions d’infections. L’examen dure de 15 à 30 min selon la difficulté et les gestes effectués. La durée du séjour en hôpital de jour est en moyenne de 4 à 6 heures. La conduite d’un véhicule est impossible au décours du geste de même qu’une activité professionnelle le jour même. Comment enlève-t-on les polypes durant la coloscopie ? Les polypes ont souvent la forme de champignons. Certains peuvent se transformer en cancer. Lorsque leur taille et leur implantation sur la paroi intestinale le permettent, les polypes peuvent être enlevés pendant la coloscopie. On utilise le plus souvent un bistouri électrique, qui permet de les sectionner et de les coaguler. Dans certains cas, les polypes ressemblent plus à un tapis : on peut alors les sectionner, après les avoir soulevés, en injectant du liquide stérile sous leur base d’implantation, ou les détruire avec une coagulation au plasma Argon. Parfois, il sera nécessaire de faire une nouvelle coloscopie pour compléter le traitement ou de vous proposer un autre moyen d’enlever les polypes (chirurgie…). Vidéo explicative coloscopie [ Commission Recherche et Développement du CREGG – www.cregg.org ] Animations présentant les Examens Endoscopiques – La coloscopie [ Société Française d’Endoscopie Digestive – www.sfed.org ] Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • La gastroscopie à Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    La gastroscopie est une procédure médicale couramment utilisée pour examiner la muqueuse de l'œsophage, de l'estomac et du duodénum. Elle est souvent recommandée pour diagnostiquer divers problèmes gastro-intestinaux. Cependant, les patients se posent souvent des questions sur les effets secondaires, la différence entre une gastroscopie et une coloscopie, ainsi que sur l'alimentation à adopter la veille de l'examen. Cet article vous fournira des informations complètes sur ces sujets. La Gastroscopie La Gastroscopie La gastroscopie est une exploration visuelle, qui sert à mettre en évidence des lésions de l’œsophage, de l’estomac et du duodénum. Elle est utile à votre médecin, pour déterminer l’origine de vos symptômes. Pourquoi choisir la gastroscopie ? C’est actuellement l’examen de référence pour explorer l’œsophage, l’estomac et le duodénum. Elle permet de mettre en évidence d’éventuelles lésions et de faire des biopsies (prélèvement d’un fragment de tissu pour l’étudier au microscope). Comment se préparer pour la gastroscopie ? Il faut être à jeun strict (sans boire, ni manger, ni fumer) durant les 6 heures précédant l’examen. Comment va se dérouler votre gastroscopie ? L’examen utilise un appareil souple appelé endoscope qui est introduit par la bouche ou par le nez, après, dans certains cas, une anesthésie locale. Le plus souvent, vous êtes installé(e), couché(e) sur le côté gauche. L’examen n’est pas douloureux. Vous n’êtes pas gêné(e) pour respirer car l’endoscope ne va pas dans les poumons. En revanche, il faut maintenir une respiration bien régulière durant toute la durée de l’examen afin d’éviter d’éventuelles nausées. Par ailleurs, vous devez éviter d’avaler votre salive, en la laissant s’écouler à l’extérieur de votre bouche sur une protection. Pendant l’examen, de l’air est insufflé pour déplisser les parois et peut vous occasionner de petits renvois d’air. D’éventuels prélèvements sont réalisés en cours d’examen si votre médecin le juge nécessaire. Pour améliorer la tolérance de l’examen une anesthésie générale peut être programmée. Il est alors de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Entre chaque patient et suivant la réglementation en vigueur, l’endoscope est désinfecté et l’ensemble des accessoires utilisés (pinces à biopsies, …) est stérilisé ou jeté (matériel à usage unique). Ces procédures font référence pour prévenir d’éventuelles transmissions d’infections. Explication animée Animations présentant les Examens Endoscopiques – La gastroscopie [ Société Française d’Endoscopie Digestive – www.sfed.org ] Fiches d’informations La gastroscopie diagnostique : gastroscopie_diagnostique .pdf Download PDF • 52KB La gastroscopie thérapeutique : gastroscopie_therapeutique .pdf Download PDF • 50KB En savoir plus sur la gastroscopie La gastroscopie est une procédure médicale couramment utilisée pour examiner la muqueuse de l'œsophage, de l'estomac et du duodénum. Elle est souvent recommandée pour diagnostiquer divers problèmes gastro-intestinaux. Cependant, les patients se posent souvent des questions sur les effets secondaires, la différence entre une gastroscopie et une coloscopie, ainsi que sur l'alimentation à adopter la veille de l'examen. Cet article vous fournira des informations complètes sur ces sujets. Effets Secondaires de la Gastroscopie Bien que la gastroscopie soit généralement considérée comme une procédure sûre, elle peut entraîner certains effets secondaires. La majorité de ces effets sont bénins et temporaires, mais il est important d'en être conscient. Gêne et Douleur Abdominales Il est courant de ressentir une légère gêne ou des douleurs abdominales après une gastroscopie. Cela est souvent dû à l'air insufflé dans l'estomac pour améliorer la visibilité pendant l'examen. Cette sensation devrait disparaître en quelques heures. Gorge Irritée Une gorge irritée ou douloureuse est également fréquente après une gastroscopie. L'endoscope, passant par la bouche et l'œsophage, peut provoquer une irritation mineure. Cette gêne peut durer un jour ou deux. Ballonnements et Gaz L'insufflation d'air peut également causer des ballonnements et des gaz temporaires. Ces symptômes disparaissent généralement rapidement. Nausées et Vomissements Certains patients peuvent ressentir des nausées ou même vomir après la procédure, bien que cela soit relativement rare. Risques de Complications Bien que rares, des complications plus graves peuvent survenir. Celles-ci incluent des perforations (déchirures dans la paroi de l'estomac ou de l'œsophage), des infections, ou des réactions à l'anesthésie. Si vous ressentez des douleurs sévères, de la fièvre ou des saignements importants après une gastroscopie, contactez immédiatement votre médecin. Différence entre Gastroscopie et Coloscopie La gastroscopie et la coloscopie sont deux procédures endoscopiques utilisées pour examiner différentes parties du système digestif. Voici leurs principales différences : Zones Examinées Gastroscopie : Examine l'œsophage, l'estomac et le duodénum (première partie de l'intestin grêle). Coloscopie : Examine le côlon (gros intestin) et la partie terminale de l'intestin grêle. Indications Gastroscopie : Utilisée pour diagnostiquer des problèmes comme les ulcères, la gastrite, les reflux gastro-œsophagiens, et les cancers de l'œsophage ou de l'estomac. Coloscopie : Utilisée pour diagnostiquer et surveiller les maladies inflammatoires de l'intestin, les polypes, les cancers colorectaux, et les sources de saignements intestinaux. Procédure Gastroscopie : Un endoscope flexible est inséré par la bouche. Coloscopie : Un endoscope plus long est inséré par l'anus. Préparation Gastroscopie : Nécessite généralement de jeûner pendant environ 6 à 8 heures avant l'examen. Coloscopie : Nécessite une préparation intestinale plus rigoureuse, incluant souvent des laxatifs puissants et une alimentation liquide claire la veille de l'examen. Durée Gastroscopie : Environ 15 à 30 minutes. Coloscopie : Environ 30 à 60 minutes. Que Manger la Veille d'une Gastroscopie La préparation alimentaire avant une gastroscopie est cruciale pour garantir des résultats précis et éviter les complications. Voici des conseils sur ce que vous pouvez manger la veille de l'examen : Aliments Légers Optez pour des aliments faciles à digérer. Les repas légers tels que les soupes claires, les légumes cuits, le poisson cuit à la vapeur, ou les céréales sans lait sont recommandés. Évitez les Aliments Lourdes et Gras Évitez les aliments gras, frits ou lourds qui peuvent rester plus longtemps dans l'estomac et compliquer l'examen. Hydratation Buvez beaucoup d'eau pour rester hydraté. Cependant, arrêtez de boire des liquides clairs au moins deux heures avant la procédure. Jeûne La plupart des médecins recommandent un jeûne de 6 à 8 heures avant l'examen. Cela signifie que vous ne devriez pas manger ni boire (y compris de l'eau) pendant cette période. Consultez Votre Médecin Suivez toujours les instructions spécifiques de votre médecin concernant la préparation. Certains cas peuvent nécessiter des recommandations personnalisées en fonction de votre état de santé. En suivant ces conseils, vous pouvez vous assurer que vous êtes bien préparé pour votre gastroscopie, minimisant ainsi les risques et maximisant la précision de l'examen. La gastroscopie est une procédure essentielle pour diagnostiquer divers problèmes gastro-intestinaux, mais elle peut entraîner certains effets secondaires mineurs. Comprendre les différences entre la gastroscopie et la coloscopie, ainsi que savoir quoi manger la veille de l'examen, peut aider à réduire l'anxiété et à améliorer l'expérience globale du patient. Pour les résidents de Toulouse et de la région Occitanie, les hépato-gastroentérologues du CMAD sont disponibles pour fournir des soins spécialisés, du diagnostic à la guérison, en vous accompagnant à chaque étape de votre parcours de santé. Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • cancerologie, cancerologie

    Prise en charge : Cancer du colon, de l'oesophage et de l'estomac à Toulouse, Occitanie. Cancer du colon Cancer du colon Toutes les informations concernant le cancer du colon sur le site du CREGG. Le cancer du colon est un cancer évitable. Si vous répondez OUI à une des questions ci-dessous, vous devez probablement réaliser une coloscopie. Vous avez dans votre famille un parent proche au 1er degré qui a eu un cancer du côlon : frère, soeur, père, mère, enfant ? OUI NON Vous avez dans votre famille un parent proche suivi pour des polypes du côlon par coloscopie ? OUI NON Vous avez eu personnellement un cancer du côlon ou des polypes du côlon ? OUI NON Vous avez vous-même eu par le passé une maladie inflammatoire du côlon OUI NON Vous avez récemment constaté la présence de sang dans les selles ? OUI NON Vous avez récemment constaté des modifications inhabituelles de votre transit (diarrhée, constipation, ballonnement) OUI NON Vous souffrez de douleurs abdominales récentes et inexpliquées OUI NON Votre Médecin Généraliste a découvert sur la prise de sang une anémie inexpliquée (diminution du nombre de globules rouges) OUI NON Cancer de l’oesophage et de l’estomac Toutes les informations concernant le cancer du colon sur le site du CREGG . Si vous répondez OUI à une des questions ci-dessous, vous devez probablement réaliser une endoscopie oeso-gastro-duodénale. Vous avez avez un parent du 1er degré (parents, frères et soeurs, enfants) qui a présenté un cancer de l’estomac OUI NON Vous avez un antécédent d’ulcère de l’estomac ou du duodénum OUI NON Vous avez un antécédent de brûlure caustique de l’oesophage, de mégaoesophage, de sclérodermie OUI NON Vous avez été opéré de l’estomac OUI NON Vous avez fait l’objet de prélèvements lors d’une gastroscopie qui ont montré la présence : d’une gastrite chronique, d’hélicobacter pylori, de métaplasie intestinale, d’atrophie ou de dysplasie OUI NON Vous avez déjà bénéficié d’un examen de l’estomac qui a montré la présence d’un endobrachyoesophage (encore appelé oesophage de Barett) OUI NON Vous avez plus de 50 ans et présentez des signes de reflux gastro-oesophagien : brûlures de l’estomac ou derrière le sternum OUI NON Vous avez moins de 50 ans mais vous présentez les mêmes signes régulièrement qui résistent au traitement ou récidivent à l’arrêt OUI NON Vous présentez des symptômes d’alarme : amaigrissement, anémie par carence en fer, blocage des aliments après la déglutition derrière le sternum (dysphagie) OUI NON Vous avez été traité pour un cancer ORL (larynx, corde vocale, sinus piriforme, amygdale, base de langue, voile du palais, joue, lèvre) OUI NON Vous avez depuis longtemps une consommation excessive de tabac et d’alcool OUI NON Vous avez une maladie génétique digestive OUI NON cancer colon estomac oesophage toulouse .pdf Download PDF • 550KB Liens Vous trouverez ci-dessous des liens permettant des informations complémentaires. Fédération française de cancérologie digestive Institut national du cancer 4ème Journée de prévention du cancer du côlon par endoscopie

  • Cancérologie digestive Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    La cancérologie digestive et les séances de chimiothérapie sont pratiquées dans les 2 établissements en collaboration avec nos confrères oncologues. Cancérologie La cancérologie digestive et les séances de chimiothérapie sont pratiquées dans les 2 établissements en collaboration avec nos confrères oncologues. Afin de proposer le meilleur traitement, les dossiers sont systématiquement discutés en réunion de concertation pluridisciplinaire ( RCP ) comprenant une équipe médicale d’au moins 3 spécialistes de la pathologie cancéreuse : chirurgien digestif, oncologue médicaux, radiothérapeute, gastro-entérologue, anatomopathologiste et radiologue. A l’issu de cette RCP une proposition thérapeutique est établie et se base : sur les référentiels régionaux de pratique si le cas présenté relève d’un traitement standard sur une concertation entre les différents spécialistes lorsque plusieurs options thérapeutiques sont envisageables Cet avis est enregistré dans le dossier de cancérologie Oncomip et sera expliqué au patient lors d’une consultation spécifique qui fait partie du dispositif d’annonce. Le suivi de votre cancer et selon le protocole de traitement établi se fera conjointement avec votre gastro-entérologue, votre oncologue et ou le radiothérapeute, le chirurgien digestif. Les traitements par chimiothérapie peuvent être administrés soit au cours d’une hospitalisation classique, soit le plus souvent en hôpital de jour. Les modalités de la prise en charge ainsi que le type de traitement (chimiothérapie, radiothérapie, traitement chirurgical, essai thérapeutique…) sont discutés à l’occasion de réunion bimensuelle d’oncologie digestive D’une façon générale, la fréquence de survenue de ces effets indésirables est variable en fonction du type de protocole de chimiothérapie. Des informations plus spécifiques vous seront données par le médecin. A l’occasion de la première consultation dite d’annonce un document vous sera remis. Ce document précisera les modalités du traitement et ses différents effets secondaires attendus. Il existe par ailleurs une grande variabilité entre les individus en ce qui concerne la tolérance d’une chimiothérapie donnée, de telle sorte qu’il n’est pas possible de prédire de façon fiable sa tolérance pour un individu donné. Vous trouverez ci-dessous des liens permettant des informations complémentaires. Fédération française de cancérologie digestive Institut national du cancer Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • L’Endométriose Digestive Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    L'endométriose est une pathologie fréquente, touchant des millions de femmes dans le monde, et jusqu’à 10% des femmes en France. Il s’agit d’un enjeu majeur de santé publique. Elle se caractérise par la présence en dehors de la cavité utérine, de tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus (appelée endomètre). Elle évolue de la puberté à la ménopause. L’Endométriose Digestive L’Endométriose Digestive à Toulouse Comprendre l'endométriose L'endométriose est une pathologie fréquente, touchant des millions de femmes dans le monde, et jusqu’à 10% des femmes en France. Il s’agit d’un enjeu majeur de santé publique. Elle se caractérise par la présence en dehors de la cavité utérine, de tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus (appelée endomètre). Elle évolue de la puberté à la ménopause. L’endomètre est la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus, dans lequel s’implante normalement l’embryon. En l’absence de grossesse, l’endomètre est éliminé par le vagin à la fin de chaque cycle menstruel : les règles. L’endométriose est la présence anormale d’endomètre, en dehors de la cavité utérine. Les lésions d'endométriose présentent les mêmes caractéristiques que la muqueuse utérine. Elles sont donc sensibles aux hormones ovariennes (oestrogènes) et à chaque cycle menstruel, elles se développent et saignent. C’est pourquoi on qualifie l’endométriose de maladie estrogéno-dépendante. Les lésions d'endométriose peuvent être superficielles ou infiltrer profondément le péritoine et les organes de la région pelvienne et de l'abdomen. L'endométriose peut être localisée au niveau des ovaires (endométriomes), au niveau du péritoine (endométriose péritonéale superficielle), ou en sous péritonéal avec atteinte des organes (endométriose pelvienne profonde). Symptômes de l'endométriose Les symptômes cardinaux de l’endométriose sont : les douleurs de règles, les douleurs lors des rapports sexuels, les douleurs pelviennes chroniques, les douleurs à la miction et les douleurs du rectum pendant la défécation. Qu'est-ce que l'Endométriose pelvienne profonde postérieure ? L’endométriose pelvienne profonde (EPP) correspond à une lésion endométriosique au niveau sous péritonéal et/ou dans la paroi des organes pelviens. L’EPP est qualifiée d’antérieure lorsqu’elle intéresse la vessie et de postérieure (EPPP) lorsqu’elle intéresse les ligaments utérosacrés, la cloison rectovaginale ou la paroi recto-sigmoïdienne. On parle d’endométriose digestive quand l’endométriose se développe sur le rectum, le colon ou les intestins. 20 à 25 % des patientes atteintes d’endométriose profonde postérieure ont de l’endométriose digestive. Symptômes de l'Endométriose Digestive Le maître symptôme de l’endométriose pelvienne profonde est la douleur pelvienne , dont l’intensité n’est pas toujours corrélée à la profondeur de l’infiltration. Les autres symptômes de l'endométriose digestive peuvent varier d'une personne à l'autre: Algies pelviennes cataméniales (douleurs en période de règles) : - Douleur pelvienne postérieure de siège anorectal précédant et/ou succédant à la défécation (Dyschésie) - Douleurs de règles (Dysménorrhée) habituellement intenses Rectorragies (Sang dans les selles) Constipation, Syndrome sub occlusif La dyspareunie profonde et postérieure (douleur survenant pendant les rapports sexuels lors de la pénétration profonde). L’existence de douleurs pelviennes chroniques non cycliques c’est-à-dire non liées au cycle menstruel. A ces symptômes classiques, s’associent souvent des manifestations fonctionnelles digestives appartenant au syndrome de l’intestin irritable , observé 3 fois plus fréquemment chez les femmes ayant une endométriose que dans la population féminine générale. De même, il a été montré que les patientes ayant une endométriose ont dans 50 à 60% des cas des symptômes appartenant au syndrome de l’intestin irritable ou colopathie fonctionnelle. Les symptômes peuvent associer des douleurs abdominales, un inconfort digestif avec météorisme abdominal (gonflement abdominal), des troubles du transit intestinal (constipation, diarrhée ou alternance des deux) . Ils sont sans gravité mais responsable d’une gêne importante. Le traitement isolé de l’endométriose ne sera pas actif sur cette composante fonctionnelle. Diagnostic de l'Endométriose Digestive Le diagnostic de l'endométriose digestive repose sur un ensemble d’arguments clinico-morphologiques, associant des symptômes évocateurs, un examen clinique associé à une imagerie pelvienne mettant en évidence l’endométriose digestive. L’échographie pelvienne endovaginale éventuellement complétée d’une IRM pelvienne permettent d’affirmer le diagnostic. En cas de présence d’une EPPP à l’IRM, le bilan de l’envahissement de la paroi digestive est précisé par la réalisation d’une échoendoscopie recto sigmoidienne. Il s’agit d’un examen permettant la réalisation d’une échographie par les voies naturelles (par l’anus, le rectum et le colon) pour évaluer le degré d’extension de l’endométriose dans la paroi digestive (rectale et/ou colique). La coloscopie (endoscopie du gros intestin) peut également avoir sa place pour identifier un éventuel diagnostic différentiel (bilan devant un saignement inexpliqué, dépistage, bilan de douleurs abdominales atypiques..). Modalités de l’examen échoendoscopique : Cet examen est réalisé au bloc opératoire, après une préparation consistant en un éventuel régime sans résidus précédant l’examen et à l’auto-administration de lavements avant l’examen. Il est le plus souvent réalisé sous une courte anesthésie générale pour éviter l’inconfort et les douleurs pouvant être déclenchées par le passage de la sonde sur le nodule, mais peut tout à fait être réalisé sans anesthésie générale. La patiente est en décubitus latéral gauche, et resort quelques heures après son admission, accompagnée (examen ambulatoire). Il est indolore sous anesthésie générale. Traitement de l'Endométriose Digestive Les traitements de l’endométriose reposent sur un traitement hormonal et/ou chirurgical, dispensés par les gynécologues médicaux et/ou chirurgiens gynécologiques, parfois assistés de chirurgiens digestifs et/ou urologues. Néanmoins, ces traitements visant les lésions d’endométriose sont souvent inefficaces sur les symptômes fonctionnels. En plus des traitements gynécologiques, de nouvelles options thérapeutiques émergent pour la prise en charge de l'endométriose digestive. Des agents anti-inflammatoires puissants, des analgésiques spécifiques, mais également des thérapies non médicamenteuses peuvent aider à réduire les symptômes et à améliorer la qualité de vie des patients (Acupuncture, ostéopathie, hypnose, yoga..) Traitement du syndrome de l’intestin irritable Le traitement repose sur des traitement médicamenteux (probiotiques, anti-spasmodiques, médicaments visant à régulariser le transit), et des traitements non médicamenteux (prise en charge diététicienne, ostéopathie, kinésithérapie, acupuncture, méditation, yoga, sport, techniques de neurostimulation, soutien psychologique..) L’équipe du CMAD propose une prise en charge spécialisée dans l’endométriose digestive, afin de discuter lors d’une consultation de l’éventuelle indication de la réalisation d’examens complémentaires pour le bilan de l’endométriose (échoendoscopie rectosigmoïdienne, coloscopie), et si besoin de proposer une prise en charge du syndrome de l’intestin irritable. Nodule du torus transfixiant Nodule d’adénomyose postérieure < Retour L’Endométriose Digestive à Toulouse Comprendre l'endométriose L'endométriose est une pathologie fréquente, touchant des millions de femmes dans le monde, et jusqu’à 10% des femmes en France. Il s’agit d’un enjeu majeur de santé publique. Elle se caractérise par la présence en dehors de la cavité utérine, de tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus (appelée endomètre). Elle évolue de la puberté à la ménopause. L’endomètre est la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus, dans lequel s’implante normalement l’embryon. En l’absence de grossesse, l’endomètre est éliminé par le vagin à la fin de chaque cycle menstruel : les règles. L’endométriose est la présence anormale d’endomètre, en dehors de la cavité utérine. Les lésions d'endométriose présentent les mêmes caractéristiques que la muqueuse utérine. Elles sont donc sensibles aux hormones ovariennes (oestrogènes) et à chaque cycle menstruel, elles se développent et saignent. C’est pourquoi on qualifie l’endométriose de maladie estrogéno-dépendante. Les lésions d'endométriose peuvent être superficielles ou infiltrer profondément le péritoine et les organes de la région pelvienne et de l'abdomen. L'endométriose peut être localisée au niveau des ovaires (endométriomes), au niveau du péritoine (endométriose péritonéale superficielle), ou en sous péritonéal avec atteinte des organes (endométriose pelvienne profonde). Symptômes de l'endométriose Les symptômes cardinaux de l’endométriose sont : les douleurs de règles, les douleurs lors des rapports sexuels, les douleurs pelviennes chroniques, les douleurs à la miction et les douleurs du rectum pendant la défécation. Qu'est-ce que l'Endométriose pelvienne profonde postérieure ? L’endométriose pelvienne profonde (EPP) correspond à une lésion endométriosique au niveau sous péritonéal et/ou dans la paroi des organes pelviens. L’EPP est qualifiée d’antérieure lorsqu’elle intéresse la vessie et de postérieure (EPPP) lorsqu’elle intéresse les ligaments utérosacrés, la cloison rectovaginale ou la paroi recto-sigmoïdienne. On parle d’endométriose digestive quand l’endométriose se développe sur le rectum, le colon ou les intestins. 20 à 25 % des patientes atteintes d’endométriose profonde postérieure ont de l’endométriose digestive. Symptômes de l'Endométriose Digestive Le maître symptôme de l’endométriose pelvienne profonde est la douleur pelvienne , dont l’intensité n’est pas toujours corrélée à la profondeur de l’infiltration. Les autres symptômes de l'endométriose digestive peuvent varier d'une personne à l'autre: Algies pelviennes cataméniales (douleurs en période de règles) : - Douleur pelvienne postérieure de siège anorectal précédant et/ou succédant à la défécation (Dyschésie) - Douleurs de règles (Dysménorrhée) habituellement intenses Rectorragies (Sang dans les selles) Constipation, Syndrome sub occlusif La dyspareunie profonde et postérieure (douleur survenant pendant les rapports sexuels lors de la pénétration profonde). L’existence de douleurs pelviennes chroniques non cycliques c’est-à-dire non liées au cycle menstruel. A ces symptômes classiques, s’associent souvent des manifestations fonctionnelles digestives appartenant au syndrome de l’intestin irritable , observé 3 fois plus fréquemment chez les femmes ayant une endométriose que dans la population féminine générale. De même, il a été montré que les patientes ayant une endométriose ont dans 50 à 60% des cas des symptômes appartenant au syndrome de l’intestin irritable ou colopathie fonctionnelle. Les symptômes peuvent associer des douleurs abdominales, un inconfort digestif avec météorisme abdominal (gonflement abdominal), des troubles du transit intestinal (constipation, diarrhée ou alternance des deux) . Ils sont sans gravité mais responsable d’une gêne importante. Le traitement isolé de l’endométriose ne sera pas actif sur cette composante fonctionnelle. Diagnostic de l'Endométriose Digestive Le diagnostic de l'endométriose digestive repose sur un ensemble d’arguments clinico-morphologiques, associant des symptômes évocateurs, un examen clinique associé à une imagerie pelvienne mettant en évidence l’endométriose digestive. L’échographie pelvienne endovaginale éventuellement complétée d’une IRM pelvienne permettent d’affirmer le diagnostic. En cas de présence d’une EPPP à l’IRM, le bilan de l’envahissement de la paroi digestive est précisé par la réalisation d’une échoendoscopie recto sigmoidienne. Il s’agit d’un examen permettant la réalisation d’une échographie par les voies naturelles (par l’anus, le rectum et le colon) pour évaluer le degré d’extension de l’endométriose dans la paroi digestive (rectale et/ou colique). La coloscopie (endoscopie du gros intestin) peut également avoir sa place pour identifier un éventuel diagnostic différentiel (bilan devant un saignement inexpliqué, dépistage, bilan de douleurs abdominales atypiques..). Modalités de l’examen échoendoscopique : Cet examen est réalisé au bloc opératoire, après une préparation consistant en un éventuel régime sans résidus précédant l’examen et à l’auto-administration de lavements avant l’examen. Il est le plus souvent réalisé sous une courte anesthésie générale pour éviter l’inconfort et les douleurs pouvant être déclenchées par le passage de la sonde sur le nodule, mais peut tout à fait être réalisé sans anesthésie générale. La patiente est en décubitus latéral gauche, et resort quelques heures après son admission, accompagnée (examen ambulatoire). Il est indolore sous anesthésie générale. Traitement de l'Endométriose Digestive Les traitements de l’endométriose reposent sur un traitement hormonal et/ou chirurgical, dispensés par les gynécologues médicaux et/ou chirurgiens gynécologiques, parfois assistés de chirurgiens digestifs et/ou urologues. Néanmoins, ces traitements visant les lésions d’endométriose sont souvent inefficaces sur les symptômes fonctionnels. En plus des traitements gynécologiques, de nouvelles options thérapeutiques émergent pour la prise en charge de l'endométriose digestive. Des agents anti-inflammatoires puissants, des analgésiques spécifiques, mais également des thérapies non médicamenteuses peuvent aider à réduire les symptômes et à améliorer la qualité de vie des patients (Acupuncture, ostéopathie, hypnose, yoga..) Traitement du syndrome de l’intestin irritable Le traitement repose sur des traitement médicamenteux (probiotiques, anti-spasmodiques, médicaments visant à régulariser le transit), et des traitements non médicamenteux (prise en charge diététicienne, ostéopathie, kinésithérapie, acupuncture, méditation, yoga, sport, techniques de neurostimulation, soutien psychologique..) L’équipe du CMAD propose une prise en charge spécialisée dans l’endométriose digestive, afin de discuter lors d’une consultation de l’éventuelle indication de la réalisation d’examens complémentaires pour le bilan de l’endométriose (échoendoscopie rectosigmoïdienne, coloscopie), et si besoin de proposer une prise en charge du syndrome de l’intestin irritable. Nodule du torus transfixiant Nodule d’adénomyose postérieure Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Dr Adeline POINTREAU | Gastro-entérologue Toulouse Clinique Croix du Sud

    Dr Adeline POINTREAU, Gastro-entérologue à Toulouse, Clinique Croix du Sud. La Croix du Sud Dr Adeline POINTREAU Hépatologue et Gastro-entérologue Toulouse Clinique Croix du Sud 05 32 02 71 60 gastro1lcds@gmail.com LinkedIn Fixer un rendez-vous Retour Examens pratiqués Endoscopies : gastroscopie et coloscopie diagnostiques et interventionnelles Echoendoscopie (EUS) diagnostique et thérapeutique Bilan d’endométriose digestive Entéroscopie double ballon Vidéo capsule Évaluation non invasive de la fibrose hépatique par Supersonic ® pHmétrie Titres et Diplômes Ancien Interne des Hôpitaux de Toulouse Ancien chef de clinique des Universités-Assistant des Hôpitaux (CHU Rangueil, Toulouse) Diplôme Inter Universitaire d’écho endoscopie digestive (Marseille) Diplôme Inter Universitaire d’échographie abdominale et digestive (Paris) Diplôme Universitaire des hépatites virales, cytokines et antiviraux (Paris) Master 1 de Sciences, Technologie et Santé, mention biologie santé (Toulouse) Master 2 de physiopathologie moléculaire et cellulaire intégrée (Toulouse) Centres d’intérêts et Expertises Endoscopies et échoendoscopie diagnostiques, interventionnelles et thérapeutiques (mucosectomies, prothèses digestives…) Maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) Gastro-Entérologie (maladies biliaires et pancréatiques…) Exploration et bilan d’extension des tumeurs œsophagiennes, gastriques, biliaires, pancréatiques, coliques et rectalesMaladies du foie : stéatose hépatique, hépatites virales, surcharge en fer, perturbation du bilan hépatique (augmentation des transaminases, hyperferritinémie, augmentation des Gamma GT…) Endométriose digestive Imagerie abdominale (échographie transpariétale et échoendoscopie digestives) Fonctions Professionnelles et sociétés savantes Membre de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE ) < Retour

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